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Galileo écrase le GPS américain, l’Europe peut être fière

Galileo peut maintenant géolocaliser un appareil avec une précision de 20 centimètres. Mais la technologie n’est pas encore disponible sur les smartphones.

Galileo, le système de navigation européen, n’a pas à rougir devant son concurrent américain, le GPS. Et celui-ci vient même de bénéficier d’une importante mise à jour qui permettra aux utilisateurs d’avoir une plus grande précision sur la géolocalisation. Dans un communiqué publié cette semaine, l’Agence Spatiale Européenne annonce l’ajout d’un “High Accuracy Service” ou service de haute précision qui permet à Galileo d’avoir une précision allant jusqu’à 20 centimètres horizontalement et 40 centimètres verticalement.

Malheureusement, selon l’agence, le nouveau signal de correction, qui permet cette amélioration de la précision de Galileo, est intégré dans la bande E6 du système. Cette bande n’est typiquement pas prise en charge par les smartphones ou les appareils électroniques grand public. Pour ceux qui ont des équipements haut de gamme prenant en charge cette bande, le nouveau service est déjà disponible.

L’Agence Spatiale Européenne indique qu’elle espère néanmoins que ce nouveau service sera adopté plus largement par les appareils connectés. En effet, le “message” est déjà accessible sur internet. En tout cas, l’agence est très fière de cette prouesse. Et dans son annonce, elle rappelle qu’avec ses 28 satellites, Galileo est déjà le service de navigation par satellite le plus précis du monde.

“Avec ce nouveau service de haute précision, Galileo devient la première constellation capable de fournir un service de haute précision à l’échelle mondiale et directement via le signal dans l’espace et via Internet”, commente Rodrigo da Costa, directeur exécutif de l’Agence de l’Union européenne pour le programme spatial. “Cette nouvelle fonctionnalité pour Galileo favorise l’innovation dans de nombreux secteurs en aval.” De nombreux secteurs pourraient bénéficier de ce gain de précision de Galileo, pour ne citer que l’agriculture, la prospection de ressources naturelles, la robotique, ou encore les voitures autonomes.

Une “correction” nécessaire

Pour localiser nos appareils électroniques, les satellites de Galileo envoient des signaux. Les distances entre ces satellites et le receveur sont calculées à partir du temps nécessaire pour que ces signaux arrivent. Puis, la position exacte est déduite à partir de ces distances entre le receveur et les satellites. Cela paraît simple, mais comme l’explique l’Agence Spatiale Européenne, le système doit tenir compte d’autres paramètres.

“[…] en pratique, les orbites des satellites eux-mêmes et les horloges atomiques embarquées qui conservent l’heure des signaux sont susceptibles de dériver. Et les signaux peuvent subir divers niveaux de léger retard en raison des interférences de «l’ionosphère» – un segment électriquement actif de l’atmosphère terrestre”, lit-on dans le billet de celle-ci.

Afin de corriger ces erreurs, Galileo utilise des stations au sol qui collectent des données. Ces données sont compilées afin de produire les corrections nécessaires à la précision du positionnement. Et “High Accuracy Service” est obtenu grâce à des corrections supplémentaires générées au centre de contrôle de Fucino, en Italie.

Et pour obtenir la précision de 20 centimètres, le service actuel apporte une nouvelle correction par rapport à l’orbite des satellites, aux erreurs d’horloges, ainsi qu’aux biais spécifiques à chaque satellite. Mais Galileo prévoit déjà une seconde étape qui consistera à apporter de nouvelles corrections ionosphériques.

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3 commentaires
3 commentaires
  1. la précision du gps varie en fonction du bon vouloir de us a r m y
    ensuite, il me semblait que galileo était encore plus précis que ça puisqu’il est employé pour la construction d’ouvrages demande une précision extrême où 1 cm n’est pas tolérable (exmple une pile de pont

  2. Galileo “écrase” le GPS américain. C’est quoi ce titre NUL pour un article?. Une fois de plus la competition qui incite la provocation, au lieu de montrer sa complémentarité en se focalisant sur le service à l’usager final qui est le point focal de toutes les exigences du système Galileo.

    Galileo est une fierté aujourd’hui pour l’Europe en soit même certes mais sans oublier toutes ces 2 décennies d’effort, problèmes, retard, lutte, surcoût, disputes et aussi burn-outs des gens impliqués.

    On n’a pas besoin de montrer qui l’a la plus grosse car ça enleve ce mérite et de la fierté, en tout cas pour moi.

    Faut jamais oublier que le GPS ça sera toujours le système PÈRE que tous les pays ont “Copié” montrons donc de l’admiration …

    Cela dit, avec ce titre là, cet article ne vaut rien, même pas envie de le lire ni partager…. même si le fait de le commenter ça n’aide pas à sa non-diffusion… ce qui est peut être le but de son auteur, créer de la polémique inutile.

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