Passer au contenu

Cultivateur de pattes de rat en laboratoire, sympa comme job !

Des chercheurs sont parvenus pour la première fois à créer un membre artificiel fonctionnel, après avoir cultivé une patte de rat en laboratoire.

Cette patte de rat est partiellement fonctionnelle, mais c’est déjà une avancée remarquable dans le domaine de la médecine régénérative, d’autant que ce membre est composé à partir de cellules du receveur, bénéficiant donc du même patrimoine génétique, ce qui élimine la possibilité d’un rejet lors d’une greffe.

Des scientifiques parviennent à cultiver une patte de rat en laboratoire

Il s’agit d’un bond prodigieux dans le domaine de la médecine, car à terme avec l’amélioration de cette technique, il devrait être envisageable de reconstituer des membres amputés… Dans leur laboratoire de l’hôpital général du Massachusetts aux États-Unis, les chercheurs de l’équipe d’Harald Ott ont donc réussi l’incroyable pari de régénérer un membre partiellement fonctionnel, à partir d’une patte de rat. Un scénario qui jusqu’à présent n’était possible que dans certains films Hollywoodiens.

Pour parvenir à cultiver une patte, les chercheur expliquent qu’ils ont eu recourt à une technique de « décellularisation/ recellularisation ». Dans les faits, les scientifiques ont coupé la patte du rat, ont injecté certains produits de façon à décellulariser totalement le membre, qui après quelques jours termine en état de « matrice ». A cette étape, les chercheurs ont injecté des cellules du rat d’origine, pour reconstituer la patte du rat dans un milieu de culture de laboratoire.

Après la patte de rat, le bras de singe !

Il y a toutefois un « mais ». Les chercheurs ont expliqué qu’en l’état actuel des travaux, ils ne sont parvenus qu’à recréer que trois éléments du membre, à savoir la peau, les muscles et les vaisseaux sanguins. Les scientifiques expliquent qu’un membre c’est bien plus que cela, il y a des os, du cartilage, des tendons, des nerfs, des ligaments, etc. Cette patte de rat est donc un bond important pour la science, mais pas encore la solution pour régénérer des membres amputés. Harald Ott a ensuite révélé à la presse que l’expérience a été plus loin, puisque après la greffe sur le rat, le système sanguin a fonctionné correctement et les muscles ont été sensibles à des micros décharges électriques, preuves que ces deux éléments sont fonctionnels. Aucun rejet de la greffe n’a également eu lieu.

La même expérience a été réalisée sur un bras de singe et les résultats ont été exactement similaires, la technique est donc très prometteuse.

Source

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *