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Google se sépare définitivement de Buzz

La firme de Mountain View a annoncé hier la fermeture des portes de son ancien réseau social, Google Buzz. Derrière cet arrêt attendu depuis longtemps s’exprime la volonté de Google de se focaliser complètement sur son dernier service en date : Google+.

La firme de Mountain View a annoncé hier la fermeture des portes de son ancien réseau social, Google Buzz. Derrière cet arrêt attendu depuis longtemps s’exprime la volonté de Google de se focaliser complètement sur son dernier service en date : Google+.

Le service, sorti en février 2010 comme une trop pâle ébauche de réponse à la menace Facebook n’est jamais parvenu à rencontrer un franc succès. Cela est sans aucun doute dû à la manière dont celui-ci avait été lié au service de messagerie en ligne de Google. A la sortie de Buzz, les personnes les plus fréquemment contactées depuis Gmail par les utilisateurs du réseau social se trouvaient en effet directement visibles sur le web. L’affaire avait été suivie par la Federal Trade Commission, qui avait accusé Google de violer sa propre politique de confidentialité.

La firme avait alors mis à jour Buzz, permettant à ses utilisateurs de gérer leurs paramètres de confidentialité, leur offrant un contrôle plus sûr pour leurs données. Cela a malheureusement été effectué beaucoup trop tard, les critiques sur Buzz fusant de partout sur le net, empêchant définitivement le service de décoller.

D’après le billet posté par la firme sur son blog officiel, Google souhaite mettre à la disposition de ses utilisateurs des services qui auront un véritable impact sur leurs habitudes, et qu’ils seront prêts à utiliser deux à trois fois par jour. La firme, très productive aujourd’hui sur son nouveau réseau social, Google+, a donc annoncé que Google Buzz devrait être fermé dans les semaines à venir.

De même, Google a révélé l’arrêt d’autres services, prévu pour le 15 janvier 2012. Sont concernés à ce jour :

– Code Search, qui permettait la recherche de codes open-source

– Jaiku, une plateforme de microblogging similaire à Twitter, et qui avait été rachetée par Google fin 2007

– les fonctionnalités sociales de iGoogle (le portail restant bien entendu en place)

– le programme de recherche universitaire pour Google Search, qui offrait un accès aux résultats de recherches pour les API des chercheurs

Le site Google Labs a par la même occasion été fermé, et il en sera de même pour les sites Boutiques.com et Like.com, substitués par Google Product Search.

Depuis l’arrivée de Larry Page en tant que CEO en avril, la firme de Mountain View a stoppé le développement et la maintenance de plus d’une vingtaine de ses produits et services. Page affirme en effet qu’il préfère investir de manière plus impliquée sur un nombre restreint de services, et cette stratégie de “focalisation” semble pour l’instant réussir à Google, son réseau social Google+ regroupant pour l’instant plus de 40 millions d’utilisateurs (rappelons néanmoins que Facebook en compte 800 millions !).

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Par : Google LLC
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14 commentaires
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  1. Avec en moyenne trois rachats par mois, il est obligatoire d’avoir quelques rejets. Fermeture ne signifie pas je jette, je pense qu’ils re-utilisent tous ce qu’il peut être utile.

  2. Il faudrait faire une liste générale de tous les échecs qu’a connu Google ces dernières années. Je parle d’échec et de projets fusionnés. ( car moisi ).
    Il y en a pas tellement au final.. Quand on gère le monde de la com, tout passe, sauf buzz. ;o)

  3. Pas tout à fait d’accord avec toi : je ne pense pas que la question des paramètres de confidentialité soit le facteur principal de l’échec de Buzz, d’autres ayant des politiques tout autant critiquables s’en sortent très bien (vous voyez à qui je pense, non ? 😉 )

    Je pense simplement que le service était inadapté et ne trouvais tout simplement pas sa place entre les services concurrents existants, n’apportant pas de réelle valeur ajoutée.

    Quant au dernier paragraphe, la rapide progression de des débuts de Google+ semble s’être calmée, et il est très difficile je crois d’affirmer qu’elle était due aux différents choix stratégiques de Google (plutôt qu’à la réelle qualité du service)

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