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Chez Fiverr, les compétences prennent de la valeur

Le site de mise en relation entre prestataires et clients Fiverr lance une nouvelle version et fait fortement évoluer le modèle qui a fait son succès. Vers une professionnalisation de la plateforme ?

En 2010, au lancement de Fiverr, cette plateforme de mise en relation entre prestataires et clients pour des petits boulots à 5 dollars, certains affichaient leur scepticisme sur la pérennité et la pertinence du concept. D’autres exprimaient leur malaise face à la multiplication de ce type de services, craignant une dévalorisation supplémentaire de certains métiers intimement liés à l’économie du Web.

Trois ans après, la donne semble avoir quelque peu changé. A la veille de la publication d’une nouvelle version profondément remaniée, Fiverr n’est plus juste un petit site pour prestataires du web (ou d’autre chose) en mal de contrats qui bradent des retouches Photoshop ou des blasts SEO pour arrondir leurs fins de mois à coups de 5 dollars. C’est devenu une plateforme incontournable et solide qui permet à des centaines de milliers de personnes dans le monde d’entrer en relation pour bosser ensemble.

Montée en gamme

Ce qui permet à Fiverr de franchir un pas important en sortant de la logique low cost qui caractérisait le site jusqu’à présent, puisque la nouvelle version qui sera déployée dans les prochaines semaines va complètement bouleverser le modèle d’origine : le tarif des “gigs” (ou tâches) prend deux zéros supplémentaires, ce qui va permettre aux prestataires présents sur la plateforme de proposer des services facturés jusqu’à 500 euros. Ceux qui auront cru dès le départ au concept vont pouvoir en tirer désormais les bénéfices en montant en gamme.

Comme c’est le cas avec toutes ces plateformes, on sait que les plus assidus (ou les plus malins) ont déjà trouvé le moyen d’en tirer des revenus substantiels. Le co-fondateur et boss de Fiverr, Micha Kaufman, indique que c’est en voyant des membres du site s’acheter “des maisons ou des voitures” qu’il a compris que son service n’était pas seulement un truc d’argent de poche, et qu’il était temps d’offrir aux plus actifs la possibilité d’augmenter de façon significative leurs revenus.

Outre l’extension des tarifs de 5 à 500 dollars, la nouvelle version offre une interface plus “visuelle” en s’éloignant du modèle graphique à la Twitter qui prévalait jusqu’à présent, et va permettre aux prestataires d’être davantage mis en valeur avec leur page dédiée. Ces derniers bénéficieront également d’un tableau de bord complet qui leur fournira de nombreux indicateurs et statistiques de performances (revenus, taux de conversion, pages vues, etc).

Fiverr est basé à New York et compte aujourd’hui 70 salariés. La société a levé 20 millions de dollars en deux tours de table, compte “plusieurs millions d’utilisateurs dans le monde”, et répertorie plus d’1.7 million de prestations dans 200 pays. Du solide, donc, pour un truc qui ressemblait presque à un gag au départ.

Si vous voulez voir à quoi ressemblera la nouvelle version, c’est par ici.

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Par : Opera
12 commentaires
12 commentaires
  1. Du coup le nom de domaine perd un peu de sa logique d’origine, mais on reste dans le domaine des “5” quand même !

  2. C’est une excellente nouvelle, j’espère que cet augmentation possible des tarifs va augmenter également la qualité des services et non pas augmenter le nombre de tâches. Avec ce genre de services, des designers français par exemple pourront facilement trouver des clients je suppose !

  3. Je suis très surpris d’apprendre qu’ils ont 70 salariés chez Fiverr. De même, je suis très curieux de savoir comment ils arrivent à générer des revenus qui payent ces 70 personnes car même si Fiverr prends 1 ou 2 dollars sur les 5, il faut énormément de transactions pour payer tout ce monde.

  4. 70 salariés quand même, Fiverr vas rentré en concurence avec d’autres sites comme par exemple Codeur.com et je trouve que ça vas dans les sens du clients.

  5. Tiens le principe est pas mal, en ces temps de “crise”: un site pour de petits boulots informatiques: design graphique, traduction, audio, programmation… de petits boulots payés entre 5 et 500 dollars.

    De quoi arrondir les fins de mois ?

  6. Officiellement les plateformes comme Fiverr sont interdites en France: Pas de cotisations patronales, chomage, contract de travail…. Il faut donc que ca reste un complément de revenu “discret” 🙂

  7. Ce qui est dommage avec fiverr, c’est que les services doivent être directement payé au prestataires…donc pas de factures possible pour l’achat de prestations sur ce site,contrairement aux plateformes de rédaction web comme textmaster ou textbroker.

  8. Bonjour à tous,

    Je ne sais pas si vous connaissez le concept mais depuis quelques mois sont sortis des sites qui proposent des échanges de services rémunérés, sous forme de petits jobs à faible prix.

    Le leader aux USA est Fiverr, c’est intéressant et j’ai déjà acheté quelques jobs pour le SEO, notamment des listes de liens PR6+ et des gens pour commenter des blogs….
    Le problème c’est que c’est en anglais et donc ça devient vite limité pour notre contrée et c’est dommage car ça me serait super utile pour mes sites français 🙁

    J’ai trouvé fiverrfrance.com en france qui semble le plus gros, mais pas beaucoup de jobs pour le SEO, ni pour le marketing en général. Il y a 2/3 autres sites du genre comme inolis, makeos, etc… mais ils sont encore plus petits.

    Est-ce que vous connaitriez des plateformes du genre en France ? ou en tous cas francophones ?
    J’ai notamment besoin de gens pour me faire des backlinks et des commentaires dans les blogs !

    Merci !

  9. Salut. Il y a supercommune.com qui est en FR et ANG. Je pense que c est avec le temps que le tout prendra de l’empleur. C’est vrai que sur les sites en anglais il est difficile pour moi de trouver ce que je cherche ou encore de poster.

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