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Copyright : Google ajoute un paramètre aux algorithmes de son moteur de recherche

Google annonce la mise en place d’un nouveau paramètre pour les algorithmes de son moteur de recherche. Il va permettre de déclasser les URL violant le droit d’auteur.

A compter de cette semaine, les algorithmes du moteur de recherche de Google prendront en compte un nouveau paramètre. Celui-ci sera directement alimenté par les notifications de retrait reçues par Google.

Cela fait plus de deux ans que Google s’est attaqué au problème du référencement de contenu illégal. La firme de Mountain View prend en compte les notifications de retrait en provenance des cours de justice ou des ayants droit. Le problème est épineux.

De surcroît, Google précise que le nombre de données en provenance des ayants droit n’a cessé de croître. Ainsi, plus de 4.3 millions d’URL ont été retirées dans les 30 derniers jours. Mais il ne satisfait pas pleinement les ayants droit qui estiment qu’il y a encore trop d’URL violant impunément le copyright qui sont référencées. Mais dans le même temps, la société dirigée par Larry Page est fustigée pour son manque de transparence.
L’ajout d’un nouveau paramètre (il y en a déjà 200) dans les algorithmes du moteur de recherche de Google devrait améliorer la donne. Les choses ne seront plus binaires puisque le paramètre permettra de déclasser automatiquement une URL en fonction du nombre d’avis de retraits valides relatifs au droit d’auteur reçus par Google pour chaque site. Mais c’est bien là que le bât blesse puisque Google qui joue la carte de la transparence avec son Transparency Report n’est pas clair à ce sujet.

Google s’estime non compétent pour juger si un contenu est légal ou non. Mais dans le même temps, la société joue les juges de paix en pondérant les référencements à sa sauce algorithmique. Une forme de schizophrénie ou de don d’ubiquité condamné à ne pas satisfaire pleinement les ayants droit qui dénonceront un déclassement en lieu et place d’un retrait pur et simple. Et il pourrait par ailleurs léser des fournisseurs de contenu qui s’estimeraient incriminés à tort. A ces derniers, Google répond toutefois qu’il y aura toujours des outils de contre-notification.

(source)

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Par : Opera
19 commentaires
19 commentaires
  1. Il ne reste plus qu’à attendre” (ou à lancer – sic) un micro-service en ligne d’achat de demandes d’avis de retrait.

    Après l’achat de followers, de fans, de faux profils à inclure dans ses cercles G+, cela me semble une suite logique.

    La prétendue transparence n’est que désinformation.

    Et encore une fois, ceux qui voudront se classer mieux que les autres achèteront des campagnes Adwords…

  2. @fabrice: je pense + que l’article parle de déréférencer les pages qui ont du contenu illégal (films, séries, musique, etc.. warez quoi) que de duplicate.

  3. Et ça continue la connerie chez Google. On va flaguer, peut-être à tord et même sûr et ce sera aux victimes de devoir prouver leur bonne foi. ET ca continue, encore et encore…

  4. Si j’ai bien compris, il s’agit là de protéger les droits d’auteur et des marques.

    Le but serait donc de ne plus référencer les sites qui bafouent ces droits, à priori sur avis de justice.

    C’est-à-dire que suite à notification par la justice, les url incriminées seront déclassées, voire supprimées des résultats de recherche de Google.

    Si c’est bien cela, il me semble que cette action va dans le bon sens, celui de la justice.

    Pour terminer, on peut comprendre que Google ne soit pas apte lui-même à décider si 1 site est légal ou non, car seule la justice en a les prérogatives.

  5. Google fait la pluie et le beau temps avec la recherche web. Qu’il s’attaque aux contenus illégaux peut être encourageant mais cela reste tellement minime. D’une part, un site non référencé par Google existera toujours et la plus grande majorité des sites illégaux ne sont pas baptisés comme tel. D’autre part, étant donné que n’importe quel utilisateur peut aller sur n’importe quel site, il faudrait que ces urls déréférencées le soient uniquement dans les pays où le contenu mis à disposition est illégal non ?

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