Après les services de musique en streaming, Ibis Reader sera-t-il le Deezer, ou plutôt le Jamendo du livre numérique ? Il suffisait d’y penser : pourquoi encombrer sa machine de fichiers téléchargés quand on peut aussi lire un E-Book en ligne dans son navigateur web ?
C’est – entre autres fonctionnalités – ce que propose Ibis Reader, un service web de diffusion de livres numériques au format ePub, un standard ouvert incluant XHTML et CSS, ce qui le rapproche fortement du web que nous connaissons. Avec Ibis Reader, pas besoin d’nstaller quoique ce soit sur son terminal, ni logiciel, ni fichiers de lecture : il suffit de parcourir la bibliothèque de livres proposée par le site, de sélectionner celui qui vous intéresse et hop vous commencez instantanément votre lecture.
Et comme rien n’est installé ni stocké sur votre machine, vous pouvez accéder à vos lectures, mais surtout les reprendre là où vous les avez laissées, à partir de n’importe-quel terminal : vous commencez un bouquin sur votre PC, vous le poursuivez au lit sur votre tablette (Ibis Reader est déjà prêt pour l’iPad) puis le lendemain dans le train sur votre smartphone, en mode connecté ou déconnecté (dans ce dernier cas, vous aurez préalablement autorisé le service à créer un espace de stockage de cinquante mégaoctets en cache sur votre mobile).
Avec ces fonctionnalités à base de HTML5, Ibis Reader vient mine de rien d’inventer une nouvelle forme de littérature : la littérature dans le nuage. In ze cloud, les bouquins, toc. Dommage que pour le moment le choix de bouquins proposés (gratuits) ne soit pas très varié ni très excitant, puisque du domaine public. Espérons que l’offre s’étoffe rapidement, avec notamment des livres en français.
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Il vont pas avoir des problemes avec leurs noms avec une certaines chaines hotelieres ?
le premier livre proposé en démo est vraiment très intéressant
http://www.ibisreader.com/catalogs/view/1/
A quand une alternative Française ?
L’ensemble des contenus d’Ibis provient de Feedbooks, du coup il y a déjà des centaines de livres en Français dessus, il suffit de faire une recherche pour s’en rendre compte: http://www.ibisreader.com/catalogs/search/1/?searchterm=Z%C3%A9vaco&description=http://www.feedbooks.com/opensearch.xml
Vivement une version française!!!!
ca m’a l’air pas mail ce truc. Quelqu’un a testé ?
Pas encore tester mais je crois que le kamasutra me tente bien 😉
Pas très convaincu, un ebook (epub ou pdf) ne pèse pas grand chose contrairement à un film ou à un album de musique. Et puis comme tu le dis, les ouvrages proposés font partie du domaine publique. Intérêts nuls pour l’instant..
Mais, mais… Cela ressemble très fortement au service Google Books.
Un accès quelque soit le terminal à votre bibliothèque ”In the Cloud”. Seules contraintes être le plus souvent connecté pour ne pas perdre le fil de sa lecture, le mode déconnecté sur un smartphone n’étant pas très facile à mettre en place et les lecteurs du eInk ne possède pas forcément de navigateur web vraiment capable de lire ces contenus. A suivre ne tout cas Intéressant.
Voir ici une video concept d’adaption du journal l’Equipe sur iPad
http://vimeo.com/10336736
Tiens ça tombe à pic je voulais jeter un oeil sur Alice aux pays des merveilles et il est dispo http://www.ibisreader.com/library/add/?epub=http://www.feedbooks.com/book/3698.epub
Merci
Milibris proposent également des livres interactifs sympa pour iPhone (Marketing Internet 2010) comme en avait parlé Eric (https://www.presse-citron.net/internet-marketing-2010-lodyssee-ou-la-bible). Pour avoir essayé c’est vraiment pas mal en situation de mobilité.
“In the cloud” = clientèle captive, vraiment je ne vois pas l’intérêt de déposséder les lecteurs du plaisir de relire un livre plusieurs années après, ce qu’induit ce genre de technologies (si le service ferme par exemple).
Et pourquoi le “domaine public” serait forcément peu varié ni très excitant ? Cela me semble être plutôt le contraire, on a accès librement à des milliers (millions ?) de livres d’auteurs très divers, classiques, modernes, alors pourquoi décrier ce domaine public comme s’il avait la lèpre ? Pour ne pas froisser l’industrie du livre déjà moribonde, et qui touche encore un max d’argent sur la vente de livres papier libres de droit (les “classiques”) ?