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Dreambox, un distributeur d’objets imprimés en 3D

Un nouveau distributeur a fait son apparition sur le campus de Berkeley aux États-Unis. Il ne distribuera ni des bonbons, ni des barres chocolatées, mais des impressions 3D.

Trois étudiants de l’Université de Californie, Berkeley, ont décidé de mettre en place un distributeur d’un genre nouveau sur leur campus. Appelé Dreambox, l’appareil permettra aux étudiants d’avoir accès à une imprimante 3D. L’objectif est de démocratiser la technologie. Le PDG de Dreambox explique que l’idée est née suite aux restrictions d’accès trop importantes que connaissaient les imprimantes 3D sur le campus.

L’université est en effet équipée de cette technologie mais la priorité est donnée à certains étudiants et l’attente peut durer un mois avant de pouvoir imprimer ce que l’on veut. Dreambox devrait permettre à tout le monde d’expérimenter et de créer son propre modèle. “Exposer les gens à l’impression 3D et ce que cela permet va, je l’espère, encourager les gens à créer leurs propres modèles et résoudre leurs problèmes“.

Pour utiliser ce distributeur, il suffit de vous inscrire via un interface, vous pouvez ensuite soit proposer un modèle que vous allez créer soit sélectionner un objet parmi le catalogue. Un e-mail contenant un code vous sera envoyé quand votre impression sera terminée. Il contiendra un code à entrer qui va vous débloquer un petit casier dans lequel vous attendra votre cher produit. La prestation coûte en moyenne moins de 15$.

Les concepteurs de la machine l’ont bien précisé : leur Dreambox ne servira pas à imprimer des armes. Le système est suffisamment surveillé pour empêcher toute tentative de création dangereuse. Un étudiant a déjà tenté le coup et a échoué. L’interdiction est d’ailleurs précisée dans les conditions d’utilisations.

Pour l’instant Dreambox n’imprime que du plastique et un seul modèle existe mais si la formule remporte un certain succès il est possible que l’on voit ce genre de distributeur se multiplier un peu partout (dans les universités voire dans les centres commerciaux). De plus, une impression à base métal est déjà envisagée, elle permettrait par exemple de concevoir ses propres bijoux grâce à l’imprimante 3D.

(source)

 

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Par : Opera
11 commentaires
11 commentaires
  1. Une très bonne initiative qui permettrait aux étudiants de rendre leurs projets plus concrets ! Et si en plus la création est surveillée (notamment concernant la création d’armes) c’est rassurant.

    Dans un premier temps je trouve que le prix est accessible, mais j’ai l’impression que pendant un long moment l’imprimante 3D sera utilisée de manière aléatoire, juste pour tester. Je n’avais pas entendu l’idée de l’impression en métal, donc merci pour cette information.

    Est-ce qu’il est précisé si la machine pourra donner des impressions en couleurs ?

    1. De ce que j’ai vu dans une vidéo les impressions semblent être des pièces d’une seule couleur unie (plusieurs coloris disponibles cependant).

  2. Merci pour cet article! C’est une bonne initiative de mettre ce distributeur d’objets imprimés en 3D à la disposition des étudiants! Parfait pour leurs travaux et le coût de la prestation n’est pas excessif.

  3. Personnellement cette initiative est certes très bien pour la liberté d’expression mais connaissant les terribles folies meurtrières de différents campus américains je suis un peu craintif quand à l’usage que vont faire les étudiants de cet outil. Les sécurités de l’imprimante ont vraiment intérêts à être efficace.

  4. Le souci majeur des imprimantes 3D actuelles grand public est que le produit qu’elles délivrent est pauvre, peu robuste et moche.
    Bref, il est inutilisable.
    Je ne parle des factories en ligne qui délivrent de vrais produits dans différentes matières. Là c’est du sérieux.
    Partant, je n’acquiert pas ce genre d’engin [*] tant que les modèles les plus populaires ne mettent en œuvre que le dépôt de matière.

    db

    [*] Acquérir est important afin de maîtriser la production (ne pas attendre) et, surtout, ne pas être obligé d’abandonner ses droits de propriété sur les modèles que l’on conçoit !
    L’alternative sont les factories de quartier (une extension des COPYFAC par exemple) dans lesquelles je crois bien davantage : mutualisation des coûts et échanges.

  5. Cette dreambox est une excellente initiative mais je pose tout de même une question. Combien d’objets imprimés peuvent être stockés dans les (le?) casiers à code?

    Admettons qu’un élève tarde à venir chercher son impression, est-ce que ça bloque le système, pénalisant ainsi tout le mode?

  6. Bonjour,
    L’impression à base de métal, ça va vraiment être sympa! J’ai hâte de faire mes bijoux maisons ! Mais ça doit être plus complexe à mettre en œuvre, notamment par rapport à la température de fusion, à moins que le métal soit très particulier.

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