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Clap de fin pour les applications mobiles ?

A l’époque des AMP et des PWAAMP, les applications mobiles et les sites responsive ont-ils encore un avenir ?

Souvenez-vous : juillet 2008, un an après la sortie du premier iPhone, Apple dévoile l’Apple Store. Dans un environnement iOS fermé à double tour, exit ce bon vieux navigateur universel, exit les plugins Flash et autres joyeusetés, les applications allaient devenir l’avenir de l’internet mobile de par leur puissance, leur flexibilité et les possibilités qu’elles offraient, notamment en termes d’accès à diverses fonctionnalités du smartphone.

Presque 10 ans plus tard on peut dire sans trop se tromper que le pari est à peu près réussi. Nombre de mobinautes ne savent même pas qu’il existe un navigateur sur leur mobile, et utilisent presque uniquement des applications. Pour tout et rien. Il faut dire que c’est pratique une application, et il y en a une pour tout. Absolument tout. Il y en a même plutôt dix ou cent ou mille qui font rigoureusement la même chose. Certaines ont même transformé leurs créateurs en multi-millionnaires et leur éditeur en licornes, n’est-ce pas Instagram, Uber, WhatsApp, Snap ou Tinder ?

Les applications media bientôt supplantées par les progressive web apps ?

Mais quelques millions d’apps plus tard, force est de constater que ce n’est plus vraiment ça. Aujourd’hui de nombreux indicateurs montrent que plus personne (à part les geeks blogueurs comme moi ou les professionnels de la profession) ne télécharge ni n’installe de nouvelle application, et que nous utilisons généralement seulement une dizaines d’apps, toujours les mêmes.

Bref, on dirait que la fête est finie.

La faute à un marché devenu obèse et totalement illisible mais également à un changement de comportement. Aujourd’hui pour avoir envie de télécharger et d’utiliser réellement une app il faut vraiment que celle-ci soit totalement inédite et incroyable et apporte soit une grosse dose de plaisir, ou qu’elle s’avère totalement indispensable et addictive dès le premier usage.

Dans ce contexte, l’émergence des AMP (Accelerated Mobile Pages) de Google, et de leur dérivé les PWAAMP (Progressive Web Apps Accelerated Mobile Pages) pourraient bien redistribuer les cartes. C’est l’objet de cette interview et discussion que j’ai eue avec Virginie Clève, Digital Strategist spécialisée dans le mobile et les médias, dans un Facebook Live capté lors de la dernière édition du BlendWebMix de Lyon.

Virginie maitrise parfaitement le sujet de la transition des apps vers le PWAAMP et nous l’explique de façon détaillée et pédagogique dans cette vidéo de 18 minutes. Si vous voulez poursuivre la discussion vous pouvez poser vos questions sur la page Facebook de la vidéo, et Virginie se fera certainement un plaisir de vous répondre.

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3 commentaires
3 commentaires
  1. Un peu simpliste comme raisonnement? Les PWA ne permettent pas un accès à toutes les APIs des OS et ont certaines limites par rapport aux applications…

  2. Pourquoi la fin pour les applications mobiles ?
    Tout simplement parce que les dev et éditeurs qui font de vrai applications n’en peuvent plus des ponctions et restrictions des appstore !

    Vu l’environnement fermé (ios), les progressives web app sont une solution de contournement

    Les applications mobile natives seraient largement préférées si ios/android n’était pas verrouillé (par défaut) pour l’installation d’une app.

    1. Commentaire absolument sans valeur car le monde Android n’est clairement pas verrouillé pour l’installation d’applications mobiles. La preuve en est l’option qui permet d’autoriser l’installation d’une application provenant d’une source extérieure au store. Sur iOS, je le conçois, c’est nettement plus cloisonné. Mais ce n’est pas vraiment ce point qui oriente vers la fin des stores, c’est uniquement l’aspect store (nécessité de trouver son app, de l’installer, de la mettre à jour …etc). L’utilisateur final veut désormais quelque chose de plus simple, plus rapide.

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