Passer au contenu

Flayr : la start-up qui vous fait faire du lèche-vitrine depuis votre canapé

Flayr, leader du discovery shopping en France, lance son application pour iPhone & Android.

Olivier Cotinat, COO de Flayr, se rappelle son espoir lors de l’émergence du e-commerce : une expérience de shopping qui s’adapte aux goûts et à l’historique de chaque acheteur. Il avait ce désir de voir disparaître le parcours d’un supermarché (ou pire, d’un Ikea) qui vous oblige à visiter l’ensemble des rayons avant d’arriver à l’abat-jour que vous vouliez acheter.

Avec la pléthore de sites de e-commerce, il était probablement devenu encore plus difficile d’identifier les sites où acheter d’après ses goûts, et on se retrouvait de nouveau dans le schéma Ikea à parcourir des “kilomètres” pour acheter un produit. Olivier devinait les contours d’une technologie à mi-chemin de ce choix pléthorique, et d’une sélection ultra-personnalisée d’après l’utilisateur.

Qu’est-ce que Flayr ?

Flayr, c’est donc la réponse d’un ingénieur au shopping. C’est la mise en place d’un algorithme brassant ce que vous “likez” sur Facebook, les vidéos que vous regardez sur YouTube, vos comportements et la fréquence d’achats, …

En tout, ce sont 60 paramètres qui sont aujourd’hui utilisés pour présenter des résultats personnalisés aux utilisateurs. Il n’y a d’ailleurs pas de réponse absolue et ils doivent adapter l’algorithme d’après le profil de l’utilisateur (ce qui fait partie de leur “secret sauce“). Flayr souhaite s’installer dans la durée et a très vite assuré ses utilisateurs de la confidentialité des données… elles ne seront jamais revendues et uniquement utilisées pour améliorer l’expérience utilisateur de chacun.

La start-up française a très vite rassemblé 800.000 membres qui se sont principalement retrouvés sur Flayr pour découvrir des objets mode, déco & high-tech.

Suite des événements, une levée de fonds de 5 millions réalisée majoritairement auprès d’acteurs américains. Il faut dire que Philippe Huysmans, CEO de Flayr, (un ancien VC qui a vendu sa boîte à Microsoft avant d’opérer en tant que Directeur du mobile commerce pour MS EMEA) permet à la start-up française d’avoir un pied dans la Silicon Valley.

L’évidence mobile

Flayr, c’était une version web loin d’être parfaitement optimisée pour le mobile… et pourtant, 40% des interactions (ou Flayr) étaient réalisées via ce biais. Les habitudes des consommateurs changent, ils veulent pouvoir parcourir les produits depuis leur canapé, depuis le siège de leur train, au moindre temps mort de leur journée.

C’est pour cela que la décision était relativement simple à prendre. Même si le taux de conversion est loin d’être assuré (avec des sites marchands rarement optimisés), les usages des utilisateurs étaient trop pressants en ce sens pour attendre plus longtemps : les versions iPhone & Android  sont lancées depuis moins de 24 heures.

Le moment idéal pour télécharger l’application et essayer ce service on ne peut plus prometteur.

  • Télécharger Flayr sur Android
  • Télécharger Flayr sur iPhone

 

Nous avons d’ailleurs la chance de pouvoir compter sur Olivier Cotinat comme intervenant sur J-1∞, l’événement organisé le 27 Mai prochain par Presse-Citron. Il y parlera de Lean Startup, un sujet qu’il connaît bien pour l’utiliser chez Flayr, mais aussi pour donner des cours à ce sujet dans les prestigieuses universités de Stanford & Berkeley.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

1 commentaire
1 commentaire
  1. N’est-ce pas “un peu” le concept de Neeed, (ou vice-versa), algorithme en plus ? Avec la “contrainte” de devoir être actif sur Facebook ou de passer des heures sur Youtube ?
    Avantage au site de Patrice Cassard en ce qui concerne l’aspect visuel.
    Cela dit, je ne vois pas le plus apporté par ce genre de site par rapport à un bon comparateur de prix.

    P. S : fatigante cette pub, qui se lance après un simple survol de souris. Je comprends le besoin du “patron” de faire entrer un peu d’argent dans la caisse, mais là, c’est un peu fort …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *