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Des photos de l’espace avec un appareil-photo à 65 euros et un ballon à l’hélium

Un groupe de quatre étudiants âgés de 18 et 19 ans de l’équipe Meteotek de l’école IES La Bisbal de Catalogne (Espagne) a réussi un pari…

Un groupe de quatre étudiants âgés de 18 et 19 ans de l’équipe Meteotek de l’école IES La Bisbal de Catalogne (Espagne) a réussi un pari assez gonflé (désolé) : envoyer aux frontières de l’espace un petit ballon gonflé à l’hélium embarquant un appareil-photo numérique d’entrée de gamme pour réaliser des photos de la terre vue de la stratosphère.

L’équipement radio a été mis au point par l’équipe et monté sur un ballon météo, l’ensemble pesant environ 3 kg.

L’attelage a pris son envol pour atteindre 30000 mètres d’altitude, et sa trajectoire était suivie sur Google Earth à l’aide de capteurs installés à bord, qui ont également permis de retrouver le matériel après sa redescente sur le plancher des toros, à 10 km de son point de départ initial, le tout en parfait état de marche malgré les conditions extrêmes de température et de pression atmosphérique.

Si les étudiants vont dans l’espace et nous envoient des clichés de la terre vue du ciel, que va-t-il rester à la NASA (et à Yann Arthus-Bertrand) alors, hein ?

Sinon, dans le même esprit, les premiers oursons de l’espace.

(source)

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38 commentaires
38 commentaires
  1. Dis donc Eric, ça correspond à quel age l’expression : Un groupe de quatre étudiants âgés de 18 en 19 ans ?

    On retire 18 à 19 ? On ajoute 18 à 19 ?

  2. Juste une petite correction dans ta traduction.
    Le ballon n’est pas monté à 30000 mètres mais à 30000 pieds, soit 10000 mètre.

    Je me demande d’ailleurs s’ils ont fait ça en accord avec les autorités aériennes locales afin d’éviter de se cogner un avion le ligne, et de se voir ainsi propulsé du statut d’étudiants à celui de terroristes.

  3. Question: comment se fait-il que l’appareil ait survécu à une telle altitude ? C’est des conditions de pression (et de température aussi non ?) qui sont plutôt élevées et auxquelles je ne pensais pas un appareil photo capable de survivre ^^
    Mais c’est une excellente idée, même si j’aurai voulu en savoir un peu plus 🙂

  4. @ Jean-François: Ceci dit c’est un brin moins artistique que YAB… Ceci dit je l’imagine bien collé à un ballon!!! Quoique je ne sois pas encore complètement sûr qu’il résiste aux conditions hostiles contrairement à l’appareil photo…

  5. @ Karedas : Oui, ils ont eu une autorisation (et une fenêtre de temps) donnée par AENA, qui est l’organisme qui gêre en Espagne le trafique aérien. Ils l’expliquent dans leur page web (certes, en catalan…).

  6. Comme quoi dans la vie, il y a toujours ceux qui font la même chose que les autres, mais avec 10.000 fois moins de moyens 😉
    Bravo à ces étudiants!

  7. Je poste ici parce que je sais pas où poster, mais il est passé où l’article qui disait comment contacter un webmaster sans formulaire de contact :p ?

  8. @Araen c’est le contraire y a moins de pression en altitude c’est sous l’eau que la pression augmente le manque de pression en altitude ne doit pas compter pour grand chose pour un appareil numérique par contre le givre et les températures basses doivent être plus génante. C’est sûr aussi que pour un avion de ligne ingurgiter un paquet de 3kg dans un réacteur ce doit pas être jolis d’un autre côté le pilote a largement le temps de compenser et d’appliquer ses procèdures.

  9. @Karedas :
    Non il n’y a pas d’erreur, lis bien l’article cité en source : 30000 mètres (100000 pieds ou 20000 miles, les deux sont cités).
    D’ailleurs on ne fait pas ce type de photo (voir la première sur l’article source) à seulement 10000 mètres.

  10. Est-ce qu’on ne peut accrocher qu’un appareil photo ? Parce que j’aurais bien essayé d’y attacher Igor (mon compagnon de voyage vers Mars) pour le coup…

  11. Bonjour,

    > followed the progress of their balloon using hi-tech
    > sensors communicating with Google Earth.
    c’est a dire ? comment ? (GPS ?)

    Merci

  12. C’est là qu’on voit qu’ils sont forts. Moi, avec un APN à 65€ et un ballon d’hélium, j’aurais joué à modifier ma voix et prendre des photos de mes pieds… Belle performance, vraiment.

  13. C’est effectivement vrai , mais vous savez en France des dizaines de ballons sonde sont lancé chaque année par des écoles, collèges, lycées… Ce projet est géré par l’association planète sciences et financé par le CNES (Centre National d’Etudes Spaciales) s’appel UPBE ou “Un ballon pour l’Ecole).
    Régulièrement les nacelles embarquent des appareils photos numérique, caméscopes et le même genre de cliché sont pris de nos régions Françaises jusqu’à une altitude de plus de 30000m parfois.
    Pour ma part je participe au projet a titre bénévole pour la récupération des nacelles puisque je suis radioamateur et nous apportons notre soutien et nos compétences techniques aux écoles pour que les élèves puisse récupérer leurs expériences !!!

  14. Pour confirmer ce que dit JB69, je lance ce genre de ballon une fois par an au mois de juin : mais je suis battu de 5€ car mon appareil photo m’a coûté 70€ :))) Les 4 ballons lancés jusqu’à maintenant ont dépassé les 30000m d’altitude ( record à 32055 ) et on a toujours récupé les nacelles, grâce à l’ENORME MOTIVATION et au grand savoir-faire technique des radio-amateurs que je remercie encore ici. C’est une GRANDE expérience humaine, scientifique et technique pour nous autres petits bons hommes. J’ai des photos, peut-être d’à peine moins bonne qualité à cause de nuages. Evidemment, pour parler sécurité, il y un cahier des charges rigoureux et une déclaration à faire aux autorités aériennes le jour du vol. A vot’dispo pour tout autre précision !

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