Le fameux classement Forbes 400 des américains les plus riches (qui sont aussi à quelques différences près les plus riches de la planète) a été publié hier sur son site.
Bill Gates continue à faire la course en tête avec 54 milliards de dollars malgré son retrait partiel des affaires et les dons importants qu’il fait à sa fondation. L’unique autre représentant du monde numérique ou informatique est Larry Ellison d’Oracle, présent également de longue date dans ce top 10, avec “seulement” la moitié de la fortune (le pauvre !) de son grand rival Gates, ce qui prouve qu’on peut quand même devenir aussi très riche en vendant des bases de données aux entreprises.
Étonnamment, il n’y a donc que deux dignes représentants de l’économie numérique dans les dix premières fortunes états-uniennes, les autres places étant toujours trustées par les grands patrons de firmes oeuvrant dans des secteurs traditionnels (commerce, industrie, énergie, presse). Autre fait intéressant à relever : dans ces huit entreprises, pas de trace visible (je dis bien : visible) de la World Company. A l’image d’un Bloomberg ou d’un Walmart, ces réussites sont avant tout américano-américaines. Leur filiales ou ramifications à l’étranger sont assez peu visibles par ici, même si elles sont forcément présentes.
Pour revenir à ce qui nous intéresse, autre surprise : les deux boss de Google ne figurent pas dans le ce top 10, même s’ils le ratent de peu puisque Larry Page est onzième et Sergei Brin douzième, chacun avec une fortune estimée à 15 milliards de dollars. Pas mal pour une boîte créée à la fac il y a juste un peu plus de dix ans.
Il faut ensuite sauter à la quinzième place pour trouver un autre informaticien en la personne de Michael Dell, suivi par Steve Ballmer et Paul Allen, deux autres microsofties (quand j’ai rencontré et interviewé Ballmer l’an dernier j’étais loin d’imaginer que nous avions en face de nous l’un des hommes les plus riches du monde), puis Jeff Bezos d’Amazon.
Mark Zuckerberg, boss de Facebook est quant à lui trente-cinquième à 26 ans, devant Rupert Murdoch, 79 ans. Réseau social contre groupe de presse, tout un symbole. Steve Jobs occupe seulement la quarante-deuxième place de ce classement avec un tout petit pactole évalué à 6,1 milliards. Imaginez seulement ce que vous feriez avec le centième de cette somme…
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l’un des hommes les plus riches du monde -> Des USA, pas du monde
C’est bien connu, les américains sont assez démunis par rapports à d’autres pays 🙂
Moi ce qui me marque c’est l’omniprésence de Wallmart : les 4 walton pèsent quand même 84 milliards à eux seuls…
Je n’aurais jamais pensé que que MZ était plus riche que SJ.
@Priximmo : la fortune de Zuckerberg est “virtuelle”. Elle est évaluée sur les parts qu’il possède dans la société // sa valorisation boursière. C’est un patrimoine d’entreprise, il n’a encore rien réalisé, il deviendrait réellement très riche s’il vendait sa boîte. Mais il ne doit pas être trop à plaindre 🙂
@Daniel: il est 33ème fortune mondiale quand même!
@Priximmo : C’est parce qu’il ne l’ai pas vraiment.
Je conseille à tout le monde de lire cet article sur la vaste sueprcherie médiatique de la “valeur” actuelle de Facebook: http://37signals.com/svn/posts/2585-facebook-is-not-worth-33000000000
ne l’ai pas => ne l’est pas.
Pardon, il est encore tôt ici 🙂
@Daniel : quand tu fais partie du top10 des hommes les plus riches des USA il y a de grandes chances pour que toit sois aussi un des hommes les plus riches du monde 🙂
Par contre Bloomberg est bien LA world company.
Ils sont présent dans toutes les banques du monde.
Seulement 2 dans le top 10, ou bien 2 dans le top 3. Question de point de vu.
@neg : bien vue, je n’avais pas pensé de cette façon 🙂
Et moi je suis pauvre… C’est motivant de les voirs avec des milliards…
MZ plus riche que SJ?
quelle blague, leur classement est basé sur l’estimation de la valeur de leur entreprise et de leurs parts, en réalité une portion congrue de FB a été acquise à prix d’or et Forbes en a extrapolé la fortune du propriétaire.
FB est certes un outil très à la mode et utilisé par 500M de personnes (selon leurs infos), mais en 7 ans les revenus générés sont faibles et rien ne dit qu’ils ne seront pas remplacés par un successeur (il y a 2 ans, on ne jurait que par Myspace et Second Life).
Bref, le modèle économique de Facebook reste à trouver pour justifier la valeur qui lui est donnée.
mmmmouais, des fortunes comme celles de Steve JObs reposent sur du concret : une entreprise qui produit quelque chose, comme Microsoft, d’ailleurs.
Facebook, c’est du vent, du virtuel. Cela dit, j’échangerais bien mon concret, contre une toute petite partie de son virtuel … que je revendrais bien vite pour acheter du concret … 😀
“Seulement” deux? C’est plutôt logique je trouve car l’conomie mondiale est encore basée sur les biens de consommation et donc sur les biens industriels, il est donc logique que des industriels soient plus présents dans le top 10, c’est le contraire qui pourrait faire peur, cela voudrais dire que l’homme ne produit plus…