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Internet mobile, état des lieux : le futur du web est-il mobile ?

L’internet mobile est-il le futur d’internet ? C’est la question que l’on peut se poser quand on observe les chiffres de son développement, notamment au cours…

L’internet mobile est-il le futur d’internet ?

C’est la question que l’on peut se poser quand on observe les chiffres de son développement, notamment au cours des 18 derniers mois, qui coïncident avec l’arrivée sur le marché de l’iPhone, ayant l’effet d’un électrochoc dans les usages, sortant l’accès au web mobile de la sphère geek pour le propulser dans le grand public.

Le futur d’internet parce-que précisément les usages sont en train d’évoluer, en même temps que les terminaux, et, accessoirement, l’état d’esprit des opérateurs téléphoniques (même si dans ce domaine il reste du chemin à parcourir) : n’oublions pas que si aujourd’hui selon ComScore on dénombre 1 milliard d’internautes, il y a 4 fois plus d’abonnés au téléphone mobile, soit 4 milliards de mobinautes potentiels selon le dernier recensement de l’Union Internationale des Télécommunications.

Sans compter les choix économiques et techniques, notamment en Afrique, qui consistent à déployer directement des réseaux mobiles là ou le téléphone fixe n’a jamais existé, tendance qui plus est propice au développement socio-économique.

On le voit, le décor est en place, et la pièce peut commencer : tout est prêt pour un vrai démarrage de l’internet mobile.

Mais au fait, le web mobile, qu’est-ce que c’est exactement ?

Sans refaire l’historique détaillée de l’internet mobile, rappelons simplement que ses premiers balbutiements sont arrivés avec le wap, sorte de langage de description dérivé du HTML, qui permettait de proposer du contenu texte (et même des images) sur des téléphones basiques dotés d’écrans monochromes grands comme des timbres-postes. Le wap a évolué et est toujours d’actualité dans les offres des opérateurs, qui ont bien compris que c’était un moyen de réinventer le minitel avec des services payants accessibles exclusivement à travers leurs portails, façon de faire monter la facture moyenne de l’utilisateur. Après le wap sont arrivés les premiers “vrais” navigateurs mobiles, comme Blazer sur Palm/Visor, et Pocket Internet Explorer sur PocketPC, le premier navigateur HTML mobile qui rendait les pages web comme sur un ordinateur de bureau, dès l’année 2000 (et même avec Flash quelques mois plus tard).

Le web mobile a évidemment considérablement évolué depuis cette période préhistorique, où arriver à surfer sur son PDA relevait fréquemment de l’exploit. En effet, le Wifi n’étant pas encore généralisé sur les terminaux avant 2005, il fallait préalablement se doter d’un mobile Bluetooth, arriver à le connecter avec son Palm ou Pocket PC, pour enfin atteindre le nirvana mobile à 5 kb/s les jours de grand vent, moyennant bien sûr un surcoût souvent exorbitant sur son forfait mobile.

Une évolution au pas de charge

Evolution, donc. Une évolution technique (terminaux et navigateurs), une évolution des forfaits proposés par les opérateurs, et une évolution des usages conditionnée par les besoins, le tout arrivant à peu près en même temps, à savoir au cours des deux dernières années, qui ont signé le véritable démarrage de l’internet de poche.

Le web mobile en 2009 ne consiste plus uniquement en un seul internet mais en une galaxie protéiforme de services et d’usages dans lesquels chacun picore à sa guise en fonction de ses besoins et des possibilités techniques dont il dispose.

De fait, le paysage internet mobile est constitué de plusieurs éléments qui sont les services, les usages, les terminaux et les navigateurs.

Les services.

Au-delà des sites web mobiles, qui sont des versions adaptées de sites web existants, il existe des services exclusivement dédiés à une fonction spécifique du mobile. Ces services n’existeraient pas si le web mobile n’existait pas, et ils en sont une émanation directe. C’est par exemple le cas de Qik ou Flixwagon pour envoyer des vidéos en direct, ou encore de Natuba pour publier des photos directement de son iPhone. Sans oublier aussi des services réservés à une clientèle sur abonnement (banque, finance, gestion, CRM…).

Les applications. A mi-chemin entre logiciels et webservices, les applications à installer sur son mobile permettent d’accéder à une fonction déterminée et délimitée fonctionnant de façon autonome sur le terminal, mais faisant également appel à des actualisations des informations sur internet via le réseau 3G. L’iPhone a inauguré le bal avec son AppStore, et les autres grands opérateurs lui emboîtent le pas, dont Microsoft et BlackBerry, puis Nokia et peut-être même Palm. Quelques exemples d’applications typiques sur l’iPhone : Le Monde, Sports.fr pour la presse, ou encore last.FM ou Liveradio pour la musique.

Les widgets. La plupart des terminaux modernes embarquent d’origine quelques widgets, qui se rapprochent des applications citées précédemment, comme par exemple le widget Météo ou Bourse de l’iPhone. A la différence des applications “propriétaires” (c’est à dire conçues par ou pour le fabricant et ne fonctionnant que sur un appareil), certains widgets peuvent être universels et s’installer sur n’importe-quel mobile (avec une applet Java par exemple). des start-ups se sont spécialisées dans la “widgetisation”, à savoir la possibilité pour tout un chacun, en quelques clics et sans aucune connaissance en programmation, de créer un widget avec un “morceau” de web choisi, qu’il synchronisera sur son mobile d’un simple glisser-déposer. C’est le cas notamment de Goojet, une société française qui propose une palette de services permettant de personnaliser son mobile en agrégeant sous forme de widgets les informations auxquelles on souhaite accéder rapidement d’un clic.

L’email. On a parfois un peu tendance à l’oublier, mais l’un des usages certainement les plus répandus de l’internet mobile, qui représente probablement la grande majorité des connexions, est l’accès instantané à ses emails. C’est même cette fonction qui a fait la gloire et la fortune de RIM avec son BlackBerry, bien avant la possibilité de surfer sur le web avec son terminal. En 2009, on ne se contente pas d’accéder à ses mails en déplacement, on lit les pièces jointes, on les annote, et éventuellement, on y répond.

Le tchat. Les terminaux Windows Mobile embarquent MSN depuis leur origine, alors que le dernier smartphone HTC Magic avec le système d’exploitation Android de Google propose nativement Gtalk. Un bon forfait illimité et adieu sms, bonjour les conversations sans fin en direct. Lol, PTDR, tout ça.

Les blogs. De nombreux services de blogs offrent maintenant à leurs membres des versions mobiles, souvent dédiées à l’iPhone, leur permettant de mettre à jour facilement leur blog, de poster des textes et des images, de modérer ou de répondre aux commentaires. L’application iPhone de WordPress est de ce point de vue exemplaire, mais TypePad par exemple propose également plusieurs versions mobiles de son service.

Les usages.

Un peu comme avec la proverbiale histoire de la poule et de l’œuf, on ne saura jamais vraiment qui est à l’origine de l’autre : est-ce parce-que les services web mobiles se multiplient que les usages émergent, ou l’inverse ?

En tout cas, depuis l’iPhone, qui marque une rupture dans le web mobile, l’accès mobile à certains services que l’on avait l’habitude de consulter sur son PC de bureau se développe de façon considérable. Si la demande n’était pas exprimée, elle était sous-jacente. Exemple : les versions mobiles de Facebook, et notamment l’application pour iPhone, rendent la visite du site officiel de moins en moins indispensable, tant elles sont un concentré intelligent et agile de l’essentiel.

C’est sur ce type d’usage que va se faire la croissance du web mobile : lifestream, réseaux sociaux, besoin de rester connecté avec sa communauté ou avec ses potes (ce qui n’est pas forcément la même chose), partager l’instant présent ou un scoop (voir le rôle de Twitter dans le crash de l’Airbus dans l’Hudson, dont la première image est partie d’un mobile via le site de micro-blogging, bien avant les médias traditionnels). Avec un bon forfait, ou en Wi Fi, les jeux en réseau risquent aussi de prendre une part importante dans le développement du web mobile. Sans compter les services musicaux de diffusion en streaming, comme Deezer et Last.FM qui proposent déjà des versions nomades, qui deviendront payantes à terme, selon toute vraisemblance.

Les terminaux et le web des objets.

Le web mobile intégral est déjà accessible de plusieurs façons : avec un mobile “basique” (même si ce terme ne signifie plus grand chose) en mode wap, avec un smartphone équipé d’un vrai navigateur web HTML, avec une tablette dédiée de type Nokia N810, un marché qui devrait se développer dans les mois à venir, avec un PMP de type Archos (Personnal Media Player combinant lecteur vidéo, TV, et navigateur web), avec une console de jeux portable (Sony PSP ou Nintendo DS).

Mais il n’y a pas que le web mobile tel que nous le connaissons sous sa forme “intégrale”, constitué de pages web visibles dans un navigateur. On parle aussi de web des objets, et même si nous n’en sommes pas encore tout à fait à ce stade, une chose est sûre : le web se morcelle et se “widgetise”. Ainsi certains terminaux ne ressemblent pas à l’idée que l’on se fait d’un terminal web, ils ne sont même pas dotés d’un navigateur, et pourtant ils vous délivrent des services web, des morceaux d’interne, sur-mesure. C’est le cas par exemple de la SqueezeBox ou d’équipements similaires, qui diffusent via une connexion WiFi toutes les radios du web. C’est le cas aussi de Chumby, une sorte de radio-réveil qui affiche vos flux RSS favoris histoire de vous endormir (ou vous réveiller) moins idiot.

Les navigateurs.

Là aussi le choix va grandissant, et l’arrivée de Safari sur iPhone a mis un véritable coup de pied dans le derrière des autres éditeurs. Apple ayant clairement positionné son smartphone comme un terminal web, avec le succès que l’on sait, tous les autres se sont réveillés et proposent maintenant une expérience de surf mobile à peu près satisfaisante, même si encore loin d’atteindre le niveau d’excellence de Safari Mobile. La lutte est farouche entre les différentes forces en présence : hormis Safari Mobile, nous avons Internet Explorer Mobile, Opera Mobile et Opera Mini, Thunderhawk, l’excellent Skyfire, Netfront d’Access, sans compter le futur challenger, Fennec (version mobile de Firefox) dont la première beta vient d’être publiée, Chrome sur les terminaux mobiles Android, et le navigateur du futur Palm Pre. Soit pas moins d’une dizaine de navigateurs mobiles qui cherchent à se faire une place au soleil du web de poche. Sympa pour le consommateur (concurrence), moins pour les développeurs (standards…).

Et l’avenir ?

Prédire l’avenir est une exercice auquel je ne me livrerai pas, mais quelques indices laissent entrevoir ce que sera le web mobile demain.

Tout d’abord les améliorations techniques des navigateurs et de la puissance des terminaux, qui permettront l’installation de plugins comme Flash ou Silverlight donnent enfin accès à une expérience rich media en mobilité. Même si cela ne plaira pas à certains (une infime minorité), Flash sera présent tôt ou tard sur les mobiles. Pas Flash Lite, non : la version la plus évoluée. Il y a une demande et elle sera satisfaite. On ne peut pas prétendre offrir la meilleure expérience web mobile et en même temps priver les utilisateurs d’un pan entier du web.  Cette incohérence ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir, et c’est tant mieux. Pour mémoire, je rappelle quand même que Flash existe pour Windows Mobile depuis 2002 et Flash Lite pour de nombreux autres terminaux, dont Nokia.

Ensuite, nous allons probablement assister à une convergence de plus en plus marquée entre web de bureau et web mobile, rendant transparent le passage de l’un à l’autre, notamment pour les services auxquels vous êtes abonné. Deux exemples : le système d’exploitation Android de Google, qui est le premier à permettre de proposer des terminaux qui ne nécessitent aucune connexion physique avec votre PC pour la synchronisation de vos données, comme le HTC Magic par exemple, puisque tout se passe au coeur des services Google via le réseau sans fil. Une vraie rupture dans les usages, même si cela peut représenter un inconvénient pour certains, habitués à Outlook, et qui refusent de confier toutes leurs données en ligne, à fortiori à Google. Deuxième exemple : le futur Palm Pre (enfin s’il sort un jour), et son système d’exploitation hybride WebOS, à mi-chemin entre OS et webservices, permettant de terminer indifféremment sur votre terminal une conversation ou une tâche entreprise sur votre PC…

Alors ?

Alors, le web mobile est-il l’avenir du web ? Certainement, de par sa prééminence et sa capacité à se faufiler partout. Plus qu’un web d’appoint et de simple consultation, il va permettre de réellement interagir et de rester connecté bien plus facilement qu’avec un PC de bureau, qui lui restera irremplaçable pour les tâches de fond, comme rédiger cet article par exemple.

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60 commentaires
60 commentaires
  1. Bonjour Eric,

    Effectivement le web évoluera grandement grâce à la mobilité pour jouir de services omniprésents. Mais celui-ci a, à mon sens, une forte dépendance avec la pénétration des NTIC dans les villes et la forte évolution du domaine de l’hyperlocal depuis 2007. Ainsi le développement des connexions Internet permettent l’émergence de services de proximités dont la mobilité est un facteur de dynamise. Partons de services locales pour arriver à un service globale (national)…

    A bientôt,
    Bastien DONJON http://www.vicus.fr

  2. moi je pense et j’espere que les deux (mobile et “normal”) cohabiteront et auront les memes valeurs…
    ce qu’il faudrait c’est que les webmasters qui créer un site face une version mobile en meme temps…il existe deja quelque utilitaire qui le permette

  3. Quel est l’interet de Flash a part consommer inutilement de la batterie ?

    On peut maintenant faire la meme chose qu’en flash avec les dernières techno web disponibles (svg, css 3, html 5).

  4. @geo : l’interet de flash ? acceder a une grande partie d’internet sans remanier tout le web…
    ok ya pas mal d’inconvenient a priori, mais c’est (malheureursement ?) devenu indispensable pour acceder a tout le web

  5. @ Geo : tout à fait d’accord, et pour ceux qui n’aiment pas les standards web, je rappelle que flash possède des concurrents sur le marché “propriétaire”… l’exemple le plus frappant ces derniers temps, est bien entendu MS Silverlight.
    @ odul : en même temps, si tu fais une seule et unique page web, accessible et sur les terminaux de bureau, et sur les terminaux mobiles, et compatible avec les deux, c’est encore mieux…

  6. Pour répondre à la question, “le futur du web est-il mobile ?”, à 50€/mois le forfait en moyenne, pour moi non !

    Alors que tous les investissements des opérateurs sont largement amortis, on continue de payer 30€ juste pour téléphoner 2h !

    A quand une baisse des prix dans toute la téléphonie mobile ?

    Il faut aussi prendre le prix en compte pour les utilisateurs.

  7. @glabou :
    Et le WiFi ? Le web mobile ce ne sont pas que des forfaits opérateurs avec lesquels on est liés, ça peut être gratuit aussi…

  8. Internet Mobile n’est qu’une variante de l’internet d’origine.

    Dans un futur pas si lointain, internet sera partout et indispensable. L’internet mobile ne serait juste qu’un moyen simplifier ou Lite de surfer, ni plus ni moins, il créera toutefois une micro-économie qui lui sera propre et c’est tout à fait logique sur ce point néanmoins les différentes variante d’accès à Internet, sont tous lier et au besoins les uns des autres pour exister.

    sir.chamallow

  9. @Eric
    Le wifi ok. Mais ça c’est bon quand t’es chez toi, au café, ou certains endroits précis.

    Le wifi est trop verrouillé pour le libre-accès (et risque de l’être avec Hadopi).
    Et c’est dommage, car c’était l’intérêt du wifi.

    J’aimerai croire que les opérateurs proposeraient un accès wifi gratuit, mais comment ?

    Va falloir trouver une solution entre l’accès wifi gratuit dans certains points, et l’accès 3G payant partout (quasiment).

  10. Ce qui me parait clair c’est que peu importe la manière dont on est connecté, on le sera de plus en plus et la déconnexion nous parait de plus en plus comme invivable. L’internet et ses services seraient-ils addictifs? Oui je le pense et vous?

  11. C’est ça le Web 3.0 ? 🙂
    En tout cas au niveau professionnel, c’est réellement devenu un besoin de maîtriser son information à tout moment et en tout lieu.

    Je suis entièrement d’accord avec tes propos de “web d’appoint et de simple consultation” ! Le Web mobile va devenir une nécessité pour tous dans peu de temps !

    J’avais assisté au ECommerce 09 de Paris à une présentation du site mobile de 20minutes. Il présentait la comparaison entre leur site Web Classique et leur site Mobile ! Chaque weekend, le site Web classique pouvait perdre jusqu’à 30% d’affluence.. alors que le site Mobile lui ne subissait aucune perte de traffic 🙂

    De telles différences vont obliger les sites à réellement s’impliquer dans le Mobile et donc orienter leurs utilisateurs vers une utilisation du Web mobile !

    C’est beau l’évolution des technos quand même 🙂

  12. @odul : il n’y a pas si longtemps que ca, on pensait aussi qu’IE était le seul moyen d’accéder à Internet et que MS avait tout museler avec des technos proprio comme activeX. On voit maintenant que non.

    Pour moi un site avec du flash, si j’ai pas un besoin absolu de trouver une info, ben je vais voir autre part.

  13. Il y a 12ans on disait que c’était impossible de faire plus que du 56K sur des lignes téléphoniques…
    Il y a 3ans avant l’iphone c’etait un truc de geek de surfer sur un mobile…
    Alors oui dans 10ans beaucoup de gens surferont sur mobile à mon avis, voir tous le monde. Sur des terminaux, que l’on imagine même pas 🙂

  14. l’iPhone et l’abonnement MobileMe permettent déjà une synchronisation sans PC. Pas totale j’en conviens puisque l’enregistrement se fait via iTunes. Ce qui est également intéressant c’est que l’on assiste à une redistribution des cartes et Ms qui est pour une fois parti assez tôt, n’est pas en l’état actuel dans la meilleure position.
    Apple avec l’iPhone (et demain peut être d’autres produits) à pris la tête et à (cette fois) visiblement bien l’intention de la garder.
    Android, avec le dynamisme d’HTC constitue un bon challenger.
    Pour le Palm Pre on en reparlera quand on le verra dans les bacs, dans l’immédiat ça sent la vaporwave)
    En tout cas ça bouge depuis l’arrivée d’Apple sur ce marché, le Wap était une fausse bonne idée.
    RIM est à mon avis à part dans son positionnement.
    ah oui j’allais oublier, DELL arrive avec de grosses grosses ambition, un peu dans le genre de leur baladeur MP3 (sacré DELL)

  15. BRAVO pour cet article complet et intéressant !

    (étant blogeur moi même je sais que les gens écrivent toujours pour se plaindre mais qu’ils oublient de dire merci quand ils aiment bien un article !)

  16. Bonjour Eric,

    Félicitation pour ce travail. Je pense que la mobilité est effectivement une composante incontournable pour l’évolution du web. Cela me semble même évidement : tout connecté et à tout moment ! Cependant l’évolution du Web passe, je pense, surtout par le développement de la proximité avec l’émergence depuis 2007 du phénomène de l’hyperlocal. Ainsi la mobilité n’est qu’une composante majeur du dynamise du web au service de la proximité et des villes…

    A bientôt
    Bastien
    Porteur du projet “Vicus”

  17. Flash, une technologie à contre-courant, c’est sûr, le plugin n’équipe que 99% des ordinateurs et les vidéos Youtube (en Flash) ne sont vue que par quelques centaines de millions d’internautes chaque mois.
    J’aimerais bien avoir développé un truc à contre-courant comme ça moi 🙂

  18. Les video youtube sont aussi disponible en mpg4 h264.

    Et sinon, une réussite commerciale ne signifie pas une réussite technologique ou technique (un exemple : Windows), si autant de webdesigner et d’utilisateurs du web trouvent flash encombrant, ce n’est pas par hasard.

  19. Je partage la préoccupation de Murphy.
    Le web mobile est fantastique sauf que, d’après ce que j’ai lu, il file le cancer.
    C’est en tout cas ce que tendent à prouver les expérimentations réalisées in-vitro et in-vivo (pour des raisons morales, je réprouve ces dernières) ainsi que la plupart (sinon la totalité) des études statistiques (cf. en particulier le dernier Sciences et vie), quoi qu’en disent les acteurs économiques du secteur et leurs valets scientifiques (j’ai l’impression qu’on nous rejoue l’histoire de l’amiante, du tabac, du sang contaminé, etc.).

  20. @Geo :
    Pour moi le débat sur Flash est un débat idéologique de puristes du code dont se contrefout le grand public. Le mec qui voudrait accéder à son compte Deezer ne peut pas le faire parce-que son smartphone à 700 euros n’a pas Flash, rien ne justifie cela.
    Je vois ts les jours des gens qui pestent parce-qu’ils ne peuvent pas accéder à tel ou tel site sur leur mobile. On peut contester le choix d’avoir fait le site en question en Flash, mais on ne va pas refaire tout le web, donc c’est aux fournisseurs de terminaux de s’adapter à la réalité technique du web d’aujourd’hui.
    Ou alors il faut être cohérent et décider une bonne fois pour toutes que Flash doit dégager du paysage internet, et le virer de TOUS les navigateurs, y compris Firefox, Chrome, Safari et cie.
    Je suis très sensible aux problèmes d’accessibilité que pose Flash, mais pour moi la première des accessibilités c’est de pouvoir disposer de toutes les technologies dominantes sur tous les terminaux.

  21. Je ne suis pas d’accord, ce n’est pas qu’un débat idéologique, car sans ce genre de débat, les choses ne bougeraient pas. C’est une sorte de sélection naturelle, les bonnes technos restent, les autres non (meme si ce n’est pas tout le temps comme ca que ca se passe).

    Flash va disparaitre, mais ca prendra du temps (d’ailleurs on voyait beaucoup de site en pur flash il y a 5 ans, et maintenant quasiment aucun, donc les choses évoluent).

    Et je reviens encore une fois sur le débat, sans ce genre de débat sur l’utilité et l’utilisation d’une techno, tu n’aurais pas pu ecrire “TOUS les navigateurs, y compris Firefox, Chrome, Safari et cie.” mais tu aurais écrit “LE navigateur Internet Explorer” et de Web 2.0 point il y aurait eu.

    Par contre la ou je te rejoint, c’est qu’effectivement, le non-support de Flash pose un problème d’accessibilité à certains site. La ou on diverge, c’est sur la solution à adopter :
    – toi : support de Flash quoi qu’on en pense au détriment d’un bon choix technologique, ca a comme conséquence l’immobilisme et le fait que Flash reste présent
    – moi : c’est aux sites de s’adapter aux nouveaux terminaux mobiles et à leur contraintes (Flash n’est pas facile à porter et surtout, est très gourmand en ressources)

    Je ne sais pas quelle est le meilleur choix entre les 2, mais j’ai une préference pour mon idée !

  22. Bonjour,

    Excellent article. Juste une chose que je veux savoir : comment fait on concrètement pour développer une version mobile de son(ses) site(s) internet. Car vivement intéressé pour créer un telle version, effectivement, incontournable désormais.

    Merci pour vos réponses,

    Stéphane
    http://www.capeotravel.com

  23. Trés bon article effectivement.
    A te lire on dirait que l’iphone est vraiment au dessus du lot.
    Il est vraiment mieux que les autres? qu’un HTC touch pro par exemple.

    (et je vote contre le flash, surtout contre les pubs en flash!)

  24. @Glabou “J’aimerai croire que les opérateurs proposeraient un accès wifi gratuit, mais comment ?”
    En mettant en place ce que fait déjà neuf et dans un futur proche free, une partie de la bande passante de ta box en accès gratuit. Ça évite de construire un réseau d’antenne en utilisant tout simplement les box de tes clients. Tu couvres ainsi une large partie du territoire avec un investissement très faible.
    Le principal frein de tout ca,de mon point de vue, c’est 1°) les opérateurs historiques de téléphonie mobile qui veulent amortir au maximum et le plus longtemps possible leur investissement. Si tout le monde téléphone sur skype avec son mobile, il gagne plus rien, ou moins.
    2°)La sécurité du tout wifi…

  25. @Jean+Louis+Bob

    L’Iphone est effectivement au dessus du lot. J’ai hésité entre les deux et ce qui a fait penché la balance est notamment l’App store ! (Galère de récupérer des applis à droite à gauche pour les smartphones sous Windows Mobile…)

  26. @Eric
    Au sujet de Flash, c’est simplement par expérience et par cas d’utilisation que j’en attrape des boutons et absolument pas par idéologie. (Même si ce sont ces mauvaises expériences répétées qui forment l’idéologie).

    Seulement, la standardisation et l’accessibilité sont des points fondamentaux. Flash est lourd, rigide et fait ralentir mon PC. Alors dans le cadre d’un appareil ultra mobile à petit écran et à batterie limitée…

    Enfin de la PS3 à l’IPhone en passant par Linux, Flash m’aura posé quelques problèmes, d’autant plus que pour lire des videos, tout à chacun un logiciel installé sur son terminal qui gère le streaming, alors je vois pas l’intéret d’utiliser flash.

    (dsl pour le troll ^^)

  27. Excellent article comme d’habitude Eric (passage de f lattage de l’Ego du blogger ;))

    La convergence est là sans aucun doute, mais on se pose des questions quant aux ergonomies Fixe et Mobile qui ne proposent pas exactement la même expérience utilisateur : clavier réel/souris vs Clavier virtuel/touch…

    Du coup, une question me vient à l’esprit : est ce que dans un soucis de simplification de saisie sur mobile, dans un formulaire, ça vous semblerais naturel ou normal de passer d’un site Internet Fixe qui propose 2, 3, 4 ou 5 champs, à une version mobile avec 1 champ unique (saisie en langage naturel) ?

  28. Je déteste avoir un écran petit (déjà un netbook ça me fait *****) pour quoique ce soit (web, photos, vidéos, …) alors, pas pour moi le mobile 😉 !

  29. Tout cela est bien beau, bel article très bien écrit, bravo Eric !

    Seulement moi, consommateur moyen (pour ne pas dire consommateur fauché), j’ai entendu dire que c’était la crise ces temps-ci, que des gens sont au chomage, que les prix ne cessaient d’augmenter et que le consommateur commencerait même, après plus de 60 ans de mode de consommation hyperactive et presque sans limite, allait revoir un peu sa façon de voir le monde, sa façon de voir le futur, retour aux bonnes idées d’antan il parait, ah mais ! c’est que, il y en a même qui font leur pain tout seul à la maison ! et même, chose inimaginable : ils préparent leur potage tout seul, comme grand maman le faisait (du temps où elle était encore utile à quelque chose, la grand mère, pas le potage !)
    Alors comme ça, on commence à renoncer au superflu et à regarder de plus près à ses factures ? diantre !!! Ce sont les Opérateurs de téléphonie mobile qui font faire une attaque !!! Eux qui se sont bien rempli les poches depuis une quinzaine d’années, à coup de forfaits illimités mais limités, à coup de formule magique et au doux noms de “forfait 2000” “forfait soir & week end”, forfait djeun’s Universal, en vendant, nous y venons, un peu de tout et n’importe quoi : des sonneries de la starac, des photos de vos stars préférés (pas les mêmes que précédemment), on vend même au rayon détail, de la musique prédécoupé, saucissonné, avec un joli emballage (pour peu qu’un consommateur un peu futé veuille voir l’intérieur et ne se rende compte de la vacuité du produit)
    Alors oui, ces fameux opérateurs, mais pas eux tout seuls : les chaînes de télévision, les FAI (c’est la convergence numérique appelle t-on, venant d’une idée lumineuse d’un génie qui a voulu réunir le contenu et le contenant, son nom ? JMM Maître du Monde, enfin Maître Universel tout court (tiens ? Univers… univers…al ? y a comme qui dirait un lien ? je me trompe peut être ?)
    Ce même JMM, qui, dix ans plus tard se repend, se flageolle, de tous les excès qu’il a engendré et dont il a été le précurseur, le prophète peut être même ! celui qui prophétisa la fin d’un monde (non non je ne vous parle pas du 11 Septembre), la fin d’un monde, la fin de celui où des petits Kerviel, des Madoff, faisaient joujou avec l’argent des banques, l’argent de nos banques ! donc avec notre argent !
    Ah si les Mayas étaient aussi forts en maths que nos petits boursicoteurs tous sortis de nos grandes et prestigieuses écoles, écoles de commerce, de marketing de ceci cela, écoles où on vous apprend à vendre votre âme, oui si ces fameux Mayas savaient seulement faire 1+1, mais non ! il aurait fallu qu’ils comptent autrement qu’en base 10 les salauds ! hé bien ils ne se seraient pas trompés sur la date du fin du monde, notre fin du monde.
    Nos glaciers fondent (non Monsieur, ça ne sert à rien d’emballer votre montagne suisse avec du papier alu), la couche d’ozone se creuse, les eaux montent, mais Moïse (un autre prophète) n’est pas là…
    A moins que… “Yes We Can” qu’il a dit ! enfin pour l’instant, mon jerricane (jeux de mots) se vide, mon portefeuille aussi…
    Alors, dites moi enfin, si avec tout ça, avec tous ces soucis quotidiens, j’ai encore envie, moi de me payer un téléphone-gadget qui fait tout : photo, caméra, gps, paiement, web, sauf le café (dommage) et de payer un abonnement en plus pour de l’internet illimité mais limité (cherchez dans le dictionnaire)… tout ça pour quoi faire ?

    Alias

    ->[] ne me cherchez pas, je suis déjà parti finir tout nu dans une île déserte !

  30. Beaucoup de passion dans l’article et dans les commentaires… chez Wayma on cultive l’Internet mobile et on l’érige en profession de foi. On y croit un peu, beaucoup, à la folie et surtout 😉
    On veut qu’il soit à tout le monde et pour ça on travaille pour que chacun puisse être maître de son Internet mobile avec un clic de souris ou presque.
    On croit tellement à la convergence qu’on a inventé la MOBIVERGENCE.
    Continuons ce débat et faisons en sorte que Internet mobile soit l’Internet de tous.

  31. Sympa petit article. Néanmoins, il faut annoncer les 4 milliards d’utilisateurs potentiels avec nuance : Qui dit Web mobile, dit surtout marché des smartphone. Et la, on ne parle plus de la même chose, surtout vis à vis des pays émergents.

  32. “Je suis très sensible aux problèmes d’accessibilité que pose Flash, mais pour moi la première des accessibilités c’est de pouvoir disposer de toutes les technologies dominantes sur tous les terminaux.”

    Bingo, on est d’accord, faut que ce soit accessible partout. Partant de là, on a le choix : ou on multiplie les contraintes et les formats dont certains sont fermés et donc liés à leur propriétaire, ou on utilise et améliore ceux qui sont ouverts prévus pour le web et indépendants de leur propriétaires.

    Flash est à mon sens une étape, et finira par disparaître car obsolète et trop fermé. Les formats ouverts finiront le remplacer et il deviendra sans objet. Les propositions CSS Transform et Transition sont une tentative dans ce sens. SVG une autre. , et encore une autre. Ça ne va pas vite, mais ça vient. Et ça vient de façon à mon sens plus solide que n’importe quel flash ou silverlight.

    Alors maintenant, faut-il avoir le player flash sur les mobiles ? Soit on fait partie du camp qui veut accélérer sa mort, soit de celui qui veut la ralentir. Je pense qu’il y a suffisamment de technologies à maîtriser pour créer un site web, et que c’est pas la peine d’en rajouter. J’ai choisi mon camp ! 😀

  33. La question n’est pas vraiment le futur du web est-il mobile ou pas ?
    Le web est le réseau des réseaux, et tout comme le web 2 a proposé de nouveaux services, le web mobile offre de nouveaux usages (cf toutes les applis de géolocalisation).
    Au final le web poursuit son développement inéluctable en se développant vers le web mobile et le web des objets (pensez aux puces RFID et à IPv6), deux nouvelles branches du web original.

    Par ailleurs, pour les remarques sur le cout de l’internet mobile, je pense que les opérateurs vont s’aligner rapidement, surement pas en 2009 (la crise :-() mais dès 2010
    Et d’autant plus que Free est partant pour se porter acquéreur d’une licence 3G (souvenons-nous du rôle joué par Free dans les tarifs Internet).

  34. >>> petit complément

    Par contre, un gros chantier à mener concerne les standards du mobile.
    Déjà qu’après bientôt 20 ans d’existence d’Internet, on doit encore tester un site sous différents navigateurs pour valider son rendu et traquer les bugs.

    Alors sur le mobile, rhaaaaa, c’est la folie entre le support des formats vidéos, les tailles d’écrans, les types de navigation différents.

    Le W3C n’a t’il pas prévu un branche spéciale standard du mobile ?

  35. Excellent portrait de la situation du Web mobile avec de belles découvertes comme le Chumby. Il est clair que le mobile c’est le future du Web, il y a juste à voir l’engouement des gros joueurs (fabricant comme Nokia ou RIM ou encore d’autres) à lancer leur App Store. J’avoue que j’attends avec impatience le Pre de Palm.
    Un autre élément confirme l’importance du Web mobile, je suis tombé sur une étude qui affirmait qu’il y ‘avait une énorme hausse chez les gens qui utilisaient leurs téléphone cellulaire au lit et à la maison en général. Le mobile est de plus en plus utilisé comme un notebook.

  36. Pas sûr que le web mobile révolutionnera le monde du web.
    Il faudra encore patienter même si la réussite commerciale est pour le moment indiscutable.

  37. Le web mobile ? Déjà si on pouvait capter n’importe où en France de manière correcte avec les offres de type clé usb ca serait déjà bien. Là pour le moment, en dehors des grandes villes, c’est juste pas viable…

  38. L’evolution du web mobile montre que cette technologie n’est pas encore aboutie et que l’on est encore à la recherche de la rentabilité économique des applications mobiles, trop coûteuse encore par rapport à l’argent qu’elle peut rapporter pour les applications gratuites.

  39. Cet article date un peu et on a déjà fait un gros pas depuis sa publication !
    Le mobile n’est surement pas l’avenir de substitution du web mais en tout cas il sera bel et bien présent dans notre vie virtuelle !

  40. maintenant il faut parler du Web mobile en prenant en compte l’arrivée des tablettes.
    Nos problèmes avec le mobile est la taille de l’écran. Le succès des applications sur les mobiles répond justement à la contrainte de la taille des écrans qui n’est pas une contrainte. Néanmoins, la tablette est plus encombrante…
    Bref, des évolutions passionnantes et de nouvelles problématiques pour les marketeux 🙂

  41. le web mobile n’est pas à mon sens le futur de web, mais nous permet d’avoir internet à portée de main. C’est super pratique pour accéder rapidement à l’information ou à la recherche. Qu’elle belle invention, internet !

  42. Article prémonitoire quand on sait la part que prennent les technologies mobiles dans notre vie quotidienne. Même Windows s’est dé-sclérosé et a fini par pondre un OS orienté tactile et mobilité. Par contre le web ne sera à mon sens jamais “que mobile”.

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