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Comment l’un des organismes vivants les plus résistants au monde s’est retrouvé sur la Lune

Survenu il y a quelques semaines, le crash de la sonde israélienne Beresheet a contribué à la dispersion de tardigrades sur la Lune, l’un des organismes vivants les plus résistants de l’univers.

Il y a six mois, la société privée SpaceIL a fait part de sa volonté d’envoyer une sonde sur la Lune afin d’analyser le champ magnétique du satellite pour comprendre comment celui-ci s’est formé.

Quelques semaines plus tard, l’entreprise israélienne a donc envoyé le module baptisé Beresheet vers la Lune dans l’espoir que celui-ci réussisse à s’y poser. Néanmoins, la sonde a échoué non loin de l’objectif, si bien que l’engin spatial s’est crashé sur la surface du satellite à cause d’une panne de moteur.

Par la suite, la société SpaceIL a indiqué qu’elle ne souhaitait plus retenter un nouveau lancement vers la Lune, mais qu’elle ne baissait pas non plus les bras pour autant. Elle a expliqué à ce sujet qu’une « tentative de répéter un voyage sur la Lune n’est pas un défi suffisant » et qu’elle souhaitait viser « un autre objectif important pour Beresheet 2.0 ».

Des tardigrades sur la Lune

Cependant, cet accident a provoqué la dispersion de plusieurs tardigrades, des organismes de très petites tailles connues pour leur grande capacité de résistance. Il s’agit là d’espèces dont la taille peut aller de 50 micromètres à 1,2 millimètre. Équipées de quatre paires de pattes, il existe environ 600 espèces pouvant être terrestres ou aquatiques.

L’engin spatial de SpaceIL contenait plusieurs éléments à son bord, à l’exemple d’une archive faisant la taille d’un DVD et contenant l’équivalent de 30 millions de pages d’informations. Dans celles-ci, des contenus Wikipédia, des livres, ou même des tours de magie de David Copperfield. Celle-ci a été conçue par Nova Spivack, fondateur de l’Arch Mission Foundation et constituait la première bibliothèque de la fondation. Mais à bord, il y a avait aussi des échantillons d’ADN humain, de sang et plusieurs tardigrades déshydratés.

Ces organismes sont connus pour leur capacité importante à résister à plusieurs environnements, même dans l’espace. En effet, certains ont retrouvé un état vivant après que ceux-ci aient passé plus de 10 ans en étant déshydratés, selon des scientifiques. Dans certains cas, les tardigrades ont aussi démontré qu’ils pouvaient vivre beaucoup plus longtemps que cette période sans eau en se mettant dans une sorte d’état de veille avant de reprendre vie quand elles sont réhydratées.

Les organismes sont effectivement en mesure de résister à une température proche du zéro absolu à 151°C, mais aussi au vide spatial, à des pressions très importantes, à des produits chimiques, à de forts rayonnements ou à la déshydratation, donc.

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