Jusqu’ici, les deux startups spécialisées dans la e-santé et la prise de rendez-vous en ligne étaient directement concurrentes. Jeune pousse fondée en 2013, MonDocteur avait été fondé par trois français du nom de Thibault Lanthier, Benoît Grassin et Nicolas Klein. Jusqu’à la revente, celle-ci appartenait à ses trois fondateurs ainsi qu’au groupe Lagardère, qui a investi jusqu’à 14,4 millions d’euros dans l’entreprise depuis l’année de sa création. De fait, ce dernier était l’actionnaire majoritaire de la jeune pousse. Lancé en 2013 également, Doctolib est représenté par des actionnaires tels que Bpifrance, Eurazeo ou encore l’entrepreneur Pierre Kosciusko-Morizet, cofondateur du site web PriceMinister.
Le 12 juillet, le groupe Lagardère a indiquait qu’il cédait son pôle e-santé, vendant ainsi MonDocteur à son concurrent, mais se séparant également du site web Doctissimo. De fait, ce dernier sera cédé prochainement au groupe TF1. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public, bien qu’il soit logique que celle-ci n’ait pas dépassé les 60 millions d’euros, valorisation totale du pôle qui appartenait à Lagardère.
Concernant les données personnelles des utilisateurs, Doctolib a tenu à préciser qu’il n’obtenait pas de revenus liées à « la publicité et à la revente de données » et que cela ne serait jamais le cas.
Des projets ambitieux pour Doctolib
Bien que les deux entités aient été fondées la même année, Doctolib avait tout de même dépassé son concurrent, si bien que la startup comptabilisait environ 450 salariés pour 250 chez MonDocteur. Pour ce qui est des médecins présents sur le site, ils étaient 45 000 pour le premier et 10 000 pour le second. Au total, les deux jeunes pousses comptabilisent quelque 20 millions de visites par mois et 55 000 clients, des chiffres impressionnants qui fait de l’ensemble la plus imposante plateforme de prises de rendez-vous au monde.
Pour ce qui est du modèle économique, Doctolib permet aux praticiens de s’inscrire sur la plateforme pour un tarif de 109 euros par mois et par médecin. Les outils offrent aux praticiens la possibilité de gérer facilement leurs rendez-vous tout en diminuant les appels au secrétariat.
À long terme, la startup espère bien créer une marque unique et s’implanter en Allemagne, second pays dans lequel elle ambitionne de s’imposer en quelques années. Pour l’instant, elle comptabilise 60 personnes et couvre les villes de Berlin, Hambourg Düsseldorf, Cologne et Munich. En France, elle souhaite atteindre les 80 000 clients d’ici la fin de l’année.
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