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Elon Musk veut une régulation des réseaux sociaux

Suite à l’affaire Cambridge Analytica qui touche actuellement Facebook, Elon Musk est intervenu et s’est dit favorable à une certaine forme de surveillance publique concernant les réseaux sociaux.

Un danger pour le public

C’est une petite surprise. Elon Musk, que l’on associe plutôt au libre-marché et à la dérégulation du système a donné une interview plutôt étrange. Il a ainsi expliqué qu’il était favorable à une régulation numérique, spécifiquement sur les réseaux sociaux. Il craint en effet sérieusement les dangers de la désinformation sur le public.

“Normalement, je ne suis pas un défenseur de la réglementation et de la supervision, mais c’est un cas où il y a un très grave danger pour le public. Chaque fois qu’il y a quelque chose qui affecte le bien public, il faut qu’il y ait une certaine forme de surveillance publique” explique-t-il ainsi dans une interview au média américain CBS. Il a ensuite développé qu’il ne fallait pas laisser les fausses nouvelles proliférer qu’il fallait “des réglementations sur les médias sociaux dans la mesure où cela affecte négativement le bien public”.

Une prise de position qui ne devrait pas ravir Mark Zuckerberg. Le patron de Facebook qui a passé ces derniers jours face aux élus américains et qui se retrouve de plus en plus isolé sur la scène médiatique. Il a déjà vu le patron d’Apple défendre l’idée d’une réglementation et de nombreuses personnalités ont largement critiqué les méthodes du réseau social.

Qu’en pense Mark Zuckerberg ?

Où en est-il de son côté ? Il y a quelques mois, il n’aurait même pas fallu lui suggérer l’idée qui ressemblait à un véritable anathème. Mais, une fois l’affaire Cambridge Analytica sortie, il a commencé à revoir peu à peu sa position. Dans un premier temps, il s’est ouvert uniquement sur l’aspect publicitaire, afin de rendre moins opaque les processus de ciblage.

Mais, alors que la polémique enfle et qu’il se retrouve complètement cuisiné par les représentants américains, on voit surtout qu’il pourrait bien être forcé de suivre la tendance montante aux USA à savoir une régulation à l’Européenne. On n’y est pas encore mais cela laisse de l’espoir pour notre vie privée…

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4 commentaires
4 commentaires
  1. Tranquille le Elon, fliquer les citoyens pour sauver la “démocratie”.
    Cher Elon si on était en démocratie au lieu d’être “représentés” par des chefs aux pleins pouvoirs il n’y aurait pas de Cambridge Analytica. Ca ne sert à rien de soit disant se battre contre les fakenews, battons nous pour de la démocratie.
    Cambridge Analytica n’est possible que parce que le pouvoir est à vendre.

  2. Pourquoi soi disant ?
    pourquoi ca ne sert a rien ? et comment on se bat pour la démocratie si on laisse proliféré des “news” raciste et insultante ?

    de deux, c’est pas les citoyens que elon veut fliquer, ce sont les fake news de un et de deux, les membres de reseau sociaux, ca diminue la fourchette

    Bref, faut sortir le nez du guidon d’internet et aller prendre l’air jcfrog.

    1. et qui décide de ce qui est juste ou faux? Le ministère de l’information?
      les news racistes et insultantes sont déjà sous le coup de la loi, ce n’est pas ça qui est concerné. De toute façon c’est un combat perdu d’avance. Juste du sécuritaire, inutile et prétexte à augmenter la surveillance de masse.
      Arrête ta frime Elon, fais tes bagnoles et laisse la politique au peuple, merci 🙂

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