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“HADOPI, un borgne vous surveille” : un guide à mettre entre toutes les mains

Voici un guide assez exhaustif en 9 pages qui dit tout sur les pièges et la réalité du dispositif HADOPI, avec un petit rappel historique pas inutile sur la taxe sur la copie privée.

Si malgré deux années de débats, de polémiques et de controverses vous n’êtes pas encore tout à fait sûrs de bien connaître les tenants et aboutissants d’HADOPI, Franc Dubois[1], contributeur occasionnel sur Presse-citron vient d’éditer un guide assez exhaustif en 9 pages qui dit tout sur les pièges et la réalité du dispositif, avec un petit rappel historique pas inutile sur la taxe sur la copie privée.

Ce guide est mis à disposition des lecteurs de Presse-citron selon les termes de la licence Creative Commons (Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 3.0 non transcrit). Nous vous  encourageons donc à le distribuer sans modération.

Note : je n’ai pas vérifié un à un tous les points évoqués dans ce guide, qui n’engage évidemment que la responsabilité de son auteur.

Télécharger le guide sur HADOPI (clic droit, enregistrer blabla sous…)

[1] Franck Dubois est éditeur des sites sur http://www.developpement-java.fr et http://http://www.maitrise-du-pc.com/.

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Par : Opera
38 commentaires
38 commentaires
  1. Intéressant, mais Mr Dubois devrait télécharger un Bescherelle, s’il veut que son document cartonne… La crédibilité est remise en cause par le nombre de fautes.

  2. Intéressant et concis.

    Seul bémol cela donne les solutions pour contourner cette loi sans insister suffisamment sur l’illégalité de la chose page 5 et 6 sur les solutions 2 et 4.
    Cela donne juste l’impression que “c’est pas grave”.

    La loi Hadopi est absurde mais de là à expliquer gentiment comment continuer avec insouciance le piratage c’est quelque peu irresponsable de la part de l’auteur(bien qu’il prenne soin de parler des solutions légales). Une simple mention supplémentaire n’aurait pas été du superflux.

    Autrement rien à redire, merci pour ce rappel.

  3. @shog: La première phrase de l’ebook est “Ce guide n’est en aucun cas une incitation au téléchargement illégal.” C’est tout de même parlant.

  4. Les français ne veulent plus payer pour des biens immatériels, ça se comprend, d’un autre côté les studio cinéma font encore un paquet de fric, donc le piratage n’empêche personne de gagner sa vie, ça réduit un peu les marges.

  5. “LA COUPURE INTERNET POSSIBLE MAIS
    PEU PROBABLE”
    “SI VOUS ETES PRIS EN FLAGRANT DELIT DE
    TELECHARGEMENT ILLEGAL, INUTILE DE VOUS INQUIETEZ” ( typo : inquiéter)
    Autant ce sont des affirmation sur lesquelles ont peu-être d’accord, mais de là a conseiller des comportement à d’autre, je trouve cela un peu léger.

    Prendre des risques soit même en connaissant les risques encourus est une chose, mais présenter une information militante ( je ne discute pas le bien fondé de l’information sous-jacente, mais parce que je connais déjà le sujet) dans le cadre d’une guide qui se veut adresser des personnes moins informées peut entrainer des comportement à risques chez des personne qui n’en on pas conscience.

  6. C’est vrai qu’il y a 5 ou 6 fautes. Bon. L’auteur n’est pas là non plus pour essayer de gagner la dictée de Pivot.
    Sur le fond, c’est de la vulgarisation, mais pour un public pas vraiment concerné : ceux qui utilisent le P2P connaissent en général déjà tout cela par coeur.
    Mais ca ne peut en tout cas pas faire de mal.

  7. En dehors des fautes d’orthographe, je lis, page 5, 1ere étape : “Vous êtes averti par courrier électronique comme quoi vous êtes en
    infraction avec la loi du fait du téléchargement illégal”.
    La loi ne dit rien du téléchargement illégal. Elle se base sur la non sécurisation de l’accès.
    Je ne suis pas allé plus loin.

  8. Interessant, mais ne fait qu’effleurer HADOPI. A quand une suite ?
    – Quelle duree maximum entre les etapes 1 & 2, et 2 & 3 ? (je suis pris a l’etape 1; apres quelle duree, si je suis pris a nouveau, resterai-je en etape 1 ?)
    – En quoi la surveillance HADOPI se rapproche-t-elle de 1984 de G. Orwell ?
    – Autre cas a etudier: ma famille et moi ne telechargeons pas, mon reseau est securise et n’est pas pirate, mais mon neveu/un visiteur, de passage chez moi, a telecharge sans que je le sache, et je me suis fait prendre… Quels sont les risques? Comment me proteger ?

    Allez, on continue ! on va plus loin !

  9. Effectivement, ce document est un peu trop évasif à mon goût.
    Une petite explication technique sur comment s’y prend l’Hadopi pour détecter les contrevenants, le rôle des FAI là-dedans, une explication juridique un peu plus profonde sur les fondements de la loi et sa conformité avec le principe de présomption d’innocence, etc, auraient été les bienvenus.

    Pour répondre un peu sur ce dernier point, l’Hadopi ne sanctionne pas le téléchargement illégal de contenu, mais le défaut de sécurisation de la ligne qui a amené ce téléchargement.
    C’est à dire que vous êtes responsables de l’inviolabilité de votre réseau (ce qui est techniquement impossible) et des actes effectués par votre neveu de passage via votre connexion (responsabilités des faits effectués par autrui, ce qui est tout à fait possible en droit civil).

    Tout ceci se trouve dans la page Wikipédia consacrée à la loi création et Internet de 2009, qui apporte beaucoup plus de précisions que ce document.

    PS : Non, un document comportant autant de fautes d’orthographe n’est pas à mettre entre toutes les mains…

  10. Le blocage de sites ou serveurs devrait être la seule et unique méthode si lutte anti piratage, sans parti dans des seuls principes valides:

    1) concentrée sur les centres et non utilisateurs finaux (il y a toujours des centres du fait du besoin de catalogues, “peer to peer” aussi vaste hypocrisie dans les termes et tout le monde le sait)
    2) Aucun besoin de monitorer/superviser les flux utilisateurs finaux.
    3) besoin de procédures légales et publiques pour le filtrage/blocage des sites:
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/

  11. @yt75

    Le blocage pose d’autre soucis.

    1- Basique, la liberté. Exemple concret rapidshare qui fait (au contraire de megaupload) une traque acharné au contenu pirate. Seulement voila, même si acharné, il n’arrive pas à totalement l’éradiquer. Du coup, il y a un peu de contenu pirate, pour beaucoup de contenu légal.
    Va-t-on bloquer rapidshare, au risque de pénaliser un hébergeur de bonne fois, et des clients qui s’en servent honnêtement ?

    2- La faisabilité. Ces serveurs peuvent être dernière des proxy, on prend le risque de bannir toute une plage d’ip.

    3- Les contournement:
    tout le monde commence à connaitre plus ou moins les vpn anonyme pour 5€ / mois. Va-t-on les interdire aussi (va falloir de sacrées lois pour ça, car ça commence à être de la dictature la).

    4- La logique … beaucoup de monde payent pour ces vpn/megaupload and co. Des montant qui exede souvent plus de 15€ pour les plus gros consommateur … pourquoi ne pas proposer des offres à tarif identiques … mais légales.

    Bref … hadopi c’est le moyen de justifier la mise en place, petit à petit, d’un controle de plus en plus profond de nos communication.

  12. Pour répondre à Elessor

    Ce sont les intérêts des auteurs, interprètes et producteurs que l’on cherche à protéger.
    Là est l’objectif.

    La référence à la sécurisation du réseau n’est faite que lorsqu’il y a flagrant délit et que vous contestez.
    Au final, votre réseau, vous en faites ce que vous voulez.

    NON, l’Hadopi ne sanctionne pas le défaut de sécurisation de la ligne qui a amené ce téléchargement. Elle sanctionne le téléchargement illégal.

    Relisez ce que veut dire HADOPI :
    Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et les Protection des droits sur Internet.

  13. “Gpenverne le 1 décembre 2011 à 10:54

    Je me demande vraiment ce que les gens ont à cacher pour avoir aussi peur d’être fliqués… ^^”

    Si n’importe qui peut “lire” Internet il en va de la sécurité de tout le monde, je m’explique:
    – Les logins identifiants et mots de passe permettant l’accès aux messageries et divers services du Net transitent en clair sur le réseau.
    – Bon nombre d’informations nécessaires pour remplir des formulaires en ligne circulent en clair.
    – Il existe encore des sites “sécurisés” utilisant un cryptage très faible et “cassable” en peu de temps.
    – Si j’annonce sur Facebook (personnellement je n’y suis pas) que je pars en famille en vacances du 3 au 24 aout, je peux laisser la clé sur la porte pour les “visiteurs du soir”…

    Ceci est un tout petit aperçu de ce que peut redouter quelqu’un qui n’a rien à se reprocher.
    Le but n’est pas de cacher sa malhonnêteté ou ses turpitudes, mais tout simplement de protéger sa vie privée.
    Dans tous les métiers il y a des “pourris” pourquoi les métiers dans la “surveillance généralisée” y échapperaient-ils?

  14. @amapi

    1) c’est pour cela que tout cela doit être fait à travers procédures légale et publique (car quoi qu’on en dise, certains services se positionnent clairement sur le marché du piratage (et c’est bien un marché), d’autres non. Et pas simples opérations de police comme plus ou moins hadopi.

    2) Si tout à fait faisable, et oui ce ne serait pas parfait sans doute, mais la perfection on s’en fout comme piratage zéro d’ailleurs surtout que ça ne veut rien dire

    3) pareil que 2) et ne pas oublier que si les telcos/FAI du pays ou est le service applique la même black list, VPN ou proxy ça ne marche pas.

    4) oui tout à fait d’accord, en parallèle il est essentiel qu’il y ait une vraie offre légale et non monopolistique, perso le tout abonnement vraiment pas fana, je préférerai nettement un “environnement de publication” avec achat à l’oeuvre (j’ai acheté ça ça marche et puis c’est tout, sur n’importe laquelle de mes machines présentes ou futures et je ne m’occupe pas du tout de fichier backup synchro etc, concept atawad) :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
    C’est à dire quelque chose qui amènerait aussi une vraie plus-value à acheter en terme d'”expérience utilisateur” par rapport à pirater, alors qu’aujourd’hui c’est exactement l’inverse : acheter ne peux amener que des emmerdes, aussi présenté là (texte 2007) :
    http://iiscn.files.wordpress.com/2011/03/copies_licences.pdf

    Et sinon réponses à peu près sur les mêmes points en réponse à zorbax ds le fil ci dessous :
    http://www.pcinpact.com/news/67215-sabam-cour-justice-filtrage-blocage.htm?vc=1&_page=3#top_commentaire

  15. précisions
    3) et 2) en fait si les telcos FAIs du pays services VPNs proxy applique la même black list ça ne marche pas, il faut à la fois que le “centre pirate” et le service “VPN ou proxy” soit dans un “paradis du piratage” pour que ça marche.
    Et ne pas oublier que de tels principes permettrait justement d’interdire de manière légale le monitoring des flux utilisateurs ou autrement dit aussi le fait que l’état mette son nez dans la bibliothèque de chacun.
    (ou monitoring sous demande expresse, etc)
    Mais il est vraiment urgent d’arrêter de tout faire à l’envers..

  16. Je suis plutot decu de ce guide.
    Outre le fait que cela soit une banalisation et donc que cela reste plus qu’un survol du probleme et les quelques fautes qui trainent, l’ambiguite du document concernant le telechargement est derangeante. Elle veut decrire l’Hadopi et ne pas inciter au telechargement et en meme temps decrit les moyens de telecharger, ecrit en gros qu’il ne faut pas s’inquieter si on recoit des remarques. Un avertissement Hadopi est tout de meme quelque chose a prendre au serieux…
    De plus, il evoque la taxe sur la copie privee, mais d’aucun le lien entre cette taxe, le telechargement, la Hadopi, etc… Cette taxe n’a strictement rien a voir avec la Hadopi et le telechargement illegal…

    C’est dommage, un titre accrocheur pour un survol et une consideration subjective du sujet…

  17. Si aujourd’hui HADOPI veut s’attaquer au streaming, cela montre bien le côté contournable de la surveillance qui est faite aujourd’hui.

    J’ai donc cherché à montrer que le dispositif était inutile. Au final, on ne sanctionne pas les gros téléchargeurs : ils connaissent les techniques de contournement.

    HADOPI fait fuir ceux qui ne connaissent pas la technique par la stratégie de la peur. Je me suis donc adressé avant tout à ceux qui n’ont pas la technique dans le sang pour désarçonner cette stratégie.

    HADOPI ne protège pas les auteurs et interprètes, mais les intérêts des majors. C’est le mode de rémunération qui est à revoir. N’oubliez pas que les majors se sont servis lors du passage du disque vinyle au cd : les prix ont été multipliés quasiment par 2, alors que le coût de fabrication avait diminué.
    A qui cela a profité ?

    J’ai aussi voulu mettre en avant le côté insidieux de ce dispositif : aujourd’hui on surveille le téléchargement, et demain ce sera quoi ? Cette loi ouvre des portes.

  18. En fait le but d’Hadopi n’est pas de limiter le téléchargement( le CD est vieux, Le ciné marche toujours très bien) mais que tout le monde ferme sa box (code WEP …) pour éviter un internet libre et Tel IP libre qui se passe des FAI et des Serveurs Orange SFR

  19. @yt75

    On est vaguement d’accord, sauf que.

    1- Les payes européens ne sont pas capable de s’entendre sur des problème bien plus grave qu’un megaupload. Je ne vois donc AUCUNE raison pour qu’une pseudo décision franco-européenne puisse faire plier des Hong-Kong (La ou réside les serveurs de certain hebergeurs peut scrupuleux), de la Russie, et j’en passe.

    2- qu’il y ait des procedure légale pour faire fermer un site qui propose du contenu illégal, bien sur … D’ailleurs tu vas rire, il y en à déja … Tout est prévu. Le soucis, c’est que, comme toujours, comme il n’y a (et n’y aura jamais) aucune entente entre les états, hadopi vient justement la pour “justifier” le DPI car c’est le seul “vrai” (je ne le conteste pas) moyen de traquer ceux qui télécharge. C’est ça qui est dangereux.

    3- On a bien vu que les grosses maison de production audio/video REFUSENT catégoriquement TOUTES offres assimilé à la licence globale.

    Conclusion:

    – L’europe ne veut pas lever le petit doigt (en a-t-elle les moyen) pour faire plier les pays hébergeurs de contenu pirate.
    – L’europe ne veut pas lever le petit doigt (en a-t-elle les moyen) pour faire plier les pays hébergeurs de vpn.
    – Les Majors ne veulent pas lever le petits doigts pour favoriser les offres légales.

    Je ne vois pas comment on peut avancer. Ca sera la perpetuelle course au pirate, perdu d’avance d’ailleurs par les majors.

  20. @amapi
    Sur l’aspect entente entre les états je ne suis pas si sur, de telles ententes existent dans d’autres domaines, et puis ce n’est pas du “tout ou rien”, si d’un côté le piratage devient pénible (méritant plus son nom), et de l’autre l’offre légale amène une vraie plus-value utilisateur en étant beaucoup plus pratique avec aussi baisse de prix importante, qu’il reste du piratage n’est pas très grave.

    Sur la licence globale, pour moi il s’agit d’une non solution typique, beaucoup trop “top down” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/
    Concrètement cela reviendrait à ajouter une taxe genre copie privée, taxe qui ne viendrait que faire grossir les revenus des pourcentages toujours déterminés majoritairement par les passages radios/télés, voir les camemberts dans le lien ci dessus pour la musique par exemple. Je pense qu’une prise de mesure effective sur les téléchargements est en fait impossible (pour plusieurs raisons dont le fait qu’aucun espace de référence n’est partagé), est donc en fait cela ne ferait que renforcer les “majors” (avec peut-être fond dédié à subventions par ci par là quand on connait les bonnes personnes).
    Ne pas oublier que le concept ou système de droits d’auteurs a été mis en place à la révolution française quand il n’y avait précédemment que des “privilèges” (et pas que pour les livres aussi pour d’autres produits, c’est à dire droit de fabriquer qq chose à quelques personnes), qu’il n’y avait alors pas d'”éditeurs” au sens actuel mais plutôt des “libraires/imprimeurs”, et que beaucoup s’arrogeaient le droit de copier et vendre un peu ce qu’ils voulaient. Et d’une certaine manière une licence globale renforçant les majors, où basée sur “subventions quand on connait”, plutôt un retour en arrière vers une autre forme de privilèges, à ce sujet pour les livres :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/07/diderot-lettre-sur-le-commerce-des-livres/
    Un système d’achat à l’oeuvre non monopolistique permettrait sans doute au contraire de vrais nouveaux entrants, rééquilibrage de certains pourcentages, baisse des prix, et en sortant aussi de cette mentalité “tout abonnement” qui sent le gaz, l’électricité ou le téléphone, et de fait contraire à l’achat “coup de coeur en une fois” qui il me semble correspond beaucoup plus à ce qu’il faut pour le contenu en favorisant aussi les vrais nouveautés (avec le tout abonnement, une nouveauté ne changeant pas la valeur globale des abonnements, de fait tt le monde s’en fout un peu), et le côté “foncièrement non monopolistique” est lui aussi essentiel sinon quelques monstres verticaux (genre amazon, gg, fb, apple) avec liens contenu machines ou comptes magasins en ligne, alors qu’aucune fatalité là dedans. Un site web est aussi une forme de publication (pas toujours), et quoi qu’on en dise le contenu sur le web vraiment pas terrible par rapport à ce que cela pourrait être, le dogme du tout gratuit, tout pub, ou tout abonnement ayant certainement beaucoup à voir là dedans. Par exemple un abonnement est proposé(ou était) pour le petit robert à 2,5€ par mois ou quelque chose comme ça, je ne l’ai pas pris (qui voudrait se trimballer un abonnement pour chacun de ses bouquins ?), mais si il était possible d’acheter en une fois à 15 ou 20€ le petit robert 2011 ou 12 sous forme “accès à vie”(dans l’esprit, garantie 5 ans vis à vis faillite ou quelque chose comme ça), et cela sans devoir se rappeler login/passwrd ou numéro de licence (à travers les tiers de confiance “tenanciers de bibliothèques personnelles), il est clair que j’achète (et beaucoup d’autres choses possible), et cela fonctionnerait certainement beaucoup mieux d’un point de vue économique du point de vue de l’éditeur aussi. Ces histoires de contenu liés à fabricants de machines, appareils, magasins en ligne, ou comptes “réseaux sociaux”, sont vraiment infernales, quand tout est quasiment là pour qu’il en soit autrement.

  21. @amapi
    Sur l’aspect entente entre les états je ne suis pas si sur, de telles ententes existent dans d’autres domaines, et puis ce n’est pas du “tout ou rien”, si d’un côté le piratage devient pénible (méritant plus son nom), et de l’autre l’offre légale amène une vraie plus-value utilisateur en étant beaucoup plus pratique avec aussi baisse de prix importante, qu’il reste du piratage n’est pas très grave.

    Sur la licence globale, pour moi il s’agit d’une non solution typique, beaucoup trop “top down” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/
    Concrètement cela reviendrait à ajouter une taxe genre copie privée, taxe qui ne viendrait que faire grossir les revenus des pourcentages toujours déterminés majoritairement par les passages radios/télés, voir les camemberts dans le lien ci dessus pour la musique par exemple. Je pense qu’une prise de mesure effective sur les téléchargements est en fait impossible (pour plusieurs raisons dont le fait qu’aucun espace de référence n’est partagé), est donc en fait cela ne ferait que renforcer les “majors” (avec peut-être fond dédié à subventions par ci par là quand on connait les bonnes personnes).
    Ne pas oublier que le concept ou système de droits d’auteurs a été mis en place à la révolution française quand il n’y avait précédemment que des “privilèges” (et pas que pour les livres aussi pour d’autres produits, c’est à dire droit de fabriquer qq chose à quelques personnes), qu’il n’y avait alors pas d'”éditeurs” au sens actuel mais plutôt des “libraires/imprimeurs”, et que beaucoup s’arrogeaient le droit de copier et vendre un peu ce qu’ils voulaient. Et d’une certaine manière une licence globale renforçant les majors, où basée sur “subventions quand on connait”, plutôt un retour en arrière vers une autre forme de privilèges, à ce sujet pour les livres :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/07/diderot-lettre-sur-le-commerce-des-livres/
    Un système d’achat à l’oeuvre non monopolistique permettrait sans doute au contraire de vrais nouveaux entrants, rééquilibrage de certains pourcentages, baisse des prix, et en sortant aussi de cette mentalité “tout abonnement” qui sent le gaz, l’électricité ou le téléphone, et de fait contraire à l’achat “coup de coeur en une fois” qui il me semble correspond beaucoup plus à ce qu’il faut pour le contenu en favorisant aussi les vrais nouveautés (avec le tout abonnement, une nouveauté ne changeant pas la valeur globale des abonnements, de fait tt le monde s’en fout un peu), et le côté “foncièrement non monopolistique” est lui aussi essentiel sinon quelques monstres verticaux (genre amazon, gg, fb, apple) avec liens contenu machines ou comptes magasins en ligne, alors qu’aucune fatalité là dedans. Un site web est aussi une forme de publication (pas toujours), et quoi qu’on en dise le contenu sur le web vraiment pas terrible par rapport à ce que cela pourrait être, le dogme du tout gratuit, tout pub, ou tout abonnement ayant certainement beaucoup à voir là dedans. Par exemple un abonnement est proposé(ou était) pour le petit robert à 2,5€ par mois ou quelque chose comme ça, je ne l’ai pas pris (qui voudrait se trimballer un abonnement pour chacun de ses bouquins ?), mais si il était possible d’acheter en une fois à 15 ou 20€ le petit robert 2011 ou 12 sous forme “accès à vie”(dans l’esprit, garantie 5 ans vis à vis faillite ou quelque chose comme ça), et cela sans devoir se rappeler login/passwrd ou numéro de licence (à travers les tiers de confiance “tenanciers de bibliothèques personnelles), il est clair que j’achète (et beaucoup d’autres choses possible), et cela fonctionnerait certainement beaucoup mieux d’un point de vue économique du point de vue de l’éditeur aussi. Ces histoires de contenu liés à machines, appareils, magasins en ligne, ou comptes “réseaux sociaux”, sont vraiment infernales, quand tout est quasiment là pour qu’il en soit autrement.

    @amapi
    Sur l’aspect entente entre les états je ne suis pas si sur, de telles ententes existent dans d’autres domaines, et puis ce n’est pas du “tout ou rien”, si d’un côté le piratage devient pénible (méritant plus son nom), et de l’autre l’offre légale amène une vraie plus-value utilisateur en étant beaucoup plus pratique avec aussi baisse de prix importante, qu’il reste du piratage n’est pas très grave.

    Sur la licence globale, pour moi il s’agit d’une non solution typique, beaucoup trop “top down” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/
    Concrètement cela reviendrait à ajouter une taxe genre copie privée, taxe qui ne viendrait que faire grossir les revenus des pourcentages toujours déterminés majoritairement par les passages radios/télés, voir les camemberts dans le lien ci dessus pour la musique par exemple. Je pense qu’une prise de mesure effective sur les téléchargements est en fait impossible (pour plusieurs raisons dont le fait qu’aucun espace de référence n’est partagé), est donc en fait cela ne ferait que renforcer les “majors” (avec peut-être fond dédié à subventions par ci par là quand on connait les bonnes personnes).
    Ne pas oublier que le concept ou système de droits d’auteurs a été mis en place à la révolution française quand il n’y avait précédemment que des “privilèges” (et pas que pour les livres aussi pour d’autres produits, c’est à dire droit de fabriquer qq chose à quelques personnes), qu’il n’y avait alors pas d'”éditeurs” au sens actuel mais plutôt des “libraires/imprimeurs”, et que beaucoup s’arrogeaient le droit de copier et vendre un peu ce qu’ils voulaient. Et d’une certaine manière une licence globale renforçant les majors, où basée sur “subventions quand on connait”, plutôt un retour en arrière vers une autre forme de privilèges, à ce sujet pour les livres :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/07/diderot-lettre-sur-le-commerce-des-livres/
    Un système d’achat à l’oeuvre non monopolistique permettrait sans doute au contraire de vrais nouveaux entrants, rééquilibrage de certains pourcentages, baisse des prix, et en sortant aussi de cette mentalité “tout abonnement” qui sent le gaz, l’électricité ou le téléphone, et de fait contraire à l’achat “coup de coeur en une fois” qui il me semble correspond beaucoup plus à ce qu’il faut pour le contenu en favorisant aussi les vrais nouveautés (avec le tout abonnement, une nouveauté ne changeant pas la valeur globale des abonnements, de fait tt le monde s’en fout un peu), et le côté “foncièrement non monopolistique” est lui aussi essentiel sinon quelques monstres verticaux (genre amazon, gg, fb, apple) avec liens contenu machines ou comptes magasins en ligne, alors qu’aucune fatalité là dedans. Un site web est aussi une forme de publication (pas toujours), et quoi qu’on en dise le contenu sur le web vraiment pas terrible par rapport à ce que cela pourrait être, le dogme du tout gratuit, tout pub, ou tout abonnement ayant certainement beaucoup à voir là dedans. Par exemple un abonnement est proposé(ou était) pour le petit robert à 2,5€ par mois ou quelque chose comme ça, je ne l’ai pas pris (qui voudrait se trimballer un abonnement pour chacun de ses bouquins ?), mais si il était possible d’acheter en une fois à 5 10 ou 20€ le petit robert 2011 ou 12 sous forme “accès à vie”(dans l’esprit, garantie 5 ans vis à vis faillite ou quelque chose comme ça, et offres «upgrades»), et cela sans devoir se rappeler login/passwrd ou numéro de licence (à travers les tiers de confiance “tenanciers de bibliothèques personnelles» décrits ds le modèle), il est clair que j’achète (et beaucoup d’autres choses possible), et cela fonctionnerait certainement beaucoup mieux d’un point de vue économique du point de vue de l’éditeur aussi. Ces histoires de contenu liés à fabricants de machines, appareils, magasins en ligne, ou comptes “réseaux sociaux”, sont vraiment infernales, surtout quand tout est quasiment là pour qu’il en soit autrement.

    Et sans oublier, pour en revenir ou sujet principal de l’article, que tout cela permettrait aussi d'”interdire” l’approche monitoring des flux utilisateurs à tout va, si la démocratie existe, qu’au moins ça serve à quelque chose !

  22. @amapi (1/2)

    @amapi
    Sur l’aspect entente entre les états je ne suis pas si sur, de telles ententes existent dans d’autres domaines, et puis ce n’est pas du “tout ou rien”, si d’un côté le piratage devient pénible (méritant plus son nom), et de l’autre l’offre légale amène une vraie plus-value utilisateur en étant beaucoup plus pratique avec aussi baisse de prix importante, qu’il reste du piratage n’est pas très grave.

    Sur la licence globale, pour moi il s’agit d’une non solution typique, beaucoup trop “top down” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/03/licence-globale/
    Concrètement cela reviendrait à ajouter une taxe genre copie privée, taxe qui ne viendrait que faire grossir les revenus des pourcentages toujours déterminés majoritairement par les passages radios/télés, voir les camemberts dans le lien ci dessus pour la musique par exemple. Je pense qu’une prise de mesure effective sur les téléchargements est en fait impossible (pour plusieurs raisons dont le fait qu’aucun espace de référence n’est partagé), est donc en fait cela ne ferait que renforcer les “majors” (avec peut-être fond dédié à subventions par ci par là quand on connait les bonnes personnes).
    Ne pas oublier que le concept ou système de droits d’auteurs a été mis en place à la révolution française quand il n’y avait précédemment que des “privilèges” (et pas que pour les livres aussi pour d’autres produits, c’est à dire droit de fabriquer qq chose à quelques personnes), qu’il n’y avait alors pas d'”éditeurs” au sens actuel mais plutôt des “libraires/imprimeurs”, et que beaucoup s’arrogeaient le droit de copier et vendre un peu ce qu’ils voulaient. Et d’une certaine manière une licence globale renforçant les majors, où basée sur “subventions quand on connait”, plutôt un retour en arrière vers une autre forme de privilèges, à ce sujet pour les livres :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/07/diderot-lettre-sur-le-commerce-des-livres/

  23. @amapi (2/2)

    Un système d’achat à l’oeuvre non monopolistique permettrait sans doute au contraire de vrais nouveaux entrants, rééquilibrage de certains pourcentages, baisse des prix, et en sortant aussi de cette mentalité “tout abonnement” qui sent le gaz, l’électricité ou le téléphone, et de fait contraire à l’achat “coup de coeur en une fois” qui il me semble correspond beaucoup plus à ce qu’il faut pour le contenu en favorisant aussi les vrais nouveautés (avec le tout abonnement, une nouveauté ne changeant pas la valeur globale des abonnements, de fait tt le monde s’en fout un peu), et le côté “foncièrement non monopolistique” est lui aussi essentiel sinon quelques monstres verticaux (genre amazon, gg, fb, apple) avec liens contenu machines ou comptes magasins en ligne, alors qu’aucune fatalité là dedans. Un site web est aussi une forme de publication (pas toujours), et quoi qu’on en dise le contenu sur le web vraiment pas terrible par rapport à ce que cela pourrait être, le dogme du tout gratuit, tout pub, ou tout abonnement ayant certainement beaucoup à voir là dedans. Par exemple un abonnement est proposé(ou était) pour le petit robert à 2,5€ par mois ou quelque chose comme ça, je ne l’ai pas pris (qui voudrait se trimballer un abonnement pour chacun de ses bouquins ?), mais si il était possible d’acheter en une fois à 5 10 ou 20€ le petit robert 2011 ou 12 sous forme “accès à vie”(dans l’esprit, garantie 5 ans vis à vis faillite ou quelque chose comme ça, et offres «upgrades»), et cela sans devoir se rappeler login/passwrd ou numéro de licence (à travers les tiers de confiance “tenanciers de bibliothèques personnelles» décrits ds le modèle), il est clair que j’achète (et beaucoup d’autres choses possible), et cela fonctionnerait certainement beaucoup mieux d’un point de vue économique du point de vue de l’éditeur aussi. Ces histoires de contenu liés à fabricants de machines, appareils, magasins en ligne, ou comptes “réseaux sociaux”, sont vraiment infernales, surtout quand tout est quasiment là pour qu’il en soit autrement.

    Et pour en revenir au sujet principal de l’article, ne pas oublier que tout cela permettrait aussi d'”interdire” l’approche monitoring à tout va des flux utilisateurs, après tout si la démocratie existe, au moins que cela serve à quelque chose !

    note : désolé si doublons, message trop long apparemment (ou autre)

  24. @Gpenverne :

    “Je me demande vraiment ce que les gens ont à cacher pour avoir aussi peur d’être fliqués… ^^”

    -> Je me demande comment on peut se prétendre geek (via le lien vers son site) et sortir une phrase aussi vite à l’emporte-pièces.

    Quelques questions pour toi :
    * Doit-on comprendre qu’il n’y a aucune liberté fondamentales derrières les lois protégeant les libertés fondamentales, telles que les lois protégeant le secret de la correspondance privée entre deux individus ?
    * Toi qui poste un propos pro-transparence, au sujet de ce que font les gens de chez eux, à titre privé, ça ne te choque pas de ne pas chercher en priorité à établir la transparence là où elle doit exister ? Par exemple là où elle est nécessaire pour le respect de la démocratie, pour le respect de l’argent publique, voire même simplement pour éviter la torture… Renseigne toi un peu sur Amesys, et sur le fait que des entreprises ont vendues des armmes de surveillance à des dictateurs…
    * Serais tu capable d’aller voir seulement 10 familles de victimes de la torture dans des dictatures, et de leur dire ouvertement “c’est normal de chercher à bâtir un internet favorisant la surveillance, les vies humaines sont bien peu de choses face à la défense de ce que touchent les majors” ? (J’ai bien dit les majors, pas les artistes et ce n’est pas pour rien…)
    * As-tu conscience qu’inciter les gens à être incapable de cacher et sécuriser les données privées, c’est souvent les inciter à favoriser la criminalité ? As-tu conscience qu’en 2011, les PCs servent à entrer des numéros de carte bancaire, des identifiants de banque en ligne, des mots de passe d’adresse emails ? Trouve tu acceptable que le manque de sécurité favorise l’envoi en masse de spams (les trucs qui tuent des gens en favorisant la contrefaçon de médicaments), ainsi qu’un travail très confortable pour les “pirates” de cartes bancaires, qui sont liés pour certains à des groupes criminels peu enviables pour le respect de la vie humaine ?

    Trouves-tu donc vraiment souhaitable que ton jugement à l’emporte pièces figure aussi haut dans la liste des commentaires ?

  25. @david

    La mentalité geek est de toute manière assez ovine, non ? Inside jokes à tous les étages sur références SF ou kawaio pinguinesques et autres niaiseries de trépanés à degrés vrariables, pas grand chose de plus ..

  26. @trmlt : Le problème, c’est qu’en l’occurrence il n’est pas évident du tout que ce soit une “joke” ce qu’a écrit Gpenverne. Surtout pour le grand public.

    Vous et moi, on peut certes facilement l’envisager… Mais la part de grand public qui passe ici ? Ceux qui n’ont pas compris les enjeux ont-ils besoin d’être “validés” en ayant l’impression d’avoir vu une personne de plus qui pense comme eux ?

  27. @David,
    Oui je suis d’accord, ce que je veux dire c’est que quand on voit la manière dont beaucoup de se ruent sur facebook ou autre, ou quand on voit un Schmidt ou Zuckerberg pr^ner ou souhaiter la fin de l’anonymat sur le web (même si un pseudo pas de l’anonymat en fait), ou que cela est vu comme une fatalité, on finit par penser que cet aspect big brother est en fait souhaité d’une certaine manière.
    Personnellement je pense qu’il y a aujourd’hui un besoin urgent pour un nouveau rôle: “tenanciers de bibliothèques personnelles de licences contrats” ou quelque chose comme ça, ne faisant que ça, et avec une séparation claire et nette entre ce rôle et fournisseurs de services :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/
    Ce qui permettrait des choses comme :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/17/un-exemple-dutilisation-des-m-accounts-reparer-lemail/
    ou :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
    Mais ceci ne pourrait fonctionner que si contraintes légales extrêmement strictes de confidentialité pour ces “tenanciers” ou “tierce personnes” :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/07/06/trafiquotages-pseudo-modernes-customer-retention-et-toute-cette-crasse/

    ps : pseudo précédent yt75, là logué automatiquement en “trmlt” je ne sais trop pourquoi, typiquement si un bouton “création de compte presse citron en un click” (avec enregistrement sur m-account), ce genre de chose n’arriverait pas (même si pas bien grave ds ce cas), mais les aspects friction (chers à MZ) et tendance générale au moindre effort, ne sont vraiment pas une légende.

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