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Essai Tesla Model 3 Performance : la berline compacte et sportive qui va tout changer

Alors que les premiers clients européens vont finalement être livrés à partir de mi-février 2019, nous avons pu essayer en avant-première la toute nouvelle Tesla Model 3 version Performance. Et nous n’avons pas été déçus. Ci-dessous, le test et nos essais de cette fameuse Tesla Model 3.

Près de trois ans après sa présentation initiale du 31 mars 2016, la Tesla Model 3, qui a fait couler tant d’encre et soulevé tellement de doutes et de controverses, s’apprête enfin à débarquer en force sur le Vieux Continent. Déjà disponible aux USA depuis fin 2017, puis au Canada depuis l’été 2018, la voiture doit propulser Tesla dans le marché de masse que représente le segment C, à savoir celui des berlines compactes comme les Audi A4, BMW Série 3 ou encore Mercedes Classe C. Nous avons réalisé un test de la Tesla Model 3 Performance.

Quelques exemplaires sont déjà arrivés discrètement et au compte-gouttes sur le territoire européen, et Tesla France m’à offert l’opportunité d’en essayer une en me la mettant à disposition en toute liberté et sans contraintes le temps d’une petite matinée. L’essai de la Tesla Model 3 s’est déroulé sous la forme d’une boucle improvisée dans l’ouest parisien à partir du quartier général de Tesla France à Chambourcy dans les Yvelines.

A noter : j’ai réalisé deux vidéos Live sur Facebook à l’occasion de cet essai Tesla Model 3, que vous trouverez dans cet article. En revanche, je n’ai pas pu trouver de spot intéressant pour faire des photos puisque la région, faite de voies rapides, d’autoroutes et de zones d’activité ne s’y prête pas vraiment. C’est d’autant vrai qu’elle était prise par la neige glacée et que toute excursion sur un chemin isolé pour faire des photos était pratiquement impossible sans risquer de salir ou abimer la voiture. J’ai donc juste fait quelques photos chez Tesla avant de prendre possession de la voiture, que vous trouverez dans la galerie de cet article. Je disposerai de nouveau de cette voiture pour un autre essai Tesla Model 3 dans de meilleures conditions d’ici à deux semaines au cours duquel nous allons tourner une vidéo et faire une vraie séance photo.

Le modèle disponible pour cet essai est la Tesla Model 3 Performance “full specs”, à savoir la version la plus puissante et la mieux équipée, avec notamment ses superbes jantes 20 pouces à bâton, ses gros étriers de freins rouges, son becquet arrière en carbone et sa caisse surbaissée montée sur des amortisseurs plus rigides. A noter également, sa superbe livrée rouge, une option facturée quand même 2600 euros.

Petite déception : sur ces modèles d’essai de la Tesla Model 3, l’autopilot a été désactivé et n’est pas disponible. Cela étant, vu la nature de notre essai, la configuration des lieux, la densité de la circulation et la météo entre neige et verglas, ce n’était peut-être pas plus mal, d’autant que nous connaissons bien le pilote automatique Tesla pour l’avoir déjà testé à plusieurs reprises sur d’autres modèles de la marque.

L’idée ici, au-delà de l’électricité et de la technologie, était de vraiment prendre en main complètement la voiture pour en juger les qualités routières et le confort. Je n’ai pas été déçu, et ce que j’ai découvert est à la hauteur du concert de louanges que je lis et vois depuis plusieurs mois sur les forums, groupes et chaines YouTube des clients et utilisateurs américains et canadiens. Voici mes premières impressions après deux heures au volant, sur départementale, nationale et autoroute.

Design extérieur de la Tesla Model 3

Je ne vous cacherai pas qu’à force de la surveiller, la Tesla Model 3 n’avait plus beaucoup de secrets pour moi. Je l’avais déjà découverte en vrai lors du dernier Mondial de l’auto de Paris, où deux exemplaires étaient exposés sur le stand Tesla, puis au Tesla Store de Lyon où elle fut visible durant quelques jours en décembre dernier. Bref je crois qu’on se connaissait déjà très bien elle et moi. Dans sa magnifique robe rouge en version performance elle en jette toujours autant.

On ne dira jamais assez à quel point les jantes peuvent littéralement métamorphoser le look d’une voiture. C’est le cas ici avec ces roues de 20 pouces à gros bâtons sculptés couleur alu brossé, qui posent vraiment l’auto. La ligne est pure et fluide (aérodynamique oblige) et rien ne dépasse. Quelque soit l’angle sous lequel on l’observe, le charme opère, avec ce mélange de classe “premium” à l’européenne et de sportivité. C’est notamment le cas avec son capot avant court et plat (le moteur avant est sur le train avant et prend très peu de place) laissant beaucoup de place aux passages de roues pour y loger les immenses jantes chaussées de pneus larges à taille très basse. Presque un petit parfum de Porsche sur cette face avant ramassée et sans fioritures. L’absence de calandre renforce le côté unique de la voiture, même si tout le monde n’est pas fan et aurait peut-être préféré une fine et factice entrée d’air comme celle de la Model S. Je m’y suis facilement habitué lors de ce test et essai Tesla Model 3.

Tesla Model 3

Autre caractéristique, le toit en verre « intégral » qui court du haut du pare-brise à la naissance de la lunette arrière, ce qui a pour effet d’habiller la voiture d’une immense surface vitrée couvrant la quasi-totalité de celle-ci, des essuie-glaces avant à l’aileron arrière.

Ce choix esthétique induit cependant deux contraintes : il n’y a pas de toit ouvrant ni de hayon, ce deuxième point pouvant peut-être s’avérer rédhibitoire pour certains utilisateurs car même si le coffre arrière est immense, il ne sera pas possible d’y loger des objets volumineux en hauteur. Dans le chapitre de l’espace de rangement, rappelons qu’à l’instar de ses deux grandes sœurs, la Tesla Model 3 propose également un coffre à l’avant dans lequel il est possible de loger aisément une valise aux normes bagage cabine et quelques autres bricoles.

Bref, comme dans toutes les Tesla, ce n’est pas l’espace qui manque.

https://www.facebook.com/pressecitron.blog/videos/758355474563985/

Design intérieur

La Tesla Model 3 que nous avons eu en test est disponible en deux coloris intérieurs : blanc et noir. Le modèle essayé était noir, ce qui me convenait parfaitement puisque je ne suis pas fan du blanc. L’intérieur est habillé de « cuir » qui n’en n’est pas vraiment puisque pour des raisons d’éthique, Tesla n’utilise plus de cuir d’origine animale dans ses voitures. Rassurez-vous ce n’est pas du skaï ni du simili-cuir kitsch mais un vrai cuir d’origine végétale. Si on ne le sait pas, je doute que l’on puisse faire la différence car le toucher et l’aspect sont les mêmes que celui d’un vrai cuir de vache.

On le sait, Tesla a fait le pari de la sobriété et du minimalisme dans l’ensemble de sa gamme, mais c’est encore plus visible dans la Model 3. Ici il n’y a absolument rien de superflu, rien qui dépasse, puisque les seules commandes « physiques » qui se font en dehors de l’écran sont celles des clignotants et des essuie-glaces via le commodo de gauche et du régulateur de vitesse via celui de droite. Ajoutez à cela les deux molettes contextuelles commandant différentes fonctions selon ce que vous leur assignez (rétros, réglage du volant…) situées sur les branches à gauche et à droite du volant et vous avez fait le tour des boutons.

Tout le reste se passe sur le grand écran central installé en mode paysage au centre du tableau de bord, des commandes de climatisation aux réglages de l’autopilot en passant par la musique, la navigation et même l’ouverture de la boite à gants. Passons désormais dans notre test et essai Tesla Model 3 à l’esthétique extérieure.

Côté design intérieur, on est donc sur du dépouillé qui confine presque à l’ascétique. Une console centrale recouverte de texture « black piano » lisse comme une planche de surf et pas de combiné d’instruments en face du conducteur. Là non plus tout le monde ne sera pas fan. J’avoue que lors de premières présentations de la Model 3 j’étais un peu dubitatif, voire même en mode What the fuck, une voiture sans tableau de bord, pas pour moi. Puis je m’y suis fait et j’avoue qu’à l’usage, après une petite période d’adaptation, c’est plutôt pratique en même temps qu’assez ludique.

Les finitions et les assemblages sont de bon niveau su r la Tesla Model 3 sans prétendre atteindre la qualité de certains premiums germaniques de même segment, mais vu le dépouillement de l’ensemble on est presque sur une autre philosophie, et la qualité est quand même au rendez-vous. Bien sûr, quand vous fermez une porte vous n’avez pas la sonorité unique et longuement étudiée par des acousticiens que propose par exemple une Audi, mais ça se tient.

Tesla Model 3

Au volant

C’est parti pour un tour de grand huit dans les plaines enneigées et glaciales du grand ouest parisien de fin janvier dans le cadre de ces essais la Tesla Model 3. La procédure est toujours la même : pas de démarreur, pas de clé, il suffit d’avoir associé sa voiture avec son smartphone via Bluetooth après avoir téléchargé l’application Tesla et les deux se reconnaissent mutuellement.

Lorsque vous vous approchez de l’auto avec votre smartphone dans la poche, pas besoin de le sortir, celle-ci se déverrouille automatiquement. Idem quand vous en sortez et que vous vous éloignez : une fois à environ trois mètres de l’auto, celle-ci se verrouille en émettant un petit coup de klaxon pour vous prévenir en vous disant au revoir. Le dispositif est complété par une carte au format carte de crédit, noire mâte et frappée du logo Tesla, qui prendra le relais de votre smartphone si celui-ci n’avait plus de batterie ou que par mésaventure vous ne l’avez plus avec vous.

Cette double sécurité permettra également de prêter la Tesla Model 3 ou à une personne de confiance de l’utiliser même si elle n’a pas de carte-clé sous la main, juste avec sons smartphone, à condition toutefois que vous lui ayez fourni vos identifiants de propriétaire pour l’application. C’est un petit plus que nous n’avons pas directement testé lors de notre essai de la Tesla Model 3.

La position de conduite est très bonne, on est bien calé dans les sièges moelleux qui se règlent électriquement en débattement, en hauteur et en maintien lombaire. Le volant se règle également électriquement en hauteur et en profondeur.

Une fois bien installé il suffit d’activer la marche avant en poussant le commodo de vitesses vers le haut tout en pressant sur la pédale de frein, et… rien ne se passe. C’est toujours un peu déroutant au début mais c’est là qu’il suffit de lâcher le frein de la Tesla Model 3 et d’effleurer l’accélérateur pour commencer à bouger. Doucement sur l’accélérateur, la voiture est relativement légère (1847 kg) et extrêmement vive, et ne demande qu’à bondir, dans un silence total à basse vitesse. C’est bluffant, notre essai Tesla Model 3 a pris un nouveau tournant.

La direction assistée et réglée assez ferme, même en mode confort, et assez directe également, même si le rayon de braquage de la Tesla Model 3 ne me parait pas exceptionnel. La voiture réagit à la moindre sollicitation et l’on roule sur un filet de gaz, pardon de watts, en atteignant très vite un niveau de performance dont on n’a conscience que lorsque l’on voit disparaitre très vite les autres voitures dans son rétroviseur. C’est là qu’on réalise qu’on est vraiment dans un autre monde, celui de la surpuissance et de l’hyper réactivité de l’énergie électrique.

Même sans vouloir entrer en mode conduite sportive de la Tesla Model 3 pour ce test, le simple fait de se déplacer d’un point A à un point B avec ce type d’auto est une expérience unique : pas de bruit, pas de frottements, pas de déperdition d’énergie, tout est là au moment où vous le voulez, comme si la propulsion était le prolongement de votre cerveau et de votre pied droit. En fait c’est aussi réactif que si c’était votre propre corps, avec quelques chevaux en plus. Du coup même en ayant le pied très léger vous déposez à peu près tout ce qui bouge. Sans frime et sans même vous en rendre compte.

Et si vous décidez de vraiment vous énerver un peu, alors là même les gars de Fast and Furious déclareront rapidement forfait puisque cette « petite » Tesla Model 3 descend le 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes, une performance qui la situe devant la plupart des voitures de série, à l’exception peut-être d’une ou deux Ferrari, Porsche, Lamborghini ou… Tesla Model S ou X.

Pour vous situer le truc, sachez par exemple que la BMW M850i xDrive Coupé M Performance que j’ai essayée récemment fait à peine aussi bien avec l’un des moteurs thermiques les plus performants du marché, à savoir un gros V8 gavé de deux turbos développant 530 chevaux. La Tesla Model 3 Performance en test développe quant à elle la bagatelle de 450 chevaux, et ils sont tous bien là. Pas mal pour une berline compacte familiale dont le prix de base dépasse à peine les 60 000 euros (contre plus de 150 000 pour la BMW)…

Côté tenue de route, même si je n’ai pas poussé la Tesla Model 3 dans ses limites (qui de toutes façons semblent assez lointaines et difficiles à atteindre), on peut sans risque dire que c’est un sans-faute. La voiture est un kart littéralement soudé à la route qui vire à plat et semble impossible à prendre en défaut. Plusieurs raisons à cela : d’une part l’architecture de l’auto, commune à toutes les Tesla, avec un châssis spécifiquement conçu d’origine pour recevoir en son plancher les batteries, ce qui garantit une répartition des masses idéale et un centre de gravité très bas, a fortiori sur cette version Performance surbaissée.

D’autre part la monte pneumatique large, et enfin la gestion électronique de la répartition du couple et de la puissance, ultra-performante. Ajoutez à cela un empattement assez court et vous avez une voiture incroyablement agile, précise et saine dans ses réactions. J’ai lu à plusieurs reprises sur les forums nord-américains qu’elle était typée « propulsion » dans des conditions de moindre adhérence. Ce qui signifie que la répartition de la puissance entre le train avant et le train arrière est délibérément au profit de l’arrière, qui récupère plus de puissance, ce qui contribue probablement au côté « joueur » de la voiture et à une certaine propension à aimer les drifts. A vérifier lors d’un autre essai de la Tesla Model 3, peut-être sur circuit cette fois, a fortiori lorsque l’on sait que cette Model 3 Performance est dotée en bonus d’un mode « Track » (piste) qui lui confère un comportement de vraie sportive en envoyant un max de watts sur les roues arrières. Du fun en perspective.

Tesla Model 3

On ne peut conclure le chapitre de la conduite sans rappeler l’étonnante gestion de la récupération d’énergie cinétique (plus simplement appelée frein moteur) qui est inhérent à la propulsion électrique. Une caractéristique que nous avions découverte et apprivoisée lors de nos précédents essais du Model S et X, et qui est également présente dans la Model 3 que nous avons eu en test.

Après un petit temps d’adaptation, le frein moteur Tesla est tellement puissant que vous ne freinez pratiquement plus jamais au volant de ces voitures, sauf dans les cas d’urgence. Un avantage en termes économiques, car vous n’usez pas les freins, et en termes écologiques également, puisque vous n’émettez pas de particules fines issues des frottements dans le système de freinage. Good point pour cette Model 3 lors de nos essais.

https://www.facebook.com/ericdupin/videos/10155727753477610/

Confort et vie à bord de la Model 3

Ce qui est étonnant avec cette Tesla Model 3, c’est le contraste entre le minimalisme apparent de l’habitacle et la pléthore d’équipements et fonctionnalités disponibles. Pour s’en convaincre il suffit de prendre le temps de faire un tour des menus disponibles sur l’écran à travers l’excellente (et désormais très fluide) interface utilisateur.

Vous voulez des sièges chauffants ? C’est possible. Et pas seulement les sièges avant mais les cinq places, réglables individuellement sur trois niveaux de chauffage. Vous voulez les commandes vocales pour lancer la navigation (via Google Earth) ou Spotify ? Disponibles aussi. Vous voulez régler l’assistance de la direction ou la force du frein moteur à récupération d’énergie ?

Pas de problème, un tap sur l’écran de la Tesla Model 3 est c’est fait. Sachez également que la dernière version du système informatique de la Model 3 équipe la voiture d’une « dashcam » (caméra embarquée) utilisant l’une des huit caméras de la voiture pour filmer la route en permanence à la demande, gardant en mémoire sur une clé USB un enregistrement des dernières minutes de déplacement. Éventuellement utile en cas de litige avec un autre usager de la route.

Autres fonctionnalités disponibles ou à venir dans les prochains jours, que nous n’avons pas pu voir lors de ce test de la Tesla Model 3 : le mode « Summon » qui permet de télécommander la voiture à distance, par exemple pour la garer ou l’appeler, et le mode « Sentinelle » qui permet à la voiture en stationnement de surveiller son environnement et de prévenir son propriétaire en cas de mouvements suspects à proximité.

En fait, dans la Tesla Model 3 tous les équipements que l’on trouve souvent en option dans d’autres marques sont de série, et il serait trop long d’en dresser la liste. Tout cela participe au confort d’une voiture qui ne demande qu’à avaler les kilomètres en toute quiétude. Pour ces essais de la Model 3, nous avons été séduits.

Côté confort, une remarque cependant, qui concerne l’environnement sonore. Lors de ce roulage j’ai été frappé par le fait que les bruits de roulement sont assez présents dans l’habitacle. La faute aux jantes de vingt pouces chaussées de pneus taille basse, mais également à une isolation phonique un peu en-deçà de ce à quoi nous sommes habitués dans des voitures de même catégorie et de même gamme de prix (thermiques, donc).

Autant on n’entend quasiment aucun son de moteur, autant à partir de 70 km/h le bruit de roulement commence à être assez présent dans l’habitacle (en fonction du revêtement aussi). Moi qui suis habitué à l’isolation très poussée des Audi par exemple, j’ai été surpris. Il faudrait tester avec un appareil spécialisé, mais je ne serais pas surpris qu’à 90 km/h le niveau de décibels produits dans l’habitacle une Model 3 Performance soit supérieur à celui d’une Audi A4 TDI. Il faudrait cependant faire aussi le test avec une Tesla Model 3 « Standard » chaussée de jantes 19 pouces avec des pneumatiques moins fermes et moins larges afin de voir s’il y a une différence.

Informatique et connectivité

C’est connu, toutes les Tesla sont connectées nativement au réseau 4G, ce qui leur permet de proposer différents services en ligne, et aussi de recevoir régulièrement des mises à jour « over the air » comme votre smartphone. L’application mobile Tesla offre nombre de services complémentaires. Outre le fait de transformer votre smartphone en clé de contact comme nous l’avons vu plus haut, l’app permet aussi de gérer la climatisation de la Tesla Model 3 à distance.

Vous êtes au restaurant et il fait froid dehors ? Qu’à cela ne tienne, vous pouvez préchauffer l’habitacle de votre Tesla sans vous lever de table à l’aide de l’app. Encore un point positif dans notre essai Tesla Model 3. Mieux, non seulement vous pouvez choisir la durée et la température de chauffage, mais vous pouvez également activer le chauffage des sièges, en choisissant lesquelles des cinq places vous souhaitez chauffer.

Pas de panique, ceci consommera très peu de batterie, tout au plus deux ou trois pour cent pour un gros quart d’heure. Et il fera chaud quand vous monterez à bord. Ce qui vous permettra de profiter des nombreux Easter eggs cachés dans l’interface de gestion de l’écran, comme le Mode Romance (animation de feu de cheminée en plein écran) ou encore les coussins péteurs… Cela peut paraître être un peu gadget sur ces Tesla Model 3, mais cela contribue aussi à son charme.

Conclusion de notre test Tesla Model 3

Avec la Model 3, Tesla joue très gros en rentrant de plain pied dans l’arène de la grande série, et va très probablement bousculer tout un pan de l’industrie automobile, dont les chiffres montrent l’ampleur de la déflagration en cours. Belle, performante, bien finie et suréquipée, la Model 3 est une réussite sur la plupart des aspects, et il est fort à parier qu’elle va faire fortement tourner les têtes en Europe dans les prochains mois. Notre test et nos essais Tesla Model 3 nous ont convaincu.

Il reste au constructeur californien à tenir toutes ses promesses, et notamment à produire et proposer sans trop tarder la version qui était au centre de sa promesse, à savoir une Tesla Model 3 à 35 000 dollars pour démontrer qu’il est capable de franchir le cap crucial qui sépare le segment du luxe “confidentiel” du marché de masse.

J’aime

  • Le look, la ligne
  • Les performances hors du commun
  • Les qualités routières et l’équilibre du châssis
  • Les équipements et la high tech embarquée
  • L’espace intérieur et de rangement

J’aime moins

  • Une finition encore perfectible
  • Pas de hayon
  • Pas de coffre à ouverture électrique
  • Le filtrage perfectible des bruits de roulement

Modèle essayé :

Model 3 transmission intégrale Dual Motor Performance
Portée 530 km
450 chevaux
250 km/h
0 à 100 km/h en 3,5 secondes
Coloris multicouches rouge
Pack Performance
Jantes Performance 20″
Freins Performance
Diffuseur arrière en fibre de carbone
Pédalier Performance
Intérieur entièrement en noir Premium
Prix : 64 300 euros + 2 600 euros pour l’option peinture rouge multicouches

Voici notre test de la Tesla Model 3 en vidéo :

Et vous, avez-vous fait un test de la Tesla Model 3 ? Vous a-t-elle convaincue ?

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35 commentaires
35 commentaires
  1. La voiture essayée vaut 73.000 € en France ! pas sûr qu’elle “va tout changer” avec un tel tarif…L’arlésienne à $35.000 ça fait 3 ans qu’on en parle, c’est toujours “pour bientôt”.

    1. La version à 53 000 euros offre les mêmes prestations (traction intégrale, tenue de route, sécurité au top, intérieur superbe, etc.) avec même une autonomie supérieure ! Le seul avantage de la version essayée est une accélération de 0 à 100 km/h en 3,5 secondes contre de mémoire 4,8 pour le modèle à 53 k€. La vitesse de pointe est également inférieure dans le modèle à 53 k€, tout en restant largement au dessus des 200 km/h.

      Pour ce qui est de la version 50 kWh (“à 35 000 USD”) Tesla a annoncé que pour le moment il faudrait la vendre à perte mais que ce sera possible avant fin 2019. Néanmoins d’ici quelques mois nous verrons arriver en Europe les configurations déjà en vente aux USA, avec probablement 5000 € de moins si on peut se passer de la traction intégrale, encore 5000 € de moins si on peut se passer du “pack premium”, et probablement encore 5000 € de moins si on peut se contenter de 65 kWh (version dite “mid-range”).

      Alors oui, ça va tout changer. Et les constructeurs européens ferait mieux de le réaliser rapidement si ils ne veulent pas terminer comme la sidérurgie ou les chantiers navals. Et je ne parle pas seulement des constructeurs de VE car Tesla a toujours été clair sur le fait que leurs concurrents ne sont pas VE des constructeurs historiques mais les véhicules à mazout qui se vendent encore par centaines de millions chaque année et qui nous empoisonne littéralement.

    2. Certes, mais le premier prix commence à 53300 euros, pas 73000, et même à ce tarif la Model 3 a déjà complètement bouleversé le marché sur son segment aux US où elle est dispo depuis plus d’un an. Sur le segment berline compacte la Model 3 est en tête des ventes, toutes catégories, ce qui inclut les thermiques et les hybrides.

  2. Est-ce que la Model 3 est capable de ce conneter à un réseau Wifi lorsque la 4G n’est pas disponible ?
    Je pose cette question car j’ai du Wifi dans mon box situé au 2ième sous-sol mais pas de 4G…
    Donc si je veux pouvoir me connecter à la voiture il faut qu’elle puisse se connecter à mon réseau Wifi.

    1. Je sais que pour les grosses mises à jour ça passe par le wifi, donc la voiture est bien capable de se connecter à internet en wifi. Par contre je ne sais pas si c’est le cas aussi pour les autres services, comme par exemple lancer le préchauffage depuis son téléphone ou encore surveiller la charge de la batterie. En tant qu’informaticien je dirais que dès lors que la voiture est connectée au réseau (en l’occurrence wifi) il n’y a pas de raison que tout ne passe pas par là !

  3. Belle présentation, une remarque concernant la sensation de bruit de roulement dans l’habitacle, le phénomène est en partie du au toit de verre qui n’absorbe pas le bruit.

  4. Bonjour, on sent que le fan boy est bien présent. Et que l’esprit critique est en prison.

    Travaillant pour 1 de nos 2 constructeurs français, nous avons disséqué la voiture.
    Il y a des supers idées d’architecture notamment électrique(2 centres de contrôle gérant chaque un 1 côté du véhicule)

    Il y a aussi des choix de finition dignes de nos 208 et Clio voir Dacia…

    Pour l’avoir conduite Le pari de la fée électrique est clairement là. Mais pour le prix une classe c ou bmw serie 3 ont de meilleurs finition.
    Personnellement, je trouve que contrôler l’ouverture de la boîte à gant à partir de l’écran est étrange si ce n’est dérangent.
    De même liée à l’architecture électrique, le chauffage des sièges arrières est dépendant du chauffage du siège avant. Donc le conducteur doit activé le chauffage de son siège pour que son passager arrière gauche ait le chauffage aussi.

    Autre commentaire, STOP de parler de cuir végétale quand c’est une vulgaire toile ciré ou Skaï. C’est une fraude !! Le cuir est légalement issu d’un animal. Il y a un règlement UN très clair là-dessus. Un cuir végétal est une peau animal tannée avec des produits végétaux (cf ctc Lyon) . Tesla utilise juste un Skaï comme Vuiton ou comme PSA ou… Lada.
    Parler d’éthique connaissant Elon est juste une blague. Il a juste flairé le coup marketing et le coût en monnaie. Le Skaï coûte 2x moins chère que le cuir au metre carré et les vegan ont un orgasme.

    Bien à vous.

    1. Bonjour,

      j’ai commandé (après l’avoir réservée il y a 2 ans) la modèle 3. J’aurais volontiers acheté un VE français à la place mais voilà il n’y a AUCUN véhicule français permettant de n’avoir qu’une seule voiture dans le foyer tout en roulant électrique. Même au niveau européen l’I-Pace et l’e-Tron ont une polyvalence limitée pour un prix largement supérieur. Du coup toutes vos critiques tombent à plat, tant sur le véhicule que sur Elon Musk. Quant au “cuir vegan” tout le monde sait bien que ce n’est pas du cuir, mais ce que vous ne semblez pas comprendre c’est que pour beaucoup d’acheteurs c’est un plus. Si les décideurs de PSA étaient un peu plus malins ils proposeraient aussi cette option. Quant à parler de fraude, je pense que les champions du diesel cancérigène que sont les constructeurs européens feraient mieux de faire profil bas.

      Cordialement aussi.

      1. Pour le diesel cancérigène faut se détromper une voiture électrique n’est pas à 100% écologique car la conception de la batterie est tout autant cancérigène que le diesel.

    2. Le simple fait que vous me qualifiiez de fanboy vous discrédite complètement. Prenez le temps de lire un peu tout ce que nous avons publié dans la rubrique auto ici avant d’émettre ce genre de jugement à l’emporte pièce.

      1. On est d’accord et j’avais commenté un de vos précédent post sceptico-critique sur la Model 3. Ravi que vous ayez apprécié cette prise en main, même s’il reste encore des points de progression indéniables …. mais aucun autre constructeur n’arrive à faire mieux sur tous les points … pas même les Allemands 😉
        Quand aux constructeurs Français, Peugeot traîne des pieds et Renault, avec sa logique “Cost Killing” propose une Zoé cohérente pour les milieux urbains, mais surfacturée pour ce qui est livré.

    3. Ahahah !!!! Cuir végétal ou simple skaï perso je m’en fiche c’est un détail, pourvu que ça roule bien. Par contre, vous n’avez pas honte quand vous présentez l’Ami-One au public ? Oui, vous savez, la voiture style Fisher Price. Le design est juste à vomir, c’est max 40 km/h, 100km d’autonomie. Et surtout, si vous me retrouvez l’ingénieur qui a pondu un déverrouillage des portes avec un QR code… Non mais QR code sérieux (bienvenue en 2004)!!! Vraiment, ils sont carrément à l’ouest chez PSA et visiblement pas à jour sur les nouvelles technos. Quand on est aussi mauvais et qu’on ose sortir des trucs pareil, on casse pas les autres.

    4. L humour de la situation je tiens a redire pour les fanboy franchoulards que hors hexagone qd l on arrive avec une francaise c est pas le mot félicitation ou chouette c est plus condoleance ou puree ta boite donne des caisses de merde ,etc bref c est percu pour du bas de gamme . Meme une espace initiale

      Psa en belgique a un fort pouvoir de pénétration en caisse de societe pour les periodes d essais apres c est du VAG vu qu une audi a4 ou une Superb se revend presque au prix d une 508 neuve

      Niveau finition,ma femme roule en c4 picasso 2016 finition shine ca laisse reveur niveau qualite pour un truc hors promo vendu 28000 €, et d ailleurs ma douce et tendre vient de profiter du salon pour se prendre une volvo …
      Moi perso je suis tres tres content de ma tesla X meme si oui c est une finition a l americaine , sur que c est pas au niveau d une audi ou volvo… se serait plus niveau d une renault initiale …la tenue ds le temps en plus

      Par contre je rejoins pour le coup du cuir pour vegan qui refusent de tuer un boeuf mais trouvent logique de detruire l écosystème equivalent a l IDF pour sortir le petrole pour leur cuir vegan

    1. Tant mieux pour vous si vous avez ri, c’est toujours bon pour la santé 🙂
      Cela étant pas sûr que votre rire soit justifié : 1847 kg pour une voiture électrique est une sacrée performance.
      Si on compare avec une voiture de même puissance et de même gabarit, une Audi A4 RS4 par exemple est à 1790 kg.

  5. Superbe reportage et présentation, propriétaire en autre d’une 911 997 carrera s cabriolet, je vais normalement recevoir ma TM3 blanche jantes 19″ donc pas la performance mais la version 351ch dans environ 15 jours (précommandé le 20/04/2016) qui certainement me séduira comme vous. Bonne route !

    1. Je sais que c’est parfois trop demander, mais si vous aviez pris la peine de lire l’article jusqu’à la fin vous auriez vu que l’autonomie est indiquée : 530 km pour le modèle essayé.

  6. 3 volumes – 4,70 m – 1,8 tonne – un design moyen – des performances exceptionnelles.
    Pour 73 000 € avant bonus.

    En France :
    Les 3 volumes – 4,7 m et plus, c’est 1% du marché.
    L’électrique, c’est 2% du marché.
    Les plus de 60-70 k€ c’est 5% du marché : la 1° marque prémium – Mercedes – est classée 10° avec 3% de part de marché. Et les 3/4 de ses ventes ne sont pas des véhicules premium …

    Pour toutes ces raisons il y a très peu de chance qu’une Tesla M3 à 70k€ fasse un carton en France en terme de volume.

    N’oublions pas qu’une Tesla S valait 70 k€ il y a 5 ans (le même prix qu’une M aujourd’hui …) et Tesla n’en a jamais vendu plus de 800 par an en France (chiffre très faible).

    1. Une Tesla Model 3 à 70k ne fera pas un carton mais cela n’empêchera pas qu’elle va (et a déjà) révolutionné son segment. D’autre part, le prix commence à 53300 euros et les prochaines versions vont descendre probablement sous les 45000 euros. La Tesla Model 3 est sortie il y a seulement un an aux US avec des taris identiques et elle est déjà numéro un des ventes là-bas, toutes catégories confondues (pas seulement électriques).

  7. Bonjour,

    Je rejoins un collègue du dessus concernant le prix qui est malheureusement toujours trop élevé. A l’inverse de certains commentaires je dirais : très bon reportage, très complet. Merci.

  8. Bonjour
    Peut on savoir pourquoi sur tous les essais réalisés par la presse française aucun ne comprenait l’à utopiste ?
    La réglementation française ne l’autoriserait pas ?
    Dans ce cas 5000 euros pour rien, ça promet des jours mouvementés

    1. Je suppose que vous parlez de l’auto-pilot ? Bien sûr que les Tesla vendues en France en sont équipées, nous avons déjà publié plusieurs tests de l’auto-pilot Tesla ici. Là il se trouve qu’il n’était pas activé car l’objet de ces essais était une première prise en main de la voiture davantage focalisés sur la voiture elle-même, ses qualités routières, les performances, le confort, le côté pratique etc.

      1. Bonjour
        La nouvelle est tombee: l’auto pilote n’est pas ( encore ) homologué en Europe.je trouvais bizarre que tous les essais présentés par les journaux Francais étaient avec la même voiture et à chaque fois “on verra plus tard”
        On croise les doigts …

  9. Bravo pour ce reportage.

    Très équilibré et très instructif.

    A priori, plutôt convaincu par une modèle 3 long range avec le full auto pilote.

    Les jantes 20pouces au quotidien, je n’en veux plus et mettre 10.000€ pour gagner 1 seconde et perdre en autonomie, bof.

    Encore merci

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