Passer au contenu

Début de reconnaissance pour l’hypersensibilité aux ondes

L’hypersensibilité électromagnétique est une maladie atteignant les individus dits EHS (électro-hypersensible), ces derniers semblant souffrir de symptômes provoqués ou aggravés par des ondes. Les personnes concernées par ce type de pathologie pourront se ravir d’apprendre qu’un grand pas a été fait pour la reconnaissance de leurs maux et de leur prise en charge.

Ce 27 mars, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a dévoilé un rapport sur une étude menée durant les quatre dernières années concernant l’hypersensibilité aux ondes.

5% de la population serait touchée…

Concrètement, l’ANSES reconnaît que 5% de la population française serait concernée et souffrirait de certains symptômes :

  • maux de tête
  • troubles du sommeil
  • troubles de l’attention
  • troubles de la mémoire
  • irritabilité
  • fourmillement dans les doigts
  • tendance à l’isolement

La justice française avait déjà ouvert la voie sur ce chemin, en reconnaissant l’électrosensibilité comme un handicap en 2015. Toutefois, le problème reste à l’heure actuelle le même qu’à l’époque. La difficulté à trouver un lien de causalité médical, entre la situation et les ondes.

… mais les causes restent inconnues

Concrètement, ” il n’y a pas de critères de diagnostic de l’élelectro-hypersensibilité détaille ainsi le rapport de l’ANSES. L’organisme reconnaît la douleur et les souffrances des victimes. Au vu des nombreux cas qui s’accumulent, le contraire serait compliqué. Il est donc nécessaire d’avoir une réponse adaptée. “Les symptômes, qui peuvent avoir un retentissement important sur la qualité de vie de ces personnes, nécessitent et justifient une prise en charge adaptée par les acteurs des domaines sanitaire et social”.  

Le problème reste bien celui des causes qui restent toujours inconnues. Un réel problème pour pouvoir proposer des solutions adaptées médicalement. Pourtant, l’ANSES semble avoir fait ses recherches de façon extensive. Littérature scientifique mais aussi audition de spécialistes, de victimes et d’associations. Par ailleurs, “plus de 500 commentaires complémentaires de scientifiques et parties prenantes intéressées” ont été intégrés.

Alors, victoire ou défaite ? Pour les associations de personnes touchées, il n’y a pas vraiment débat. “Cet avis constitue une vraie avancée pour la prise en considération d’une pathologie émergente qui provoque beaucoup d’incompréhension” explique Sophie Pelletier, présidente de l’association Priartem-Electrosensibles de France.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

1 commentaire
1 commentaire
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *