Passer au contenu

Destiny : faut-il VRAI-MENT jouer au nouveau jeu Bungie ?

Destiny promettait d’être l’événement vidéo-ludique de cette rentrée. Entre espoir et déception.

Destiny démarre avec une très forte première impression.

Et ce n’est pas à cause de Bungie, créateur que le jeu partage avec les mythiques Halo, ou le nombre impressionnant de jeux écoulés quelques semaines après son lancement. Non, Destiny impressionne par la richesse de son univers.

Un univers riche comme Star Wars, mais…

Les personnages, les lieux, les vaisseaux, les mythologies locales… vous avez l’impression d’être catapulté « a long time ago, in a galaxy far away ».
En effet, on a le sentiment de plonger corps et âme dans un univers à la Star Wars.
La musique, de très bonne facture, contribue également à l’immersion totale dans ce Destiny.
Vous commencez par créer votre personnage en choisissant sa classe : titan, chasseur ou arcaniste et son origine : humaine, extra-terrestre, ou robot, puis chacun des éléments de son corps (visage, cheveux, signe distinctif,…)
Le jeu débute par une sublime séquence d’introduction très cinématographique qui se déroule sur Mars, lors de la première expédition habitée.
Là nous découvrons le Voyageur, un astre étrange qui amena un âge d’or pour l’humanité : où la vie était désormais possible sur d’autres planètes comme Venus ou Mercure et où les hommes vivaient trois fois plus longtemps.
Mais ce Voyageur mystérieux avait un ennemi : les Ténèbres. Elles amenèrent la fin, mais aussi un nouveau commencement.
L’action du jeu débute alors sur Terre, dans un lieu nommé le Cosmodrome, situé vers notre ancienne Russie.
Vous commencerez sans davantage d’informations, avec la certitude d’entrer dans un univers d’une richesse infinie.

… mais une histoire digne d’Hannah Montana

Suivant une progression pas totalement linéaire, vous vous retrouvez entre chaque mission dans votre vaisseau spatial pour choisir votre prochaine destination.
La Terre, la Lune, Vénus, Mars, etc. Chaque planète sera le théâtre d’un certain nombre de missions, optionnelles pour certaines, obligatoires pour d’autres.
Les missions sont généralement introduites par un temps de chargement pendant lequel une voix vous donnera quelques informations supplémentaires sur vos objectifs.
En règle générale : aller à un point et dégommer l’ensemble des ennemis s’y trouvant.
Chaque ennemi tué et chaque objectif rempli vous donne un nombre défini de points qui vont faire évoluer votre personnage et vous permettre d’améliorer progressivement son équipement.
Assez répétitif dans son déroulé, le jeu ne sera pas exempt de challenges. Les missions sont toutes estampillées avec une indication de niveau, et si vous vous attaquez à une mission de niveau 17 alors que vous n’avez atteint que le niveau 15, il vaudra mieux retrousser vos manches pour réussir (ou réaliser d’abord quelques missions secondaires pour améliorer vos points d’attaque et de défense.
Adoptant le fonctionnement classique du First Person Shooter, vous ne verrez que vos mains et ce que vous tenez avec (dans 99% des cas, un imposant fusil-mitrailleur). Pourtant, la vue passera régulièrement à la troisième personne à des moments spécifiques comme : lorsque vous évoluez dans la Tour (lieu neutre, sans combat, où vous pourrez améliorer vos équipements auprès de marchands) ou que vous conduisez votre Passereau (amateurs de Star Wars : pensez au Speeder Bike utilisé par les Rebelles sur Endor).

Un jeu répétitif, mais plaisant

Le jeu est clairement répétitif. Vous choisissez une mission, vous évoluez sur la planète à la recherche d’un point spécifique, vous éliminez tous les ennemis en chemin, vous terminez la mission en éliminant une menace plus imposante (un boss quoi), fin de la mission. Vous faites évoluer vos équipements, vous choisissez une mission un peu plus compliquée, et vous recommencez toutes ces étapes encore et encore.

Immédiatement agrippé par Destiny de part la richesse de son univers, j’ai très vite été mis en face d’un dilemme.
En effet, l’histoire semble rapidement pauvre, un prétexte pour changer de planète et dézinguer du monstre dans d’autres paysages. Les séquences cinématiques se font rares, et vous n’apprenez que très rarement de vrais éléments qui font avancer l’histoire.
Point positif de cet élément négatif : il y a un épais mystère qui flotte constamment dans Destiny, ce qui va tenir votre curiosité éveillée.
Et autant l’absence d’histoire dans un jeu comme Titan Fall n’avait pas grande importance tant l’amusement était immédiat avec un gameplay nerveux et euphorisant, autant les combats de Destiny n’ont pas cette touche de fun pour contrebalancer.

Prêt à abandonner Destiny après quelques heures de jeu, j’ai voulu lui donner une nouvelle chance avant de rédiger mon test. J’ai donc joué encore 1 ou 2 heures. Puis encore 1 ou 2 heures.
Bref, j’ai terminé Destiny (de manière assez surprenante, Destiny est un jeu à la durée de vie assez courte). Sans m’en rendre compte. Cela pourrait être la preuve qu’il s’agit d’un bon jeu. Pourtant, il faut bien se figurer que, contrairement à ce que je pouvais espérer, l’histoire n’a pas décollé soudainement pour devenir intéressante. Le final laisse sur sa faim, et pas du genre : « vivement la suite ! ». Non, il faudra que des efforts soient faits pour qu’un véritable scénario soit offert à cet univers qui ne demande que cela.
Destiny n’est donc pas dénué d’intérêt. Il se laisse jouer. Il donne envie de voir la suite. D’atteindre un moment palpitant qui ne viendra jamais.
Il faut dire que le budget marketing monstrueux déployé par Activision a fait grandir l’intérêt pour ce titre que la firme souhaite imposer comme une nouvelle saga à succès.
Les bases de cette saga sont posées, mais ce premier opus est loin d’être une réussite.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

4 commentaires
4 commentaires
  1. Hola,

    Bonne critique constructive, donc entièrement d’accord avec vous…
    Ce jeu est un “MMOFPS”, du FPS avec des quêtes pour “level up”, améliorer sont “Stuff” en boucle etc…
    Ca me fait penser a World Of Warcraft…

  2. Je suis assez d’accord sur une partie des critiques mais terminer le mode histoire donc arriver vers le niveau 20 n’est en rien la fin du jeu. C’est comme tester Cod sur le mode histoire. L’histoire est assez pauvre mais il ne faut s’arrêter la.
    Tout commence au niveau 20 dans Destiny.
    J’imagine que vous n’avez pas fait de raid ? Encore moins en Difficile ? Vous avez raté quelque chose ! Rien que le raid vaut la peine de jouer à Destiny 🙂 Le raid est l’une des meilleurs experiences de jeu video que j’ai eu depuis treeees longtemps (J’ai 33 ans donc j’en ai vu passer)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *