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De l’impact du web et du mobile sur les prix à la consommation

Aujourd’hui, il existe plus de 1000 enseignes en France. Le nombre de sites e-commerce ne cesse de croître, entrainant une concurrence forte, qui se traduit par une baisse drastique des prix de vente.

Article rédigé par Sébastien de Chezelles, consultant indépendant en référencement et gérant de la société Web Conseils. Son profil Viadeo : http://www.viadeo.com/fr/profile/sebastien.dechezelles

Aujourd’hui, il existe plus de 1000 enseignes en France (voir la liste des principales enseignes sur 1001Loisirs.com), dans de multiples domaines, des pompes funètres avec Roc Elec jusqu’aux fleuristes. Le nombre de sites e-commerce ne cesse de croître, entrainant une concurrence forte, qui se traduit par une baisse drastique des prix de vente.

Avant l’arrivée du web

Avant l’arrivée du web, il était très difficile pour le consommateur de comparer les prix de deux produits, il fallait se rendre un à un dans chaque magasin, en espérant qu’ils proposent le même produit, sachant que certaines enseignes se sont retrouvées en situation de quasi monopole géographique, tuant les commerces indépendants.

Par exemple, si l’on souhaite acheter une machine à laver et que l’on habite dans la capitale, Darty représente souvent la seule offre à proximité.

Mobile et web

Depuis l’arrivée d’internet et du e-commerce, une nouvelle concurrence s’est lancée, et il est aisé de comparer les prix du même produit en trois clics, grâce aux comparateurs de prix comme Leguide.com.

Le mobile qui a connu un fort essor ces deux dernières années équipe aujourd’hui plus d’un foyer sur 2, et rend encore plus facile l’accession aux informations tarifaires : en ne tapant que la référence du produit lors de ses achats, l’on peut voir en un clic le prix de ce produit chez 10 ou 20 marchands.

Ces modifications concurrentielles fortes ont des effets néfastes, voir catastrophiques pour certaines enseignes.
En effet, alors qu’elles pouvaient se permettre de financer le service proposé (la présence de vendeurs en magasins, des magasins de grandes tailles, des horaires d’ouverture élargies, un SAV de qualité, etc.), elles doivent aujourd’hui rivaliser avec des discounters qui ne se battent pas avec les mêmes coûts fixes.

Cela est vrai tant dans les voyages ou internet représente plus d’un tiers des ventes (Nouvelles Frontières vient d’annoncer des pertes de 50 millions d’euros pour l’année en cours), que dans d’autres domaines, nécessitant pour les entreprises de se restructurer (l’on entend souvent parler des souhaits de PPR de céder la Fnac, alors que d’autres enseignes se voient contraintes de rationaliser leurs magasins).

Nouveaux moyens utilisés pour renouer avec les profits

Attaquées dans leurs marchés historiques, les enseignes de distribution cherchent maintenant de nouvelles méthodes pour améliorer leurs rentabilités, et plusieurs sont exploitées à succès par certaines :

  • Présence de gammes de produits maison, ou il n’y a pas de concurrence directe avec les sites de e-commerce, permettant ainsi de mieux gérer les marges
  • Développement de services annexes payants : augmentation de la durée des SAV, assurances, accessoires, etc.

L’on peut ainsi voir que si le web peut permettre d’accroitre la zone de chalandise des enseignes, cela rend plus difficile leur métier, augmentant la concurrence et la guerre des prix de ces enseignes, qui doivent ainsi ruser pour trouver de nouvelles sources de marge.

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Par : Opera
7 commentaires
7 commentaires
  1. “la présence de vendeurs en magasins”
    les vendeurs de nos jours sont juste la pour encaisser car la qualité de vente et de renseignement a bien baissé depuis quelques années

    “des magasins de grandes tailles, ”

    Oui mais un choix pauvre comparer au web ( même hors web

    “des horaires d’ouverture élargies”

    Les magasins qui ferment a 19H quand on sort du boulot a 18h30 ( fermé le dimanche mais c est un autre débat ) …. la tendance commence enfin a changer

    “, un SAV de qualité, etc.”
    Le sav de qualité ca c’est arrété en 90s je crois … sinon cela reste reservé au grande marque deluxe

    Achat sur le web pour moi qui était réticent il y a 15 ans … par peur du SAV des risques lié aux transports, de la qualité de service, c est tout le contraire au final

    Tout ce que j appréhendais je le retrouve sur le commerce local maintenant

  2. Mis à part pour les produits qui demandent une réflexion en amont, je ne suis pas convaincu par l’idée que les gens ont le réflexe de comparer les produits en rentrant les références…

    Par ailleurs les marques maisons ont été initiées par Carrefour et Leader Price puis Auchan avant que le web ne se développe en tant que outil ultime pour comparer les prix. La stratégie répondait simplement à un besoin de différencier dans un marché de consommation saturé et aussi un besoin de controler la chaîne de fabrication depuis l’amont.

  3. Oui enfin ça dépend du créneau qu’on vise. Soit on est dans le hard discount soit on est vraiment dans le service de qualité aux clients. Tout se paye.

    Je pense qu’il faut éviter de tout mélanger. J’ai pas les mêmes attentes quand je vais à Leader Price que quand je vais à Monoprix. J’ai pas les mêmes attentes quand j’achète une Dacia que quand j’achète une Mercedes.

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