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Etude : les salaires des profils sales et webmarketing dans le digital

Pour la première fois, le cabinet Urban Linker s’est intéressé aux profils sales et webmarketing et publie son étude des salaires 2017.

En fin d’année, Urban Linker nous avait proposé pour la cinquième année consécutive son étude des salaires concernant les profils techniques des métiers du web. Cette année, le cabinet de recrutement Urban Linker revient avec une nouvelles étude des salaires consacrée aux profils webmarketing et sales en Ile de France.

A noter que cette étude est unique puisqu’il s’agit de la toute première.

Avant de se plonger dans les chiffres et de les analyser, un mot sur la façon dont l’étude a été réalisée. Sur son site, Urban Linker nous explique que “l’étude a été réalisée grâce aux informations salariales inhérentes aux recrutements effectués, via Urban Linker, par des pure players, des agences web, des éditeurs de logiciels, des startups et des pôles digitaux de grands groupes”. Ces “données collectées ont été pondérées dans une démarche qualificative et empirique, afin d’être le plus fidèles au marché qu’elles illustrent, par l’analyse des consultants seniors d’Urban Linker, experts des métiers du digital”.

Enfin, cette étude “concerne exclusivement les secteurs géographiques de Paris et Île-de-France”.

Les profils marketing séduisent de plus en plus

L’étude s’intéresse tout d’abord aux profils marketings, du Community Manager au Growth Hacker en passant par le Product Owner, et fait un constat simple. Les profils marketings “sont de plus en plus recherchés et sollicités”, boostés par la digitalisation des entreprises mais avec des “disparités” en fonction de l’environnement où ils évoluent.

Urban Linker prend l’exemple d’une start-up qui recherchera avant tout des profils multi-leviers et note “que les compétences sur les leviers d’acquisition payants (PPC) sont particulièrement recherchées et entraînent une majoration des salaires (10 à 15% supérieurs à d’autres spécialisations)”.

L’exemple du Growth Hacker & du Product Owner

Parmi ces profils qui séduisent, celui du Growth Hacker a retenu l’attention. Qualifié de profil “hybride” ce dernier est en “vogue dans les start-ups en forte accélération”.

Sa rémunération oscille entre “45k€ et 65k€ pour 3 à 5 ans d’expérience environ” et un développement des compétences techniques peut lui permettre de prétendre à un salaire élevé selon Urban Linker.

Autre profil très apprécié, celui du Product Owner qui s’est rendu “rapidement indispensable en environnement start-up”. Il est également un “maillon essentiel” dans les structures de tailles moyenne (30 à 40 employés minimum) et son profil plutôt rare lui donne droit à un salaire “assez confortable”. De l’ordre de 38k€ à 50k€ pour un profil jusqu’à 3 ans d’expérience et de 50k€ à 65k€ pour un profil avec 4 à 8 d’expérience. Là encore, des compétences techniques, en développement notamment, peuvent permettre de prétendre à un salaire “un peu plus important que la moyenne”.

Urban Linker estime que la montée en puissance de ces deux métiers s’explique par la concurrence “de plus en plus féroce” dans l’univers start-up où le “besoin de résultats est quasi immédiat (course à la levée de fonds)”.

Malgré une hausse des recrutements des profils webmarketing ces dernières années, certains métiers connaissent une “baisse des demandes de la part des entreprises”. Les postes qui requièrent des compétences en “emailing se retrouvent par exemple dans le périmètre de postes orientés CRM au sens large” tandis que les métiers touchant l’affiliation connaissent “une forte baisse des besoins”.

Sans surprise, cela se ressent au niveau de la rémunération avec un salaire compris entre 28k€ et 33k€ pour profil junior de Responsable Affiliation et 40k€ à 45k€ pour un profil plus confirmé (entre 3 et 8 ans d’expérience).

Le cas des social media managers

Sans surprise, leur nombre “est en forte croissance” depuis que l’e-réputation a pris une importance particulière pour les entreprises mais le métier se démarque. En effet, l’étude a mis en avant “que les community managers ne font pas toute leur carrière à ce poste” pour deux raisons majeures.

Tout d’abord, la rémunération atteint un plafond autour de 45k€ et les CM préfèrent “se réorienter vers d’autres postes marketings offrant un périmètre plus large”. Résultat, ils travaillent rarement plus de 8 ans sur la partie social media.

Voici les salaires des profils webmarketing :

Les profils sales : des différences en fonction du secteur et de la taille de l’entreprise

Les profils sales composent le pole commercial d’une entreprise et celui-ci dépend beaucoup de la taille de l’entreprise mais aussi du secteur dans lequel elle évolue.

Essentiellement réalisée à destination des start-ups, l’étude d’Urban Linker s’intéresse principalement à ce type d’entreprise qui se distingue par son besoin de flexibilité.

Cela se traduit par la recherche d’un “profil pluridisciplinaire capable d’imaginer, détecter et utiliser les différents leviers et canaux digitaux pour parvenir à ses objectifs”. Ce profil 360 doit donc être opérationnel dans plusieurs domaines et on le retrouve le plus souvent sous le nom de Business Developer.

Issu d’une école de commerce avec un Bac+5 en poche, il sera particulièrement sollicité s’il peut revendiquer 6 mois à 2 ans d’expérience dans le secteur du digital. Sa rémunération est alors estimé entre 35k€ et 45k€, variable inclus.

Dans des secteurs plus techniques (programmatique, API, application mobile, Business Intelligence, Data, SaaS, IoT, etc.), un commercial peut prétendre à une rémunération qui varie entre 60k€ et 75k€ (entre 3 et 5 ans d’expérience) et entre 80k€ et 110k€ pour un profil avec 5 à 10 ans d’expérience.

Enfin, on retrouve également des Account Managers au sein des start-ups avec au moins 5 commerciaux. Ces derniers ont une rémunération estimée à 30-37k€ pour un profil junior et jusqu’à 50-60k€ pour un profil senior.

Voici les salaires des profils sales :

L’émergence du Country Manager

On termine cette étude avec un mot sur les Country Managers. La hausse continue du nombre de start-up entraîne un besoin de ce type de profil et “leurs positions stratégiques dans l’entreprise ainsi que le nombre d’année d’expérience nécessaire leur confèrent donc un salaire attractif”. Un Country manager junior en start-up, pourra ainsi commencer avec un salaire entre 45 et 50 k €. Après 8 ans d’expérience sur ce type de poste, les salaires peuvent aisément dépasser les 100K € annuels.

Voici les salaires des Country Manager :

Que faut-il retenir ?

Cette première étude permet d’en savoir un peu plus sur un marché en perpétuel développement et de voir les évolutions des métiers webmarketing et sales en passant par le job de Country manager.

On retiendra tout d’abord la disparation de certains profils (métiers liés à l’emailing notamment) et l’émergence de nouveaux profils. On pense notamment aux Growth Hackers mais aussi aux Product Owners dont les rémunérations sont plus importantes que celles des postes plus classiques.

Les profils recherchés ont aussi tendance à varier entre start-ups et grands groupes. La start-up se tournera davantage sur des profils sales et webmarketing multi-leviers tandis que les grands groupes privilégient les profils plus spécialisés.

Enfin, on retiendra l’émergence du métier de Country Manager. Qualifié de “couteau suisse”, il bénéficie grandement de la hausse continue du nombre de start-ups et peut prétendre à un salaire attractif (plus de 100k€ après 8 ans d’expérience).

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’étude des salaires des métiers sales et webmarketing sur le site Urban Linker :

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Par : Opera
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