Afin de préserver notre planète, beaucoup de personnes adoptent des habitudes de consommation plus raisonnables : manger moins de viande, se servir de pailles réutilisables, prendre le vélo au lieu de la voiture…
Malheureusement, le réchauffement climatique est une menace qui plane toujours au-dessus de nos têtes. Une étude de la revue Patterns déclare que le secteur du numérique émet bien plus de gaz à effet de serre que celui de l’aviation.
Le numérique, plus polluant que l’aviation
L’informatique pollue plus que ce que l’on peut penser. En effet, les experts affirment que nos appareils électroniques du quotidien dégagent plus de gaz à effet de serre que l’aviation. Ainsi, notre smartphone, notre ordinateur, notre tablette ou encore notre TV en émettent 2,1%.
Ne parlons même pas du stockage de nos données, car c’est encore pire : cela représente 3,9% de nos émissions de gaz à effet de serre. Et l’aviation dans tout ça ? En comparaison, prendre l’avion ne représente “que” 2,5% des ces émissions. Ainsi, la fabrication d’une TV de 11,4 kg est l’équivalent à un aller-retour Paris-Nice en avion.
Les experts à l’origine de cette étude prennent en compte le cycle de vie des appareils, à savoir la fabrication, l’usage et la fin de vie. Les nouvelles utilisations du numérique, comme l’intelligence artificielle ou encore l’Internet des objets, rentrent également en ligne de compte.
Pour vous faire une idée, l’enseignement d’un seul algorithme d’apprentissage automatique dégage 284.019 kg de CO2. C’est autant que cinq voitures sur toute leur durée de vie !
Réduire l’empreinte carbone du numérique rapidement
Le réchauffement climatique est, à juste titre, un sujet important. Ainsi, réduire l’empreinte carbone titanesque du numérique est primordiale. En conformité avec l’Accord de Paris sur le climat, il faut limiter l’augmentation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Pour ce faire, la consommation de gaz à effet de serre du secteur du numérique doit chuter de 42% d’ici à 2030 et de 91% d’ici à 2050.
Malheureusement, à l’heure actuelle, on en est encore loin. Pour réussir à tenir ce pari, il faudrait une concertation politique majeure ou des efforts industriels importants. Autre solution, selon les experts : utiliser l’énergie verte qui permettrait de faire dégringoler cet impact de 86%.
Cela dit, le gouvernement français a conscience ce problème. En effet, en février 2021, il dévoilait une feuille de route pour réduire l’impact environnemental du numérique.
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Je ne vais pas dire qu’il n’est pas important de changer nos habitudes et je comprend qu’on est sur un site relatant de numérique et non d’environnement pur, mais pourquoi ne pas comparer les émissions de CO2 du numérique avec l’industrie textile et aussi celle des produits d’origine animale ?
Parce que une comparaison avec du moins polluant c’est bien, mais avec du beaucoup plus polluant c’est bien aussi, ça permet de se rendre compte des priorités.