Dès 2014, Google a commencé à encourager les éditeurs de sites web à faire passer leurs adresses en HTTPS. A titre de rappel, il s’agit d’un protocole sécurisé qui chiffre les données lors du transport entre serveur et client (le site et le navigateur), contrairement au simple protocole HTTP.
En 2016, Google est passé à la vitesse supérieure
Afin d’encourager les sites à utiliser le protocole sécurisé, il a décidé de marquer les sites HTTP comme non-sécurisés sur le navigateur Chrome.
Dans un premier temps, seuls les sites qui transmettent des mots de passe et des informations de cartes de crédit étaient concernés, afin de ne pas provoquer un autre Armagedon. Mais l’objectif sur le long terme est bien de marquer tous les sites web qui n’utilisent pas le protocole HTTPS comme étant non-sécurisés.
Et aujourd’hui, Google évoque une nette progression du nombre de sites web sécurisés :
- 64 % du trafic de Google Chrome sur Android est sécurisé, contre 42 % il y a un an
- Plus de 75 % du trafic de Chrome sur ChromeOS et Mac est protégé, contre 60 % sur Mac et 67 % sur ChromeOS il y a un an
- Sur Windows, le trafic sécurisé passant par Chrome est passé de 51 % à 66 % en un an
- D’autre part, toujours selon Google, 71 des 100 sites web les plus populaires utilisent maintenant le HTTPS, contre 37 il y a un an
La progression du HTTPS n’est cependant pas uniquement attribuée à Google. D’autres navigateurs comme Safari ou Firefox ont également pris des mesures pour encourager l’adoption du protocole sécurisé. De plus, l’accès au HTTPS a été rendu facile (et gratuit) grâce à l’initiative Let’s Encrypt, dont Google fait partie des partenaires.
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