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ExitReality, une nouvelle expérience de navigation web en 3D

Votre navigateur web, vous le préférez simple et épuré comme un morceau de Chrome, ou juste un peu plus… immersif ? Certes, nous n’assistons pas à…

Votre navigateur web, vous le préférez simple et épuré comme un morceau de Chrome, ou juste un peu plus… immersif ?

Certes, nous n’assistons pas à la première tentative de navigation en 3D, mais jusque-là les expériences se limitaient à offrir une visualisation des pages différente, sous la forme d’un carrousel par exemple, ou dans un style coverflow. Mais les pages restaient les mêmes.

ExitReality propose une approche radicalement différente qui est censée transformer n’importe-quelle page web en univers 3D à la Second Life dans lequel vous vous déplacez comme un personnage qui visiterait une galerie ou un appartement.

Pour réussir cet apparent tour de force, ExitReality nécessite l’installation d’un plugin (en fait un exécutable pour Windows qui s’avère s’installer en tant que plugin dans Firefox, Internet Explorer ou Google Chrome). Celui-ci a pour mission d’aller fouiller dans le code-source de votre page et d’en identifier les différents composants afin de les reconstituer dans une sorte de pièce. Ainsi les images seront-elles collées aux murs, les vidéos pourront s’afficher sur un écran virtuel au fond de la pièce, etc… Une fois celui-ci installé, vous cliquez sur le bouton ExitReality et vous saisissez simplement l’adresse du site que vous souhaitez visiter en 3D, et la moulinette commence à faire son job. Comptez quand même quelques minutes avant de pouvoir circuler à l’intérieur de votre site.

Le point fort de ExitReality réside dans la possibilité qui est offerte de personnaliser son espace 3D, autrement dit d’organiser et décorer son site avec des objets 3D glanés ici ou là sur le web grâce au moteur de recherche 3D inclus, par simple glisser-déposer. Ainsi, à où vous ajoutez un widget dans votre bête page HTML vous pouvez insérer une armoire normande ou un téléviseur dans sa version appartement.

J’ai testé avec Presse-citron et le rendu est… déconcertant, pour ne pas dire très décevant. En gros c’est moche et inutilisable. Mais le service sort à peine d’une version alpha privée et le plus gros du développement reste à faire.

Reste à savoir si la fluidité sera réellement un jour au rendez-vous, et si la structure sémantique des pages web, même les mieux codées, permettra de rendre une visualisation en 3D cohérente et vraiment intéressante. Avant de ranger ExitReality au rayon des gadgets, imaginons aussi les usages qui pourraient en être faits, de la re-composition d’univers virtuels inter-connectés (deux sites partagent un salon commun…) aux applications e-commerce d’habillage d’un simple catalogue web en véritable boutique virtuelle.

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Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
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Par : Opera
17 commentaires
17 commentaires
  1. Aucun avenir se genre de projet 3D,
    Les utilisateurs n’aiment pas perdre du temps.

    La 3D oui mais pas full.
    C’est sympa 10 minutes ensuite ça lourde.

    Enfin bon, il en faut pour tout les goûts.

  2. Cela me rapelle le bon vieux VRML !! Ahh, 1999 ne meurt jamais…

    Mais, @desfossez thomas, comme le dit Éric, réfléchissons avant de ranger ce type de projet au placard. Il y a plein d’applications potentielles.

    Alors pourquoi la 3D rate dans certains cas, et devient indispensable dans d’autres ?

    Les facteurs d’échec d’une fonction comme exitReality qui me viennent à l’esprit :

    – une 3D “imitative”, alors qu’une page web réussi ne copie pas réél. (vous avez déjà vu un tag cloud dans le métro ??).

    – Des fonctionnalités qui deviennent “cachées” par du décoratif. Un vieux jukebox est-il vraiment une métaphore indispensable pour jouer la dernière chanson du groupe ?

    – Une tentative de résoudre la visualisation, la construction, l’interface, l’aspect communautaire, la recherche tout à la fois.

    – Aucun apport informationnel (au contraire peut-être même), et un apport communautaire semble-t-il faible aux pages 3Disées

    – Une 3D “totalitaire”, qui cherche à remplacer la page. A-t-on besoin d’un nouveau Flash ???

    Dans tous les cas, les interfaces permettant de manipuler les objets 2D dans un espace 3D, dites aussi Zoom Interfaces, (comme Metisse sous linux, ou dans une moindre mesure Exposé sous OS X) ont montré que l’on pouvait incrémentalement améliorer les interfaces 2D.

    C’est peut-être là où une jonction peut se faire.

  3. [quote]un exécutable pour Windows qui s’avère s’installer en tant que plugin dans Firefox, Internet Explorer ou Google Chrome)[quote/]
    –> Chrome accepte les plugins ? Il y en aurait déjà de développés ?

    Ca, c’est un scoop ! (ou une coquille 😉

  4. Apparemment il y a de gros soucis au niveau des droits d’auteur et de la bande passante : certains mondes virtuels sont utilisés en faisant un lien direct vers le vrml sur les sites des auteurs, sans qu’ils soient avertis au préalable, et sans indiquer qui est l’auteur… Bref, l’équivalent 3D du hotlinking d’images.

    Plus d’infos ici :
    http://news.hiperia3d.com/2008/09/worst-of-exitreality.html
    et une discussion là :
    http://forum.revemonde.net/viewtopic.php?f=1&t=1664

  5. Le surf 3d alors que l’utilisation du web est informatif et medias…bof.

    C’est surtout un outil pour faire du buzz…
    Mais il est vrai que le surf 3d avec de futures machines à systeme de type hologramme, rien est impossible
    ———————————————
    Le blog officiel des pin up sexy : pinup.over-blog.com/

  6. Mis à part le browser 3D, qui transforme une page 2D en un cafouillis 3D inutilisable, il se pose effectivement un TRES gros problème de mépris des droit d’auteurs.
    En effet, la plétore de mondes 3D accessibles via le site de ER(ror) n’est rien moins que l’utilisation de créations originales d’auteurs sans qu’ils aient même été prévenus.
    C’est grâce a ces créations dont l’usage a été détourné que ER(ror) attire ses millions de visiteurs/jour … (Checkez alexa)
    Suite a de nombreuses protestations de la part des créateurs, ER(ror) essaye de se dédouaner en proposant un disallow de l’indexation des vrml et un blocage de referer… Tout ceci a posteriori bien sûr.
    Ce n’est pas aux spoliés d’agir pour contrer les attitudes malfaisantes, mais bel et bien aux pilleurs de ressources de se renseigner sur les lois de droits d’auteurs avant de commettre leur “oeuvre charitable” car ces ingrats se targuent d’avoir mis à disposition des créations oubliées sur le web.

  7. La courbe Alexa de ExitReality est en train de descendre plus vite qu’elle est montée.
    Les utilisateurs doivent savoir que s’ils puisent une scène dans le stock de ER, ils pourront être personnellement attaqués par un auteur qui n’aurait pas donné son autorisation, peu importe leur “bonne foi” comme c’est déjà arrivé pour des images prises sur des microstocks.
    Tout cela sent la pluie de plaintes DMCA et les Chilling effects.

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