Jusqu’à présent Google permettait le droit à l’oubli, mais sur la version du moteur de recherche du pays de l’internaute. Depuis mai 2014, près de 386 000 demandes de suppression d’URL ont été adressées à Google, dont quelques 82 300 depuis la France. Google après un moment d’hésitation a finalement décidé de déréférencer les résultats de recherche sur tous ses sites.
Une condition toutefois… Pour que Google supprime ses résultats, il faut que la connexion se fasse à partir d’un pays européen. Concrètement, cela signifie qu’un français qui chercherait une information en utilisant le moteur de Google.com ou d’un autre pays ne verrait pas le résultat, en revanche un américain ou un brésilien pourrait toujours y accéder. Un compromis entre le droit à l’oubli et le droit à l’information.
Il s’agit d’une mesure importante, car ces déréférencements ne devaient intervenir que sur ses sites européens pour répondre aux sollicitations des CNIL européennes, mais le géant a souhaité marquer par ce choix que l’extension au niveau mondial du droit à l’oubli serait un frein pour la libre circulation des données. Le moteur de recherche a donc « le cul entre deux chaises » comme le dit l’expression populaire, cette solution devrait satisfaire les deux camps.
Actuellement, selon les données fournies par Google, 42% des requêtes formulées par les internautes sont fondées pour que la firme applique le droit à l’oubli.
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