Passer au contenu

Facebook et l’analyse des “migrations coordonnées”

Grâce aux informations que nous fournissons via les champs « ville d’origine » et « habite à », Facebook peut réaliser des études surprenantes sur les flux migratoires dans le monde.

La question revient de façon récurrente : Facebook en sait peut-être un peu trop sur nous. Des informations qui pourraient être exploitées à des fins qui ne sont pas toujours légitimes. En tout cas, le potentiel est là et il est énorme. Par exemple, grâce aux renseignements que nous donnons via les champs « ville d’origine » et « habite à » sur les infos de notre profil, Facebook a pu faire une étude massive de ce que le réseau social appelle la “migration coordonnée”. Pour expliquer cette notion, je vais citer un exemple que j’ai inventé. On pourrait dire qu’il y a migration coordonnée de Paris à Lyon si de toutes les villes abritant des gens ayant Paris comme ville d’origine, Lyon en a plus que les autres. Évidemment, pour de nombreux endroits, la majorité des personnes ayant une ville A comme ville d’origine habitent également dans celle-ci. Facebook s’est surtout intéressé aux cas où il y a réellement migration coordonnée. Le raisonnement lui-même ne considère pas le volume de population qui se déplace mais plutôt les flux de migration coordonnées qui convergent vers une ville. Une ville A ne peut avoir qu’une ville B où la plupart de ses natifs ont migré. Mais une ville B peut être pôle d’attraction de plusieurs villes A, A’, etc.

Dans les pays du tiers-monde, ces flux migratoire de groupe sont dus à des problèmes économiques, sociaux, etc. D’après Facebook, la ville où il y a le plus de flux de migration coordonnée qui convergent est Lagos, suivi d’Istambul, Bogota, Bangkok, Accra, Hyderabad, Kampala, Lima, Chennai et Londres. Cette liste vous étonne peut-être. Selon Facebook, les grandes capitales comme New York ou Paris attirent aussi du monde mais dans ces villes-là, les gens viennent d’un peu partout et les migrations ne sont pas vraiment coordonnées. Malheureusement, Facebook n’a pas (pour le moment) fourni l’intégralité de ces données d’analyse des flux de migration de groupe. Et d’un autre côté, il ne s’agit pas forcément de données exactes étant donné que l’analyse ne tiens compte que des personnes sur Facebook qui ont renseigné les champs nécessaires dans la section infos, sans oublier les gens qui vont volontairement donner de faux renseignements. Mais en tout cas, tout cela nous montre que les données détenues par Facebook permettent de réaliser des analyses exceptionnelles qui ne seraient quasiment pas possible sans.

(Source)

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Facebook
Facebook
Par : Facebook, Inc.
3.7 / 5
140,3 M avis
4 commentaires
4 commentaires
  1. “Malheureusement, Facebook n’a pas (pour le moment) fourni l’intégralité de ces données d’analyse des flux de migration de groupe”

    On pourrait choisir de voir le verre à moitié plein plutôt et se dire que Facebook nous a quand même “montré” un échantillon de ce que les réseaux sociaux à la sauce 2.0 sont capables de faire.

    Quid de Google pendant ce temps-là? Lui qui connaît tout de nous, de nos centres d’intérêts et numéros de mobiles à notre lieu de résidence en passant par la couleur de notre slip (bientôt surement).

  2. Ainsi va pour veux être celle qui n’ont rien compris et qui mettent leurs vrai information… En tout cas pas moi, qui viens d’un département français d’outre-mer dont je ne dirais pas le quel et qui à marqué que je vient de Belgique et qui vit quelque par dans le Rhône et à marqué que je suis a Bronx… Google, Microsoft, Apple, Facebook, Twitter etc… = NSA

  3. Je rejoins Sylvain sur le fait qu’on voit la paille dans l’oeil de FaceBook, là où il y a une poutre dans celui de Google. Qui dit poutre ne dit pas forcément “mal”, mais… La notion d’anonymat devient une blague un peu désuète 😉 j’ai vu passer il y a qques jours un billet sur le traçage de nos déplacements que Google effectue en temps réel, ça m’a fait rire un peu jaune. Je n’ai pas l’URL sous la main, mais peut-être un lecteur suivant pourra nous la donner ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *