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[Infographie] Qui n’a pas encore organisé son hackathon ? Zoom sur un phénomène en plein essor

Près de 200 hackathons ont été organisés en France en 2016. A quoi servent-il ? Quelles sont les tendances pour 2017 ? Décryptage grâce à l’infographie de Hackathon.com et BeMyApp.

Les hackathons se multiplient depuis quelques années. BeMyApp, une startup française leader dans l’organisation de hackathons, a mis en ligne Hackathon.com : il s’agit une plateforme mondiale destinée à les recenser et à les promouvoir. Les données collectées ont ainsi permis de dresser l’état des lieux des hackathons en 2016.

La France dans le top 5

Près de 200 hackathons ont eu lieu en France en 2016, sur les 3450 organisés dans le monde. Les allemands nous devancent légèrement, mais l’hexagone se place très loin derrière le Royaume-Uni qui en compte plus du double. L’écart pourrait toutefois se réduire car la tendance est au développement de ces événements. Ils sont désormais ancrés dans les stratégies d’open-innovation des grands groupes. Ils ont aussi conquis les associations, les musées, les ministères… Le hackathon Open Democracy Now avait ainsi été organisé en septembre dernier par des associations, en partenariat avec la Mairie du 18ème arrondissement de Paris. A Toulouse, au musée Saint-Raymond, un hackathon visait à imaginer les musées connectés du futur. Plusieurs hackathons ont également été organisés pour faire naître des projets qui améliorent le quotidien des personnes en situation de handicap.

Pourquoi organiser un hackathon ?

L’infographie ci-dessous fait la distinction entre les hackathons internes, organisés par des entreprises avec leurs collaborateurs, et les hackathons externes, qui sont ouverts au public.

Les hackatons internes portent souvent sur des sujets très techniques, en partant d’une problématique précise, pour faire monter les collaborateurs en compétences via la mise en situation et la présence d’experts. Certaines entreprises se servent des hackathons pour que les équipes puissent mieux travailler ensemble en faisant mettre au point des moteurs de recherche interne intelligent ou des tableaux de bord intelligent où le collaborateur se connecte tous les matins. Elles font également développer des services sur-mesure, pour leurs commerciaux par exemple. “Ce format leur permet de tester l’utilité rapidement”, explique Davy Laudet, directeur marketing de BeMyApp. Elles lancent plusieurs versions d’un produit ou d’un service, et procèdent ensuite par élimination pour n’en garder qu’un ou deux qui subiront une vraie phase d’expérimentation. “C’est moins cher et plus interactif que d’autres méthodes“. De plus, le hackathon peut présenter certains aspects d’un “team building” : les équipe apprennent à travailler ensemble sur un projet concret.

Un intérêt en termes de formation se retrouve également dans les hackathons ouverts au public. “Des développeurs, le plus souvent travaillant dans des startups ou des PME, souhaitent progresser sur une thématique technique, comme par exemple faire de l’IBM Watson”.
Par ailleurs, à l’heure où les développeurs sont une ressource rare, il n’y a pas meilleur endroit pour les entreprises pour détecter des profils intéressants et les convaincre de les rejoindre.

Des tendances nettes se dessinent pour 2017

Il y a 10 ans, il s’agissait d’opérations de communication, sans aucun fond derrière”, explique Davy Laudet. Le format a vraiment évolué. Il s’observe une professionnalisation claire et nette de l’organisation de hackathons, basés sur des méthodologies et une organisation très efficaces. La qualité des profils des participants s’améliore également. Un suivi des meilleurs projets est de plus en plus fréquemment mis en place, que les grands comptes envisagent ou non des collaborations avec les participants du hackathon.

Pour 2017, les grandes entreprises ont l’intention d’investir dans des hackathons liés à l’intelligence artificielle et la réalité virtuelle. Les objets connectés sont toujours à la mode, mais ce sont davantage les bots qui attirent l’attention. “Les secteurs comme ceux de la pharmaceutique, de la grande distribution et du luxe s’y intéressent : elles sentent que c’est la technologie sur laquelle il faut être présent et efficace”, explique Davy Laudet.

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