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Google change de direction : retour sur l’histoire du géant américain

Aujourd’hui, au lieu de vous ennuyer avec les articles de technologies qui apparaissent souvent et que vous lisez quotidiennement, j’ai choisi de vous dévoiler l’histoire de Google, qui n’a pourtant aucun secret, mais que peu de personnes connaissent.

A l’occasion du changement de direction de Google qui s’est opéré cette semaine, où l’un des deux fondateurs, Larry Page (re)prend en main les destinées de la firme au poste de PDG à la place d’Eric Schmidt, Jean-Luc Atie m’a proposé un retour sur l’histoire de Google. J’ai validé car si tout le monde utilise Google, tout le monde ne connait peut-être pas la genèse de ce qui constitue aujourd’hui l’un des éléments-clés de notre quotidien. Un peu de lecture du dimanche.

Google est une grande firme américaine qui a dominé tout le web et qui s’est rapidement et incontestablement classée numéro un des sites web internet. Aujourd’hui, au lieu de vous ennuyer avec les articles de technologies qui apparaissent souvent et que vous lisez quotidiennement, j’ai choisi de vous dévoiler l’histoire de Google, qui n’a pourtant aucun secret, mais que peu de personnes connaissent. Une histoire soi-disant digne des films américains…

Naissance de Google par son moteur de recherche

Les fondements de l’histoire de l’entreprise Google commencent par la rencontre de deux étudiants de l’université de Stanford en 1995. En cette année, Sergueï Brin (23 ans) et Larry Page (24 ans) comment à travailler sur un nouveau moteur de recherche.  Ils imaginent un logicielqui analyserait les relations entre les sites web afin d’offrir des meilleurs résultats que ceux donnés par leurs concurrents de l’époque, Altavista notamment.

Une fois leurs travaux terminés, les deux étudiants commencent à concrétiser leur projet de moteur de recherche, et à cet effet, achètent un téraoctet de disque dur d’occasion, afin de créer une base de donnée. Cette installation sommaire a pris place dans la chambre de Larry Page, PDG de Google aujourd’hui. Sergey loue un bureau et se met en quête de financeurs. David Filo, fondateur de Yahoo! convient de l’intérêt de leurs recherches, mais les encourage à créer leur propre moteur de recherche plutôt que vendre leurs travaux.

Andy Bechtolsheim,  se laisse convaincre par Sergey et Larry et leur fait un chèque de 100 000 $ pour financer leur moteur. La société Google n’est toutefois pas encore créée et Larry garde le chèque dans son tiroir pendant quelques semaines, le temps d’achever les formalités légales.

Les deux entrepreneurs parviennent finalement à réunir un million de dollars pour fonder la compagnie. Google Inc. s’installe dans un garage de Menlo, loué par un ami, en septembre 1998. La société emploie alors trois personnes : Sergey, Larry et Craig Silverstein qui est aujourd’hui directeur de Google Technology.

Alors que le moteur est toujours en phase version bêta, il répond à près de 10 000 requêtes par jour.

En décembre 1998, PC Magazine classe Google dans sa liste des 100 meilleurs sites au monde. En février 1999, c’est 500 000 requêtes journalières que Google doit gérer. Devenant trop grand pour le garage qui l’héberge, Google se déplace, en mars, dans un bureau sur l’avenue de l’université de Palo Alto et 8 personnes y travaillent désormais. En août 1999, la barre des 3 millions de recherches quotidiennes est franchie. Google devient une puissante entreprise, et la presse commence à s’intéresser plus à la firme.

Croissance et diversification des produits Google

En 2002, Google innove Labs, AdWords, Google News, qui connait un gros succès. Google s’ouvre aussi sur les réseaux sociaux tel que Orkut (2004), Gmail, Maps, et surtout Google Earth, invention révolutionnaire avec Live et 3D aujourd’hui.

2009-2011: “Are you a Googler ?” (Etes-vous un “Googler” ?) : Googler est un surnom réservé aux personnes utilisant Google pertinemment. Pour les fans de l’entreprise, cette interrogation, certes classiques, devient très célèbre et populaire, au bon sens du terme.

Critiques et controverses sur l’abus de domination

À mesure que Google se développe et prend une importance de plus en plus considérable dans la gestion des informations mondiales, se développent en parallèle de nombreuses critiques d’une entreprise dont quelques personnes craignent qu’elle puisse abuser de sa position, notamment en recueillant des données très privées des internautes utilisant ses services, et en les utilisant, voire en louant l’usage, de manière abusive. Un nombre croissant d’instruments informatiques a ainsi été développé par différents groupes d’activistes et de militants pour limiter les capacités intrusives de Google.

Parmi ces instruments, on peut citer  le logiciel Scroogle, un “Google Scraper” développé par un activiste  qui détourne le moteur de recherche, lui fournit une nouvelle adresse I.P. à chaque recherche, et accepte l’installation du cookie sur son serveur avant de le jeter à la poubelle, ou encore l’extension pour Mozilla Firefox « Optimize Google, » qui permet de rendre anonyme le cookie Google, empêche Google Analytics de récolter des statistiques sur l’utilisateur et encore beaucoup plus de critiques.

Le Googlisme, une nouvelle plateforme de travail ?

Google s’efforce de créer un cadre de travail motivant mais reste connue pour ses méthodes irréprochables. Aux bureaux alignés et austères, le géant californien laisse ses employés libres de gérer l’environnement de leur poste de travail et prône le travail en équipe. Pour ce faire, l’entreprise utilise des plannings communs et des internes. Les lieux de travail sont également radicalement différents de ceux des autres entreprises : la direction offre à ses salariés l’utilisation gratuite de nombreuses installations de divertissement ou de bien-être. Selon l’entreprise, ceci pourrait nettement contribuer au développement de la firme américaine.

Contenu et images extraits de Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Google

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Par : Opera
19 commentaires
19 commentaires
  1. Parait qu’ils ont des bureaux de fou, genre avec des piscines pour les salariés et tout ! Si c’est vrai, c’est le rêve de bosser chez Google 🙂

    Merci pour cet article intéressant !

  2. @Christophe Chaudey : je peux te dire que c’est vrai , j’avais lu un article sur eux et Facebook , ils ont des ps3, des immenses jardins , des piscines , bref le reve pour un geek 🙂

  3. @Christophe-Chaudey: oui immagine toi ! il parait c’est le paradis chez google, en tout cas, si c’est le cas, on aimerait tous travailler la bas !!! :p bon pour l’entreprise et pour le salarie, qui avec ce bonheur, est tres bien paye (Google a 36 000 salaries)

  4. @kim parceque ce sont des entreprises americaines, et la” consommation” nationale est tres importante pour ces entreprises. La france l’angleterre, l’allemagne comme tous les autres pays du monde sont trop trop trop loin des etats unis

  5. J’ai eu l’occasion de visiter les bureaux de Google à Paris (Opéra) et à Londres (Victoria), c’est bien placé, bien aménagé, les salariés sont bien nourris (un tas de barres chocolatées, de boissons gazeuses ou non et de cochonneries à volonté, etc.) mais je n’ai pas trouvé ça complètement fou non plus. Quant aux avantages sociaux, bof. J’ai quelques amis qui bossent chez eux, ils me disent qu’ils s’emmerdent. A mon avis, mieux vaut être chez Google US que chez Google Europe.

  6. Au debut il a vite pris le dessus sur tous les autres moteurs de l’epoque grâce a son efficacité mais aussi parce qu’il n’affichait pas de pub.

  7. @Christophe Chaudey:

    Je valide aussi.

    J’ai eu la chance d’y aller (enfin juste la cafét et l’entrée) mais c’est juste incroyable.

    Une cafétéria (euh un restaurant) gratuit pour tous les employés.

    Et à l’entrée, il y avait un type derrière un comptoir et sur ce comptoir des dizaines de figurines des extraterrestres vert de Toy Story 1.

    C’est cool de travailler chez Google (en plus d’être bien payé…)

  8. @kim c’est pas tout à fait exact 🙂 En France il y a quelques entreprises qui proposent un cadre de travail plutôt agréable (par exemple l’hébergeur OVH), genre ils peuvent jouer à la wii etc… Il y en a certainement aussi dans d’autres pays du monde ^_^

  9. @kim ce sont des entreprises amercaines riches et puissantes, c’est pour cela que tout commence tjrs la bas, parce que en terme de technologie les usa c’st presque tout !

    @alain, oui, ce que tu dis n’est pas faux du tout 🙂

  10. Bonjour à tous,

    Cela n’est pas une histoire aussi belle qu’il n’y parait.

    Les deux étudiants sortent de l’université de Stanford , ce qui n’est pas rien lorsque l’on recherche des investisseurs.

    L’histoire Google est la réusite que l’on aime, mais qui cache les milliers d’échecs, parfois avec de très bonnes idées au départ.

    Et Google n’est pas aussi géant que cela, les six milliards d’humains n’utilisent pas Google, loin de là.

    Même si Google est un très bon moteur, aujourd’hui, il le sera peut-être moins, demain. Google est très fragile et peut s’effondrer en quelques mois. Aussi, les employés n’ont pas une vie aussi facile, ils doivent maintenir l’excellence heure par heure et subissent une très forte pression. Et Google à peur d’évoluer et de se planter.

    Moi-même, parfois, je me fais une petite cure Bing ou Altavista. Alors que je devrais me faire la totale cure, sans ordinateur, sans Google, avec pleins de copines dans un champ de marguerites.

    D’ailleurs quand on tape “pleins de copines dans un champ de marguerites” dans Google, eh bien, croyez-le ou non, il ne se passe rien.

    Amicalement

    Dominique

  11. @dom : En l’ocurrence, je suis d’accord avec vos arguments, mais je rappelle qu’une grande entreprise, malgré la fragilité a beaucoup de peine a conserver sa position de leader. Google a pulverisé la concurrence et maintenant, c’est un peu grace a Windows et MSN Hotmail que Bing survit. Pour mon point de vue, Google est le leader incontestable de la recherche sur le web. Malgré quelques defaillances, je ne pense pas que Bing fait mieux. Cependant, vous avez raison dans quelques points: Les employes sont soumis a une tres forte pression, mais vivent en tout cas heureux: (je vous consulte a voir ce lien) https://www.presse-citron.net/eric-schmidt-elu-numero-1-des-patrons-high-tech-par-ses-salaries

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