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Facebook censure un contenu du Centre Anne Frank

C’est une simple publication du Centre Anne Frank pour le Respect Mutuel qui a créé la polémique. Une publication Facebook sponsorisée pour alerter sur un problème éducatif aux États-Unis. Seulement 10 États obligent les écoles à fournir un enseignement sur l’Holocauste.

Un problème de nudité

Oui mais voilà. La publication réalisée pour ce post sponsorisé a été bloquée par Facebook. Du côté de Twitter en revanche aucun problème.

Pendant deux jours, Facebook est resté muet. C’est sur le réseau de microblogging que le dialogue s’est finalement noué quand le Centre a apostrophé Facebook.

Vous avez retiré notre post faisant la promotion d’une éducation nécessaire concernant l’Holocauste pour violation des règles de la communauté. Mais, vous ne nous avez pas donné une raison.

Selon The Verge, la raison serait simple. Sur le cliché, des enfants nus et mal nourris sont visibles. Un contenu qui aurait été suffisant pour déclencher le filtrage sur l’âge et la nudité.

https://www.facebook.com/AnneFrankCenterforMutualRespect/posts/10156772115454040?__xts__[0]=68.ARBWE9eJiymBDAzAhHsK1rD3IZ-OBQnQl0bg3oLz9WN9B81r7jBfxO-C4XljJuY-Bywvr93DlXZBEgzNakNVppYwlrnqKMU2GcnKAcaYFTDQ5_atSkZToPiqu8swU_Fv3fuEa0o&__tn__=-R

La question du jugement chez Facebook

Au final, la publication a été autorisée quelques heures plus tard avec des excuses. Facebook reconnaît que l’image possède une certaine importance historique et a donc été restaurée selon ce critère, précise un porte-parole. De façon immédiate, cette affaire interroge sur la composante humaine de la “censure” made in Facebook. Si ce type de contenu pourrait en effet déclencher une alerte automatique, un processus de vérification humain aurait ensuite dû s’enclencher et corriger l’erreur.

De plus, c’est dans le contexte que cette affaire prend toute sa valeur. Après tout, Mark Zuckerberg a annoncé au mois de juillet ne pas vouloir bannir ceux qui nient l’Holocauste afin d’éviter un procès d’intention. “Ce n’est pas le travail de Facebook d’empêcher quelqu’un de dire quelque chose de faux, mais plutôt de combattre les fake news et la mauvaise information qui circulent” a-t-il ainsi expliqué à Recode. A tout le moins, choisir ses batailles serait déjà un bon début…

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Par : Facebook, Inc.
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2 commentaires
2 commentaires
  1. Qu’est-ce qu’on attend pour envoyer d’office ces détraqués sexuels de Facebook (et d’une manière générale tous ceux qui s’étranglent dès qu’on voit de la nudité) se faire soigner?

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