Le concept est relativement simple et surtout l’application cPark propose une multitude de fonctionnalités qui devraient pouvoir vous séduire. Vous pouvez l’utiliser pour trouver les zones de stationnement (gratuites, payantes, à disque…) selon la ville. Vous aurez aussi accès à des informations pratiques toujours utiles, comme le tarif s’il s’agit d’une zone payante ou bien le temps maximum que vous pouvez stationner. Toutefois, son vrai intérêt, c’est de vous éviter la prune de justesse !
Un genre de Waze pour le stationnement
Comme sur Waze, l’accent est mis sur la communauté. Les utilisateurs peuvent s’avertir les uns les autres sur les zones où les contrôles sont particulièrement fréquents ou au contraire sur les lieux où les contrôles sont rares, afin de garer votre véhicule l’esprit serein.
Ce qui deviendra rapidement une habitude sur Paris 🙊👮♀️🚘
En 20 min, je suis deja a 3 🤣#cparkParis #pervenche #contractuelle #signalement #stationnement pic.twitter.com/V99sAPgeQ8— Seety (@seetyco) May 29, 2018
Une application made in Belgique
Si vous pensiez qu’il s’agit d’une application US qui veut prendre le marché d’assaut ? C’est raté. Son origine se trouve en Belgique. Elle y compte déjà 85.000 utilisateurs et on peut s’en servir à Anvers, Bruxelles, Bruges ou encore Namur. L’accent est clairement mis sur les grandes villes, là où les problèmes de stationnement sont presque une habitude.
Elle va faire ses premiers pas à Paris, mais devrait se déployer rapidement dans d’autres villes de l’Hexagone. L’objectif ? 200.000 utilisateurs en France d’ici la fin de l’année selon les explications de Hadrien Crespin, le fondateur de cPark au journal Le Figaro. Marseille, Lyon ou Toulouse seraient déjà dans le viseur de la start-up…
La question est bien sûr celle de la légalité. ” cPark ne crée aucune information, tout repose sur la communauté, elle fonctionne comme une page Facebook ou un groupe WhatsApp“. On doute tout de même que la ville de Paris voit les choses d’un regard aussi positif. 1.000 Parisiens seraient déjà inscrits. Voici la page officielle de l’application cPark.
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Certainement cela pourrait être un pas dans la bonne direction, dans la mesure où les consommateurs font remonter l’information. Est-ce que quand une place devient libre, le nombre d’utilisateurs à qui on propose la place est limitée??? Et finalement rien n’est sûr qu’elle soit encore libre en y arrivant . Mais somme toute, cela ne réduira pas le problème pour plus de 50% des automobilistes.
La partie “place de stationnement” est sans doute pour faire passer la pilule, je pense que l’usage principal qui ravira les automobilistes, c’est plutôt que si vous garez votre voiture dans un lieu et que vous craignez pour la prune, qu’un autre utilisateur géolocalise une alerte prévenant qu’une pervenche ou une grue vient d’arriver dans la rue. Il y a un tas de personnes qui checkent régulièrement par la fenêtre de l’immeuble ou de leur boutique, car eux mêmes ne remplissent pas l’horodateur chaque heure sinon ils bosseraient juste pour payer la ville de Paris, du coup ils en feraient profiter tout le monde, puisqu’en lançant une alerte les autres usagers pourraient revenir pour mettre un ticket à temps ou bouger la voiture…