Annoncée au mois de janvier par une courte bande-annonce, la série nostalgique est enfin prête pour un binge-watching en règle. Littéralement traduit comme « Tout craint ! », Everything Sucks! narre l’histoire de deux petits groupes d’amis qui se rejoignent pour créer un club d’audiovisuel et espérer séduire les filles de leur école. Située dans le lycée Boring (littéralement « ennuyeux ») en Oregon, l’action traite de sujets comme le premier amour, la découverte de la sexualité et des sentiments ou encore les nouvelles amitiés.
Après Stranger Things, Everything Sucks!
Si les personnages de Everything Sucks! sont un peu plus vieux que ceux de Stranger Things, l’histoire s’inscrirait presque comme une suite logique. Là où la première saison de Stranger Things se passait dans les années 80, le voyage temporel continue et nous amène directement dans les années 90. Avec des séries de ce type, nul doute que Netflix vise avec précision la fibre nostalgique d’une bonne partie de ses utilisateurs. Lors de ce retour en 1996, certaines générations se rappelleront en souriant qu’il était impossible d’avoir une connexion Internet correcte et qu’il fallait utiliser des crayons à papier pour rembobiner rapidement sa cassette audio. Comme Netflix l’avait déjà fait sa précédente série, Everything Sucks ! reprend tous les codes propres à l’époque. Les modes sont discutables, les jouets sont faits de cocottes en papier et l’audiovisuel se compose principalement de cassettes vidéo et de lourdes caméras.
Bien que Everything Sucks ! partage de nombreuses caractéristiques avec le genre de la comédie, la série est aussi émouvante et juste. Sur fond de Blues Traveler et de Cranberries, l’histoire est avant tout celle d’une bande de copains qui souhaitent trouver leur place dans leur environnement quotidien.
La première saison est composée de 10 épisodes d’une vingtaine de minutes chacun.
📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
Sympa, mais pas transcendant . Les personnages ne sont pas assez attachants, plutôt caricaturaux et le politiquement correct règne en maître. Cela dit, ça reste une série plutôt agréable à regarder.
Dans le genre, je préfère de loin la série d’Amazon : Red Oaks, sur les années 80, qui a plus d’ampleur, des personnages plus riches, une écriture et une réalisation bien supérieure.