La Chine clone certains de ses chiens policiers, une nouvelle méthode qui pourrait lui permettre de faire d’importantes économies. En effet, la formation des animaux pour de tels postes dure jusqu’à cinq ans et coûte près de 500 000 yuans, soit l’équivalent de 66 000 euros, sans aucune garantie sur le succès de l’opération.
La Chine veut une « production en masse » de chiens clonés
Pour éviter de telles dépenses, c’est donc logiquement que la Chine s’est tournée vers le clonage des chiens. Un premier chien baptisé Kunxun a déjà été cloné à partir d’un chien-louve du nom de Huahuangma. Âgée de sept ans, cette dernière officie déjà dans la province de Yunnan, où elle est considérée comme extrêmement performante.
#CyberpunkisNow China begins a program to mass clone standout police dogs to produce next gen K-9 officers w/ similar attributes that take less time to train. Image: Kunxun is a puppy cloned from Huahuangma, an older police dog credited w/ helping to crack dozens of murder cases. pic.twitter.com/zwzu3jJZ4T
— ΜΔDΞRΔS (@hackermaderas) 20 mars 2019
Le ministère de la Sécurité publique de Chine a approuvé la démarche tandis que l’Université agricole du Yunnan et la société Sinogene se sont occupée de cloner le chien. Actuellement, l’animal âgé de trois mois, Kunxun, est en formation pour détecter les différentes drogues, suite à quoi il pourrait être prêt à prendre son poste d’ici ses dix mois, si tout se passe bien.
À plus long terme, la Chine et Sinogene espèrent atteindre une « production en masse » de chiens clonés, explique Zhao Jianping, directeur général adjoint de l’entreprise.
Pour rappel, c’est en Corée du Sud que le premier chien au monde a été cloné en 2005, soit il y a maintenant plus de 10 ans. Néanmoins, la Chine n’est pas en retard lorsqu’il s’agit de clonage, bien au contraire. En effet, un scientifique du pays a récemment annoncé qu’il avait modifié l’ADN de bébés jumeaux grâce à la méthode CRISPR afin de les rendre résistants au VIH. Lors de son annonce, une majeure partie de la communauté scientifique s’est offusquée en mettant en lumière les nombreuses problématiques éthiques posées par une telle expérience. Depuis, le chercheur à l’origine de cette dernière a annoncé qu’il avait suspendu ses essais.
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