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Internet mobile : 10 raisons de proposer une version web mobile de son site plutôt qu’une application

Mon précédent billet sur le sujet a suscité de nombreuses réactions et une discussion argumentée et constructive. C’était prévisible, et je remercie tous ceux qui ont…

Mon précédent billet sur le sujet a suscité de nombreuses réactions et une discussion argumentée et constructive. C’était prévisible, et je remercie tous ceux qui ont contribué à la conversation, ici mais aussi sur leur propre blog ou ailleurs (Twitter, Facebook…). Je vous avais promis un billet contradictoire, car j’estime que le débat n’est pas encore tranché. D’ailleurs si je propose de mettre en perspective les deux points de vue c’est justement que je pense qu’il y a autant d’arguments valables dans les deux camps, et que je ne suis pas certain d’avoir moi-même une opinion définitive sur la meilleure voie à suivre pour proposer une version mobile de son site web.

Voici donc (roulements de tambour…) 10 raisons de proposer une version web mobile de son site plutôt qu’une application.

1. Un seul développement et un déploiement immédiat pour toutes les plateformes

C’est évidemment l’argument massue, celui qui pèse à lui seul le poids des neuf qui suivent. Si une version web HTML mobile est bien conçue et habilement codée, elle s’affichera en principe de façon optimale et identique sur tous le terminaux. A pondérer cependant car il y a presque autant de navigateurs et d’interprétations du HTML qu’il y a de terminaux (j’exagère un peu mais pas tant que ça). Ce qui reviendrait à développer plusieurs versions web mobiles, et annihilerait donc totalement cet argument.

2. L’indépendance vis-à-vis des App Stores et des opérateurs

Autre argument de poids : si vous développez une webapp plutôt qu’une application propriétaire, vous n’avez pas à vous soumettre au bon vouloir d’un opérateur ni à subir le dictat d’une marque ou les caprices de son patron mégalomane. Vous développez, vous déployez, point. Le web n’attend que vous et vous ne dépendez de personne (en Harley Davidson).

3. Des économies sur le coût de développement

Proposer une “simple” déclinaison de votre site web au format mobile vous reviendra probablement moins cher que développer une application, pour deux raisons : premièrement un webdesigner intégrateur travaille à des taux horaires inférieurs à ceux d’un développeur d’applications  (précisons quand même que selon votre prestataire ceci n’est pas toujours vrai), deuxièmement, comme indiqué dans le point n°1, vous ne devrez normalement développer qu’une seule version du site mobile, et pas une application par plateforme (en supposant que vous vouliez adresser tous les OS mobiles et tous les App Stores).

4. Avec les webapps les smartphones voyagent léger

A part quelques kilooctets de mémoire cache enregistrés dans le navigateur, une webapp ne requiert aucun stockage local sur le mobile. Ce qui permet de préserver la place pour d’autres éléments. Bien sûr aujourd’hui un bon smartphone digne de ce nom offre a minima quelques gigaoctets d’espace de stockage, mais quand on accumule les applications la mémoire disponible pour la musique ou la vidéo peut finir par faire défaut.

5. Le navigateur est roi, et le cloud est son royaume

A quoi sert d’avoir un navigateur web performant sur les dernières générations de smartphones si c’est pour ne pas s’en servir ? A une époque où la concurrence entre navigateurs n’a jamais été aussi forte et où celui-ci devient un enjeu stratégique pour les applications et les usages, à tel point que certains prédisent la fin du logiciel, il paraît en effet paradoxal d’investir dans des applications plutôt que dans le duo webapp – nuage. Une bonne webapp vous aidera à traverser dans les clouds en quelque sorte. Ce qui nous amène naturellement et tranquillement au point suivant.

6. Proposer une webapp c’est offrir la pérennité des données

Avec une webapp, rien n’est stocké sur l’appareil, comme vu précédemment. Avantage de taille en cas de vol ou de perte de celui-ci puisque même au bout du monde si vous rachetez un mobile il vous suffira d’ouvrir son navigateur web pour retrouver vos sites mobiles préférés. Et si de surcroît vous utilisez MyPhone (gratuit) sur votre Windows Phone vous retrouverez même vos favoris web d’une simple petite synchronisation de rien du tout. Ce que ne propose pas MobileMe d’Apple (payant) soit dit en passant…

7. Des mises à jour transparentes pour l’utilisateur

Si vous voulez faire évoluer, mettre à jour ou proposer une nouvelle version de votre site web, ces changements ne nécessiteront aucune intervention du côté de l’utilisateur : pas de mise à jour à aller chercher, télécharger et installer. De votre côté pas de nouvelle soumission à un App Store à chaque changement de virgule, et pas de versions différentes à maintenir. Imaginez le temps, la peine et les soucis économisés en regard de celui qui a développé une application par plateforme.

8. Vous n’avez pas de commission à reverser à un App Store

Si les App Stores peuvent aussi constituer un formidable tremplin pour certains applications et leurs développeurs, cet accès (aléatoire et de plus en plus incertain) à la notoriété et aux voies du succès se paie, sous la forme de commissions reversées à l’opérateur de l’App Store. Ainsi par exemple sur BlackBerry App World vous devrez reverser 30% de votre chiffre d’affaire à RIM sur chaque vente d’application réalisée. Cela étant, pour être vraiment objectif, précisons qu’il paraît assez difficile d’envisager de faire payer l’accès à une webapp mobile.

9. Proposer une webapp plutôt qu’une application c’est respecter et promouvoir le web et ses standards

Pour toutes les raisons évoquées précédemment, il apparaît comme plus “éthique” de proposer une webapp qu’une application propriétaire. C’est un débat un peu philosophique dont n’ont certainement que faire ceux qui comptent gagner de l’argent avec leur application (cf. l’app payante de L’Equipe) mais cette position est légitime. On ne peut effacer d’un trait de plume tout ce que le web a contribué à construire au cours des quinze dernières années en cautionnant sa “privatisation” via des applications propriétaires et fermées.

10. Google est ton ami à toi aussi, petite webapp

Avoir une webapp (bien) référencée par Google apporte potentiellement plus d’utilisateurs qu’une application sur un store propriétaire. C’est aussi un argument à prendre en compte, pour peu que l’on possède quelques compétences en SEO ou que l’on ait prévu une partie de son investissement dans le référencement.

En conclusion

Voilà. On n’est toujours pas sortis de l’auberge mais ces arguments complémentaires pourront aider ceux qui ne savent pas encore quoi décider au sujet de leur stratégie mobile. Vous l’aurez compris, la question aujourd’hui pour une entreprise, un média ou une marque, n’est plus “dois-je être présent sur les mobiles ?” car la réponse est évidemment oui, mais “comment dois-je m’y prendre ?”. Il n’y a pas de solution miracle, mais – comme vous l’avez signalé très justement – un ensemble de réponses à prendre en considération en fonction de son contexte, de sa cible, de ses besoins et de ses objectifs. Au-delà du débat idéologique (qui souvent fausse le jugement), pour certains une application sera incontournable, pour d’autres une webapp est la meilleure solution.

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56 commentaires
56 commentaires
  1. A noter que des solutions telles que Phonegap permettent de développer une seule fois une appli et de la porter sur toutes les plateformes. Bien sûr tout n’est pas parfait mais le projet (open-source) est toujours en développement.

  2. Petit up d’un commentaire sur l’autre article.

    Le fait est qu’il y a pleins d’avantages en faveur de la WebApp en terme de déploiement, coût, etc … Mais il faut coder pour une dizaine de plateformes si on souhaite avoir un résultat quasi identique sur chaque.

    Je teste en ce moment HAWHAW, qui doit permettre de faire le dev une fois et de déployer à sa guise sur telle ou telle autre plateforme.

    HAWHAW (officiel) : http://www.hawhaw.de/

  3. Perso, les applications c’est top mais pour juste publier des infos qui sortent direct d’un site web, les app web sont mieux.
    Ca peut éviter certain déboire avec les jailbreaks d’app qui peuvent révéler les codes sources des flux, c’est plus facile à mettre à jours, pas besoin de payer les 99$, et c’est multiplateforme..
    D’autant que safari (webkit), dispo sur android, bientôt blackberry offre énormément de fonctions: CSS3, transition, geoloc.
    D’ailleurs Google propose plus de webApp que d’app pour les mobiles, le web de demain sera mobile ou ne sera pas…

  4. remarque sur le point 1 “Un seul développement et un déploiement immédiat pour toutes les plateformes” : ceci n’est pas vrai. Si on veut une couverture maximale sur tous les mobiles avec un rendu satisfaisant, il n’y a pas un seul développement. Les différents langages, caractéristiques de mobiles, contraintes réseaux,… font que le parc de mobile est hétérogène et oblige dans son développement à faire des “if” partout. Pour pallier à ça, il existe des plateformes, comme à Wokup (où je travaille), qui se chargent de gérer les rendus pour tous les terminaux, en ne réalisant qu’un seul coût de développement. C’est aujourd’hui la solution la plus économiquement satisfaisant pour garantir que le contenu est délivré correctement sur tous les terminaux.

    Pour compléter, aujourd’hui il ne faut pas uniquement regarder les aspects techniques et coûts directs. Il faut également intégrer le ROI d’une telle opération. La tendance actuelle est que si l’on intègre tous les paramètres de buzz iPhone, coûts, présence sur tous les mobiles,… il en va de réaliser une appli iPhone complétée par un site internet mobile. Le choix appli ou site internet mobile n’est pas exclusif.

    A l’avenir, le buzz iPhone s’essoufflant, la tendance risque fortement d’aller vers les sites internet mobiles pour les contenus informatifs classiques.

  5. @Franck, par exemple, prends le temps de comparer la version web mobile (d’ailleurs Eric, la zone de commentaire est en anglais sur la version Web Mobile et ca me gène de voir ‘Publish’ en lieu et place de ‘Presser le citron’ ^^) et l’appli iPhone. Même sur cet exemple concret, j’ai du mal à choisir entre les deux.

  6. Bravo pour cette note et je pense que dans bien des cas, avant de réaliser une application, il est plus judicieux dans un premier temps de réaliser une application web mobile. Ensuite, ok pour la réalisation d’une application qui viendra en complément. Au final se sont les utilisateurs qui décideront de ce qui sera le mieux pour eux.

  7. @Laurent, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi sur plusieurs, par exemple “l’essoufflement du buzz iPhone”, il fallait habiter une autre planète ces deux derniers mois, pour ne pas avoir eu d’échos sur l’iPhone HD, et le buzz iPhone n’a eu d’ombre que de celui de l’iPad.
    Ensuite “l’obligation de faire des ‘if’ de partout”, je suis fondamentalement opposé. Les commentaires conditionnels ont été conçus pour éviter cela, et puis PHP5 s’affranchir d’une bonne partie du code

    ……………………………………
    $test = ($resultat == 0) ? 0 : (
    ($resultat == 1) ? 1 : (
    ……………………………………

    Enfin, je me demande si le commentaire n’est pas juste de la publicité pour Wokup …
    Dire que Wokup est la SEULE solution économiquement satisfaisante me parait pour le moins exagéré, même si vous êtes issus d’un essaimage (délestage ?)de France Telecom.

  8. A 100% pour le développement d’une version mobile et contre celui d’une application.

    Pour l’utilisateur final cela veut dire :

    – Profiter des mises à jour (fonctionnelles ou de sécurité) sans avoir à intervenir à quelque niveau que ce soit ;

    – Retrouver ses données n’importe où (sur le portable d’un proche, sur un nouvel appareil, sur son ordinateur au bureau, etc…) sans jamais avoir à gérer de synchronisation ;

    – Réserver l’utilisation de la mémoire de son smart-phone au stockage de fichiers n’ayant pas intérêt à être stockés en ligne (fichiers privés, fichiers volumineux, etc…) ;

    – Respecter le travail de tous ceux qui œuvrent au jour le jour, depuis des années, pour un web ouvert et standardisé, et en comprendre l’intérêt ;

    – Etc, etc…

    Ces avantages indéniables, et tout à fait compréhensibles, pour M. ou Mme ToutLeMonde, sont malheureusement complètement occultés par la communication autour des “formidables” applications, iPhone principalement, dont une immense majorité me semble pourtant quand même assez inutile, et ce malgré un accès bien souvent payant.

    Personnellement, je ne possède pas encore de smart-phone mais, comme tout le monde, je finirais bien par y venir.

    Par contre, c’est certainement plus la capacité de l’appareil à s’interfacer avec certains services en ligne que j’utilise déjà (Google App par exemple), qui guidera mon choix ; plus que la quantité d’applications disponibles, les plus utiles ayant souvent un équivalent gratuit sous forme de web-app, accessible depuis n’importe quel PC…
    ;]

  9. Je dis juste bravo pour cet article qui avec l’autre montre bien les enjeux et les pros&cons
    J’ai un doute sur le fait qu’il y ait tant de plateformes à gérer pour une version web: ça se résume surtout à gérer la taille de l’écran et le navigateur. Mais il existe un tas de règles qui dépasse le navigateur et que celui-ci doit suivre…

  10. Ah bah voilà je me retrouve mieux là dedans 🙂 Bon ça reste quand même un choix pas évident… Au final, faut quand même faire les deux tant la cible n’est pas la même.

  11. Moi qui veut me lancer sur le ouèb , j’ai l’impression que d’être unique développeur au sein de son projet tient de la folie avec toutes ces contraintes techniques ! Bon je vois que Eric s’en sort bien donc ça me permet de pas céder à la psychose du rendu des plateformes…

  12. Excellents billets je crois que les technos et usages sont trop jeunes et en perpétuelle évolution pour que l’on puisse trancher en faveur d’une ou l’autre… Je crois que la réponse definitive se trouve en fin de compte dans la cible qui est visée et du contenu proposé.

  13. Très bon billet, par ailleurs, il existe aussi Ovi Suite qui permet la synchronisation rapide de ses favoris pour les supports Nokia de la même façon que MyPhone 😉

  14. l’argument sur les commissions est assez trompeur, car au contraire, avec une webapp, et en acceptant la soumission à un appstore on peut gagner de l’argent,
    avec un site web, on ne peut pas gagner d’argent directement… à part avec la pub, ou un modèle d’abonnement, mais c’est plus compliqué au final.

    et concernant la mémoire, je pense que le facteur limitant est et reste quand même aujourd’hui la bande passante plus que la mémoire locale. Une appli web ne télécharge que le strict nécessaire, quand une webapp re-télécharge souvent tout, et est donc plus longue.
    cf le temps pour lire ses mails sur l’appli iPhone, vs le temps pour lancer la webapp gmail, qui bien que très bien faite reste plus longue à lancer.

  15. Les 2 articles sont très bon. Ce que j’en retiens c’est que les applications sont très bonnes pour la communication et l’accès user, tandis que le dev web est plus simple pour la maintenance et le développement pour le site.

    Une grande partie des arguments de cette articles ne concerne pas les utilisateurs du services, mise à part les mises à jours … et encore est ce un point bloquant pour les users ?

    Je pense que la différences va surtout se faire au niveau des budgets de développement et de la nature des utilisateurs finaux (grand public ou B2B).

    Enfin, la lueur au bout du tunnel avec les framework permettant du dev plateformes ?

  16. Apple a fait en sorte de minimiser les développements “offshore” en javascript en monétarisant les applications (et en réduisant les possibilités de Safari Mobile).
    Constat pas de bol : l’immense majorité des applis de l’AppStore sont gratuites.

    D’un autre côté faut pas être con non plus :
    – développer un jeu gourmand réclamant une bonne réactivité se fait tout de même mieux en Objectiv-C (mais, les interpréteurs javascript progressent) ;
    – porter un site web de presse dans l’environnement mobile ne réclame certainement pas une application dédiée (écrire une appli pour faire figurer des liens, c’est d’un comique) ;
    – développer une encyclopédie portant un gros volume de documents c’est bien mieux sous la forme d’une application car on a tout sous la main et la réactivité est top. Imaginez un peu CultureClic (> 20 Mo) sous la forme d’une webapp : c’est tout à fait utilisable chez soi en ADSL mais dans le RER, on peut attendre 15 jours avant de voir un bout de Watteau apparaître.

    CultureClic est un bon exemple d’appli forcément application.
    Meteo24 (de MeteoGroup) est un bon exemple d’appli forcément webapp.

    Fonctionnellement on ne perçoit aucune différence.

    db

  17. Très bon article.
    De mon côté, je regrette qu’il faille payer $25 pour s’inscrire sur l’Android Market pouvoir publier des applis, idem pour l’AppStore mais en plus gourmand $99/an.
    Ce coût s’ajoute au budget développement plus spécialisé que pour du web.
    Les développeurs iphone sont tout de même moins nombreux que les dév web.

  18. Pour revenir sur le point 4, ce qui me semble aussi crucial c’est que le stockage des données avec une Webapp se fait sur Internet et donc sur des serveurs d’hébergement (avec sauvegarde des données etc..).

    Ainsi, lorsque l’on te vole ton portable, que tu le casses ou que par mesure de sécurité, les données ne doivent pas être stockées, cela semble beaucoup plus pro d’utiliser une Webapp.

  19. @Padapara, Si tu envisages de te lancer sur le web de façon professionnelle, dans un projet où tu es l’unique décideur, au moins, tu auras un projet fini qui répondra à tes attentes personnelles. Cela ne te garantira pas d’avoir du succès mais au moins tu n’aura pas de conflits sur les vues à long terme de l’évolution de ton projet. 😀

    Et concernant Eric, je pense (en fait j’en suis sur car il l’a déjà écrit ici, et puis c’est tout de même indiqué dans le footer) qu’il fait appel à un spécialiste de wordpress pour son site, et donc, ne fait pas tout, tout seul.
    D’ailleurs grand bien lui fait, car Amaury BALMER touche vraiment sa bille aux vues du résultat …

  20. @Eric

    Je n’ai pas bien compris dans la raison n°6 la différence que tu fait entre MyPhone et MobileMe. Outre le tarif, j’en conviens, mais cela reviens à comparer le coût d’un Serveur Exchange avec MobileMe.
    Le juge de paix étant le nombre de boites à gérer pour choisir entre Win Server + MS Exchange, Win SBS, et MobileMe sur du POP.

    Il n’en reste pas moins que MobileMe permet de synchroniser les favoris entre tous les navigateurs. Tout comme les mails, les calendriers, etc …
    C’est même assez surprenant lors de la première installation d’un OS X sur une machine Apple. Si le compte Apple demandé au début est une adresse @me.com valide, l’installation et le paramétrage des applis (mail, safari, iCal, …) est automatique.

    bref j’ai pas compris :/

  21. @greg
    c clair ! en tout cas j’ai pas beaucoup d’argent, normal pour un début, donc j’essai de faire tout mais j’ai l’impression que mes neurones sont overclokés mais c’est vrai que c’est une satisfaction énorme de contrôler la ligne directrice et je pense que Eric préfère cela que de travailler pour un patron (d’après Parole de blog)
    en tout cas ce serait classe qu’il y ait un site ou blog dont le thème serait d’encourager moralement les entreprenautes sur ce long périple…

  22. Pour moi, il faut mixer les 2. Une application qui lance le site web ou une webapp car c’est les portables c’est plus pratique de cliquer sur une icone que de taper les 4 à 10 caractères d’un nom de domaine !

  23. Post intéressant, mais puisque je suis dans le e-commerce avec ma boutique, j’en profite pour exprimer ma retenue sur les versions mobiles et les applications.

    Je pense que pour les produits et services récurrents (commande de capsule de café, commander des fleurs, …) une version mobile ou une application est pertinente, mais dans mon cas, l’achat de cravate se fait plutôt calmement à la maison avec un écran bien large pour parcourir les produits et les photos.

  24. Billet intéressant, je vais le proposer au site de news pour lequel je travaille en ce moment.
    Wordpress pourrait proposer un plugin pour des versions mobiles automatiques…

  25. Merci pour le billet. Il ne faut surtout pas oublier le coût de fabrication d’une appli iphone qui reste totalement injustifié pour un site à taille ‘humaine’. Il faut déjà un site marchand d’une certaine taille. Quel CA faut-il réaliser pour 10-17ke de frais d’appli …:)

    Bonne soirée

  26. Bonsoir,

    Très bon billet en opposition avec celui des applications embarqué.

    Le tout étant surtout conditionné par le budget du client et ces souhaits en terme de visibilité…

  27. Deux problèmes :
    Une webapp doit forcément être connecter à internet, donc pas d’internet, pas de web app… Qu’une application qui ne requiert pas internet est disponible tout le temps.

    Deuxièmement, la fluidité d’une application qui va chercher les infos sur les serveurs distants va être beaucoup plus rapide à l’affichage, car les images ect sont déjà charger sur le mobile.

    Tes arguments sont valables, mais tout dépendra pour qui et pour quoi.

  28. En plus de l’indépendance vis-à-vis des opérateurs et distributeurs, la web app c’est l’independance vis-à-vis des constructeurs.

  29. Tout d’abord, Eric, Bravo pour ces 2 billets très pertinents !

    Ensuite, pour moi, tout un tas d’applications submergent inutilement les “stores” car elles n’apportent pas de plus values réelles par rapport à un site web bien fait. Aussi je dirais qu’il s’agit là d’un point fondamental pour faire le choix entre les deux : si le service peut être donné au travers d’un site web, inutile de le faire avec une application.

    La plus part de ces applications “inutiles”, utilisent cependant le positionnement GPS pour se justifier. Mais je ne sais pas s’il est possible d’accéder au GPS depuis une API web ? En effet, un service localisé est un plus indéniable en mobilité…

    Autre point, le hors ligne semble être possible et tout à fait viable en utilisant à fond les possibilités du HTML5 (voir “mailroom” pour l’iphone par exemple).

    Bref, tout cela pour dire que le compromis idéal pourrait être (si on ne peut faire autrement) une “web-app”, j’entend par là une application légère de quelques Mo mais basée sur un moteur type webKit.

    Cependant, pour moi, il vaut mieux promouvoir et pousser à la réalisation d’un bon site web. Et pour cela, il faut donner accés (si cela n’est pas encore possible et/ou autorisé) depuis les APIs web à toutes les ressources du mobile (GPS, boussole, caméra, etc).

    Voilà, pour finir, juste un point passé sous silence par beaucoup :
    Actuellement, les téléphones Android sont nativement limités pour les applications par la mémoire interne. En effet, il est difficile d’installer (sauf bidouille) les applications sur une carte mémoire. Ce qui réduit à peau de chagrin (128, 256Mo pour la plus part) l’espace mémoire dédié aux applications et donc leur nombre…

    En espérant avoir été suffisamment pertinant et avoir apporté d’autres réponses (questions?) pour faire honneur à ces 2 billets 😉

  30. Très bien les 2 articles !

    Je rajoute un petit point technique pour les gens un peu fauchés comme moi, qui travaillent avec WordPress et qui désireraient développer une version mobile de leur site / blog.

    Il existe un plugin pas mal qui s’appelle wptouch. Avec un peu de paramétrage on arrive à une résultat plutôt pas mal.

    Vous pouvez vous faire une idée en allant depuis votre mobile sur ce site que j’ai développé à l’aide de ce plugin : http://www.madiphone.com

    En espérant que ça aide.

    A+

    Pascal

  31. Je suis convaincu que l’avenir du mobile passera par le web mobile. Cependant, le web mobile n’excluera pas les applications pour tout plein de raison pratiques. Mais le web mobile sera le premier réflexe avant les apps (contrairement à maintenant).

    C’est d’ailleurs pour celà (auto-promo) que j’ai dévellopé Skeeble.com un gestionnaire de webmobile qui est pret pour qu’une fois une webapp créée, elle soit exploitable (offline and co) pour tous les mobiles (iPhone / Android / consoles de jeux, …)

    Longue vie au web mobile!

  32. Bonjour,

    Les arguments en faveur du web mobile sont pertinents, mais j’ai du mal à admettre que vous considériez qu’une application stocke toutes les données utilisateur en local !

    Il existe une multitude d’applications qui synchronisent en permanence (lorsqu’une connexion est disponible) leurs données en ligne. Regardez Evernote par exemple.

    En général, le fait de se loguer au premier lancement d’une application signifie que son compte auquel on accédait uniquement depuis son ordinateur jusqu’alors, sera également imputé des actions effectuées depuis son mobile.
    L’utilisateur peut donc retrouver ses données même après réinstallation de l’application.

    Je me trompe ?

  33. Légalement impliqué dans le développement accessible par le site de ma mairie et plus généralement pour mes autres sites, je ne peux que dire oui aux sites vs les applications qui (pour l’instant ?) ne suivent pas trop les standards niveau accessibilité pour ce que j’en ai vu…

    PS: le bouton Facebook qui se promène dans le texte, c’est voulu ?

  34. le seul problême, c’est qu’entre une webapp et une appli, l’utilisateur utilise l’appli, sinon l’Internet mobile aurait décolle depuis longtemps. c’est sur une webapp ça coûte moins cher, mais gens n’en veulent pas… alors il faut changer les gens ! c’est ça la SOLUTION

  35. mieux vaut tard que jamais…

    Bonne idée les 2 articles sur le combat ‘webapp’ ou ‘app’ !

    Pour ma part, je pense qu’il n’y aura pas de combat car les approches sont complémentaires.

    Aujourd’hui, l’instantanéité penche vers la webapp. Pas besoin d’attendre, j’ai accès tout de suite à ce que je recherche.
    par contre, la facilité de navigation penche vers la ‘app’ embarquée. contenu accessible en ‘OFF’, prise en compte des spécificités du téléphone.

    Serait ce un MATCH NUL ?

    YES pour le moment….mais toutefois 2 scénarii risquent de modifier l’utilité de l’un ou l’autre.
    1/ les possibilités offertes par HTML5 et les premiers retour d’expérience des clients ‘app’ (cout maintenance, hétérogénéité des devices) risquent de faire basculer la balance vers ‘webapp’.
    2/ un OS mobile s’impose et devient incontournable ! dans ce cas, on obtient une combinaison idéale = ‘navigation aisée’ + ‘utilisation en ‘OFF’ + ‘une seule appli pour tout le mode’

    A bientôt !

    ToM

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