Le décret signé par Donald Trump vendredi, qui interdit l’arrivée de réfugiés pendant 120 jours ainsi que celle de citoyens de 7 pays à majorité musulmane pendant 90 jours, a suscité une pluie de réactions chez les géants du net.
Google a fait partie des premiers à réagir. “C’est douloureux de voir le coût personnel de ce décret sur vos collègues”, aurait écrit Sundar Pichai, PDG de la firme de Mountain View, à ses employés. “Nous avons toujours exprimé publiquement notre opinion sur les questions d’immigration et continuerons à le faire”.
Par ailleurs, Google a également créé un fonds de 4 millions de dollars pour combattre le décret. La somme sera répartie entre l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), le Centre d’aide juridique pour les immigrants (ILRC), l’International Rescue Committee (IRC) et le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHR).
Et ce n’est pas tout car il semblerait que Google ait également décidé d’utiliser un Doodle pour s’opposer au décret Trump
La firme utilise souvent le logo de son moteur de recherche pour faire passer des messages ou commémorer des évènements.
Et lundi, aux Etats-Unis, le logo de Google rendait hommage à Fred Korematsu. Le 30 janvier, ce dernier aurait eu 98 ans.
En France, on ne parle pas de lui dans les livres d’histoire. Mais aux USA, son nom rappelle ce que le magazine Fortune qualifie « d’injustice historique ».
En substance, alors que les USA combattaient le Japon, Franklin Roosevelt a signé un « executive order » pour relocaliser les personnes d’origine japonaise. Fred Korematsu faisait partie des citoyens américains concernés par ce décret.
Ce dernier a cependant décidé de faire appel et l’affaire est arrivée jusqu’à la cour suprême des Etats-Unis, mais il a perdu. Finalement, Fred Korematsu a été enfermé dans un camp avec sa famille jusqu’en 1945.
Bien que le décret Trump ne soit pas explicitement évoqué, il s’agit clairement d’un Doodle engagé.
Sinon, ce week-end, on a également pu voir Sergei Brin, l’un des co-fondateurs de Google, à la manifestation contre la politique anti-immigration de Trump de San Francisco.
Google cofounder Sergey Brin at SFO protest: "I'm here because I'm a refugee." (Photo from Matt Kang/Forbes) pic.twitter.com/GwhsSwDPLT
— Ryan Mac 🙃 (@RMac18) January 29, 2017
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Comportement totalement déplacé. Un contrôle fiscal devrait leur remettre les idées en place.
trump, n’astu pas honte , toi qui il y a quelques jours tu considérais cette catastrophe mondiale comme une grosse grippe, en plus tu viens nous prendre nos masques à coup de dollars, comment peux tu dormir voir vivre , vous les americains qui sois disant croyait en DIEU ? J’espereque vous avez honte de vous , et que vous allez vous reveillez .