Pour une première, c’est un très grand coup. Fujifilm se lance dans le marché des caméras de surveillance avec la sortie aujourd’hui de sa SX800. L’entreprise estime que sa production pourrait être particulièrement utile dans les zones frontalières, forestières ou encore dans des installations telles que les ports, les aéroports ou les autoroutes. Elle sera donc destinée à des professionnels et non au grand public.
Le SX800 est notamment doté d’un zoom optique X40 qui permet de voir précisément jusqu’à 1000 mètres de distance. Ce schéma fourni par Fujifilm nous donne l’occasion de mieux visualiser les prouesses de sa nouvelle caméra. Comme on peut le voir, elle est mesure de capturer avec précision les détails d’une plaque d’immatriculation située à un km de distance.
La SX800 de Fujifilm a de nombreux atouts
Ces performances sont possibles en raison de ses caractéristiques techniques fort impressionnantes. Avec sa focale de 20mm à 800mm ainsi que son zoom numérique de 1,25X, qui lui permet d’atteindre une focale de 1000mm, elle est particulièrement performante. Pour autant, certains appareils sur le marché le sont encore plus, c’est notamment le cas du Nikon P1000 et son zoom à 125X pour 3000mm.
Mais ce nouvel objet de Fujifilm peut compter sur plusieurs autres atouts qui plaident en sa faveur. Sa mise au point ne prend seulement que 0,3 secondes, ce qui permet de capturer une image très rapidement. La SX800 est également très efficace lors des enregistrements de nuits avec des niveaux de ISO montant jusqu’à 819 200. De plus, les effets de la chaleur et du brouillard sont contrecarrés par un moteur de traitement de l’image très efficace.
Un autre argument est avancé par Fujifilm pour finir de convaincre les éventuels acheteurs. L’utilisation du SX800 représente un avantage économique conséquent, car il permettra d’utiliser un nombre réduit de caméras tout en couvrant une zone étendue. Aucun prix n’a pour l’heure été communiqué par le constructeur japonais.
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J’ai du mal à me réjouir de produits technologiques faits pour nous emprisonner. Vive la révolution !
D’accord avec vous mais… sans la révolution !