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Fleur Pellerin, ministre de l’économie numérique, désapprouve les agissements de Free

Alors que Free tente de faire pression sur les deux opérateurs qui travaillent actuellement sur une mutualisation de leurs réseaux mobiles, le ministère de l’économie numérique fait savoir qu’il s’oppose à ces pratiques.

La semaine dernière, une lettre de Free était révélée au grand jour. Celle-ci, rédigée par, Maxime Lombardini, directeur général d’Iliad, montrait la volonté de Free pour faire partie de la future alliance entre Bouygues et SFR. Plus qu’une simple demande cordiale, la missive insistait et elle sous-entendait qu’en cas de refus, une action en justice était fortement possible. “”Un accord entre deux des trois opérateurs de réseaux mobiles historiques qui ne prévoirait pas l’accueil du quatrième opérateur nous semblerait être un facteur de déstabilisation majeur. De plus, un tel accord pourrait être juridiquement critiquable“. Cette manière de procéder – et de mettre la pression – n’a visiblement pas plu au cabinet de Fleur Pellerin, notre ministre de l’économie Numérique.

Nous ne sommes pas d’accord avec Free. […] Nous voulons que cette alliance se fasse“, explique l’entourage de la ministre. Cette dernière estime que le partage des réseaux mobiles est la “seule solution pour éviter une concentration du marché à trois opérateurs“. L’arrivée de Free sur le marché des opérateurs mobiles a été un vrai choc pour les trois opérateurs historiques (Bouygues, Orange et SFR) et il semblerait que la solution de l’alliance soit la meilleure possible pour économiser des coûts plutôt que de purement et simplement fusionner.

Selon le ministère “Free est fébrile. Il veut faire capoter cette alliance car elle l’obligerait à s’allier à Orange.. A moins qu’il ait directement l’objectif de mettre la pression sur Orange pour négocier“. La démarche agressive de Free est donc réfléchie et intéressée. L’intervention de l’opérateur d’Iliad n’est pas sans déplaire à Orange qui a tout à craindre d’un partage des réseaux mobiles de Bouygues et SFR “La sortie de Free nous arrange bien” expliquait un dirigeant d’Orange. Visiblement, selon Free, la meilleure défense, c’est l’attaque. L’opérateur devra cependant continuer sa démarche de déstabilisation tout en sachant que le gouvernement joue contre lui.

(source)

 

 

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Par : Opera
5 commentaires
5 commentaires
  1. Petite erreur dans les parenthèses
    ” L’arrivée de Free sur le marché des opérateurs mobiles a été un vrai choc pour les trois opérateurs historiques (Bouygues, Orange et Free)” C’est SFR et non Free 😉

  2. Intéressant. 🙂

    Par contre petite erreur dans l’article :

    “un vrai choc pour les trois opérateurs historiques (Bouygues, Orange et Free)”

    Free > SFR.

  3. Sinon, niveau contenu, ça ne choque que moi que l’on ne puisse pas penser simplement que Free aimerait partager les coûts de sa construction du réseau, une chose qui devrait être gérée au niveau de l’État… Parce que franchement, quand je suis sûr Paris, je suis content d’avoir 3 pilonnes à 100m, mais si je suis obligé d’aller chercher celui à 1km pour encore rajouter des ondes, ça sert à rien… Et quand je suis à la campagne, vu que tous ont mis leurs antennes à Paris, ba j’ai pas de réseau… :p

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