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Google Streetview Underwater, ou comment Google (re)part à la conquête des océans

Tandis qu’Apple échoue (ou en tout cas peine) à remplacer Google Maps par son propre outil de cartographie Plans sur iOS6, Google se paie le luxe d’étendre son outil Google Streetview aux fonds sous marins.

Article rédigé par Philippe Romano, ingénieur en télécom, et co-fondateur du site www.shoppingadventure.fr, qui a pour objectif de référencer tous les produits disponibles dans les boutiques.

Tandis qu’Apple échoue (ou en tout cas peine) à remplacer Google Maps par son propre outil de cartographie Plans sur iOS6, Google se paie le luxe d’étendre son outil Google Streetview aux fonds sous marins.

Cette initiative, récemment annoncée sur son blog et appelée Google Streetview underwater, s’appuie sur les photos du projet Catlin Seavew Survey.

Lancé par le groupe d’assurance Catlin, Catlin Seavew Survey tente de sensibiliser la population aux impacts des changements climatiques sur l’océan. Ses équipes de plongeurs photographes reproduisent des vues à 360 degrés des plus beaux spots de la planète grâce à leur caméra SVII. Elles pourront témoigner dans le futur des dégâts causés par l’homme sur cet écosystème fragile.

Une prouesse basée sur une caméra

La prouesse réalisée par Catlin Seaview Survey réside dans la technologie de la caméra utilisée dont seulement deux modèles existent à travers le monde.

Des images à 360 degrès sont prises toutes les 3 secondes à une vitesse d’environ 4km/h. A chaque image capturée est associée une direction de caméra et une localisation pour permettre de suivre l’évolution au fil du temps. La récupération de l’information se fait directement depuis une tablette.

La SVII est une évolution de la SVI dont le premier prototype fut conçu et réalisé en moins de trois mois. Pour parvenir à un résultat aussi rapide, l’équipe a assemblé trois appareils photo Canon 5D dont les images combinés forment un panorama à 360 degré. Ces instruments furent attachés à une tige motorisée pour permettre leurs contrôles par les opérateurs, le tout propulsé par une hélice pour un point totale de seulement 65 Kg. Une seule personne suffisait à diriger l’appareil.

Les sites visibles

Non contents d’explorer les rues de tous les pays, les internautes peuvent désormais plonger dans l’océan et de devenir de vrais Cousteau en herbe. Six sites emblématiques sont dès à présent disponibles : les îles Héron (France), Lady Elliot (Australie), Apo (Philippines), Wilson ainsi que le cratère de Molokini (Hawai) et la baie de Hanauma (Hawai). A partir de septembre 2012, deux expéditions s’occuperont de visiter 20 sites significatifs de la fameuse barrière de Corail.

Après la forêt amazonienne et les musées, Google poursuit donc la numérisation du monde et offre au grand public ce qui n’était accessible jusqu’alors qu’aux explorateurs chevronnés.

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8 commentaires
8 commentaires
  1. Une très bonne initiative qui – à mon humble avis – ne sensibilisera pas les personnes ne s’intéressant pas au sujet (car elles en seront tout bonnement pas au courant de cette nouveauté!) mais permettra aux amateurs d’images de fonds marins de se régaler ! Amazonie et barrière de Corail, ou comment s’évader sans quitter son siège ! 🙂

  2. Super article très interressant et instructif a publier largement . Très utile et porteur pour l’avenir . A conseiller a tous les curieux au sens noble du terme

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