Facebook face aux fake news et à la manipulation
C’est un système qui a déjà été testé en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Brésil. Cela fait désormais plusieurs mois que l’initiative a été lancée, annoncée en grand pompe par Sheryl Sandberg, la directrice de l’exploitation de Facebook.
Le réseau social de Mark Zuckerberg mise sur la transparence pour limiter l’ingérence politique sur le réseau social. Les candidats et partis politiques qui veulent faire de la publicité sur Facebook devront s’enregistrer avant de publier les annonces. Celles-ci seront ensuite accompagnées d’un avertissement précisant qui aura payé pour la publicité.
Le réseau social pousse même un peu plus loin la logique en rendant public les archives des publicités politiques, qu’il s’agisse de sujets comme l’immigration, de fiscalité ou bien de la promotion d’un candidat. L’idée est bien de savoir qui cherche à peser sur les débats dans le cadre d’une élection.
Un système qui a déjà prouvé ses limites
Quand on sait que l’homme politique qui dépense le plus sur Facebook est Donald Trump, l’amateur de fake news, on comprend l’importance du sujet pour Facebook. En 2016, il avait dépensé 44 millions de dollars sur le réseau social.
Pour autant, peut-on vraiment faire confiance au système ? Les mid-terms aux États-Unis ont prouvé qu’il n’était pas infaillible. Ainsi Vice avait réussi à se faire passer pour des sénateurs. Les noms de ces derniers se retrouvaient alors accolés à des projets complètement ridicules. Le média expliquait que le processus de validation c’était fait en quelques minutes.
Pour la version du système qui sera lancée en Europe, le réseau social se serait directement inspiré de la loi sur la manipulation de l’information, souhaitée par Emmanuel Macron. En vue des élections européennes, Facebook va mettre en place un “centre des opérations” en Irlande.
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