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Google et les start-ups françaises : en visite chez Google France

A l’arrivée dans une grande cour intérieure de la rue de Londres, devant une imposante façade à l’architecture d’un autre âge, rien ne pourrait vous laisser…

A l’arrivée dans une grande cour intérieure de la rue de Londres, devant une imposante façade à l’architecture d’un autre âge, rien ne pourrait vous laisser penser être aux portes des bureaux de Google.
Et pourtant, ce sont bien les nouveaux locaux de Google France que nous vous proposons de visiter aujourd’hui. Suivez le guide.

Il n’y a plus aucun doute dès que vous avez passé la porte pour arriver à l’accueil. Les fauteuils multicolores bleu-rouge-vert-jaune font écho avec la couleur des grandes lettres “Google” disposées près des fenêtres montrant une autre cour intérieure.
Ambiance de rentrée scolaire dans cet espace où un cartable, une trousse, des crayons de couleur et des gouaches viennent donner une nouvelle touche de couleur dont la pièce n’avait pas besoin.

Nous sommes ensuite emmenés dans la cantine, plus connue sous le nom de “Les 2 Algos Café” (pour rappeler les algorithmes qui sont à la base de Google). Ambiance rétro dans ce grand espace d’un blanc immaculé puisque des pancartes, boîtes de céréales et autres objets de décoration vintage sont disséminés un peu partout.
Exactement comme vous pourriez vous y attendre d’une société comme Google, de grands réfrigérateurs à la porte transparente vous offrent boissons et confiseries à toutes heures de la journée.

Il est 17:30 et la cantine est très animée, une dizaine de tables étant occupée par une grande concentration d’entrepreneurs au mètre carré.
En effet, c’est à l’occasion de la Google Entrepreneurs Week que le géant américain de la recherche en ligne a décidé d’inviter une cinquantaine d’entrepreneurs français pour échanger directement avec des employés de Google France.
Cela avait déjà commencé la veille avec une Hangout sur Google+ pour ne pas laisser de côté les entrepreneurs partout en France qui n’auraient pas l’opportunité de venir sur Paris le lendemain.

A l’origine de cette initiative : Martin Gorner, un homme dont la première société (Mobipocket) a été rachetée par Amazon et qui a largement contribué à faire du Kindle ce qu’il est aujourd’hui.
Il porte ce soir un grand tablier noir (pour coller avec la thématique de Startup bar) et déambule entre les tables pour s’assurer que tout se déroule au mieux.
Lorsqu’une session d’ateliers touche à sa fin, il agite une clochette pour le signifier à chacun.

Les startupeurs peuvent alors vérifier sur de grands tableaux à quels ateliers ils doivent ensuite se rendre. Les thématiques sont aussi larges que le Cloud, UX, Marketing, Open Data, Business, Android, HTML 5, etc.
Les personnes qui animent chacun des ateliers ne sont pas des porte-parole de Google, mais des employés qui se sont portés volontaires pour échanger avec les entrepreneurs. Les start-ups ont donc la chance d’avoir en face d’eux des experts très pointus qui parlent de leur sujet de prédilection en s’exprimant très librement sur les forces et faiblesses de leur produit ainsi que de la concurrence.
J’assiste à une discussion où un entrepreneur explique clairement le gros souci de sa plateforme, le petit grain de sable qui coince et qui l’empêche de dormir à poings fermés. Il livre cela aux deux employés de Google face à lui qui essayent sincèrement de comprendre le produit et la problématique pour le conseiller au mieux.
Je ne vais évidemment pas vous faire croire que les Googlers ont immédiatement trouvé une solution miraculeuse qui a modifié la perception du monde de l’entrepreneur. Mais ils l’ont très certainement écouté attentivement puisqu’ils lui ont proposé des pistes à creuser… avouant ne pas avoir de solutions à tous les problèmes.

Martin Gorner, aujourd’hui en charge des relations avec les développeurs et les start-ups chez Google France, m’explique que l’intérêt pour Google dans cet événement, c’est de garder le contact avec le monde des start-ups. En effet, Martin parle au nom de Google quand il explique : “c’est le monde d’où je viens et c’est le monde où je veux rester. Ce sont ces personnes qui vont créer le monde de demain”.
Ils veulent absolument conserver des liens forts avec cette communauté puisque Google a été créé grâce à ce genre d’interactions… Google est sorti du bouillon de culture qui a eu lieu à Mountain View.
Google souhaite donc proposer le plus de rencontres physiques possibles, ils veulent partager leurs connaissances avec cette communauté avide d’informations et de feedbacks. L’année 2012 a donc été le théâtre de plus de 30 événements pour les start-ups et les développeurs français.

Google assume donc totalement son rôle de catalyseur pour les start-ups. Ils sont là pour livrer leur “savoir-faire d’innovation”, apporter l’envie d’innover de la Silicon Valley. Envie déjà bien présente puisque Martin me confie que les français ne sont pas très attirés par la création de copycats, ils veulent créer des services innovants.

Au final, si Google souhaite offrir énormément à l’écosystème start-up français, il reçoit également beaucoup. En effet, Martin nous explique que sa plus grande source d’inspiration, c’est de voir l’énergie qu’il y a dans les incubateurs et dans les start-ups.
Il suffit par exemple d’aller au Camping pour voir toutes les idées folles voler à droite et à gauche… pour voir l’envie d’innover et d’entreprendre. Et cela reste une grande inspiration pour Google France.

Au prochain épisode : La visite complète des nouveaux bureaux de Google France

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Par : Opera
8 commentaires
8 commentaires
  1. Bonjour Valentin,
    A chaque fois je trouve tes articles très intéressants mais je me permets de te dire que ton style rédactionnel est assez horrible :/
    Tu devrais faire plus attention à ta syntaxe et tes tournures de phrases !
    Après ce n’est que mon humble avis 😉

    Bref, toujours sympa de voir les photos de chez Google !

  2. C’est une initiative sympathique de la part de Google, d’autant plus si le mouvement était basé sur le volontariat et que les salariés n’ont pas été obligés d’y participer.

    J’espère que les start up qui ont eu la chance d’y participer en sont ressorties avec un véritable plus.

  3. Ca c’est de la classe ! J’adore leurs bureaux. Et quelle super initiative que de permettre à tout ces jeunes créateurs d’entreprises de pouvoir échanger avec des professionnels pour trouver des partenaires afin de concrétiser leurs idées.

  4. @adusordet Aoutch ! Tu n’es pas tendre 😉
    Mais tu as raison de le dire… je suis preneur de tous les commentaires négatifs pour m’améliorer, tu as toujours mon mail ? Ce sera plus simple pour discuter.

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