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iPad : du butinage à la lecture, ou le papier réinventé

Avec le web et l’avènement des nouveaux supports de lecture numérique (tablettes, E-Books, iPad), on prédit la mort prochaine des livres et de la presse traditionnelle,…

Avec le web et l’avènement des nouveaux supports de lecture numérique (tablettes, E-Books, iPad), on prédit la mort prochaine des livres et de la presse traditionnelle, et pourtant le papier n’a jamais été autant à la mode.

Je ne parle évidemment pas du matériau en lui-même, dont l’avenir semble en effet assez incertain, mais du format de mise en page et de lecture auxquels nous sommes habitués depuis que l’imprimerie a été inventée, soit un bail.

A l’ère d’internet, puis des mobiles, puis du tchat, puis de Twitter, nous avons déjà dû réapprendre à lire et à écrire, non seulement parce-que le langage a évolué, mais aussi parce-que les supports ont changé. Ou plus simplement parce-que le langage s’est adapté au support. Le langage Texto, par exemple, est né de la contrainte du format limité à 140 caractères et des claviers à chiffres des mobiles, et non pas d’une démarche délibérée de créer de nouveaux signes cabalistiques, en tout cas pas à l’origine.

Sur le web nous surfons, nous butinons, nous zappons. Et quand nous avons quelque-chose d’un peu consistant ou long à lire, nous savons que la lecture sur notre écran d’ordinateur n’est pas la plus confortable qui soit. S’offrent à nous alors deux alternatives si nous ne voulons pas nous cramer les yeux et le cerveau : imprimer le document pour le lire plus tard, ou – pour ceux qui sont équipés – le transférer sur son lecteur de E-Books, après l’avoir éventuellement converti dans un format compatible et plus convivial, ePub ou PDF.

L’iPad pourrait bien changer la donne ici aussi. Après une semaine d’utilisation et mes premières impressions, viennent les observations sur les usages, et ce constat : l’iPad change notre rapport au web et à la lecture. Nous ne butinons plus, nous lisons.

La fin du lien hypertexte ?

Trois cas d’usages illustrent ce changement radical de comportement face à l’écran :

  • Les applications média iPhone. Comme je le mentionnais dans mon billet précédent sur le sujet, j’ai synchronisé toutes les applications de mon iPhone sur mon iPad. Je retrouve donc mes applications média préférées, avec notamment Le Monde, Le Point, Libération, Le Figaro, USA Today et de nombreuses autres. Mais… je ne les utilise pas. Car l’iPad offre une expérience web bien plus intéressante si l’on se rend directement sur les sites de ces grands titres. Résultat : si je veux lire (je dis bien : lire) Le Point ou Le Monde, je vais sur Lepoint.fr ou Lemonde.fr. Et je lis. Comme on lit un journal. Où je veux, comme je veux, vautré dans mon canapé, assis au bar de ma cuisine ou allongé dans mon lit avant l’arrivée du proverbial marchand de sable. Le web devient alors une sorte de gigantesque E-Book que l’on feuillète. L’iPad réintroduit une dimension ludique et de plaisir dans la découverte des contenus. La qualité hallucinante de son écran y est pour beaucoup, mais aussi – côté technique – la rapidité de chargement des pages web, et la fluidité de ses commandes. Aux débuts de l’iPhone j’avais parlé de sensualité de l’interface. Elle n’a jamais été autant d’actualité avec l’iPad puisqu’elle est décuplée. Avec l’iPhone vous touchez un bloc-note, avec l’iPad vous caressez un grand album en papier glacé. C’est important le toucher, quand on parle d’une technologie qui va remplacer le papier (ou qui en est juste une évolution ?). Exit donc les applications iPhone sur l’iPad (sauf dans certains cas précis). Et vive le web.
  • Les applications média iPad. Je n’ai pas encore vraiment utilisé d’autres applications que celles – rares – proposées par les grands titres médias, principalement anglo-saxons. Et là je dois dire que c’est une vraie tuerie. L’iPad prend toute sa dimension avec les applications dédiées, comme celle de USA Today, Time, New York Times, BBC News, et, plus près de chez nous France24 et Paris Match. L’expérience de lecture et de découverte de l’actualité via ces programmes est tellement jubilatoire qu’elle peut gravement vous rendre encore plus accro à l’information… et au web. Mais d’une autre façon : la structuration différente des rubriques rend la lecture plus posée, et permet d’aller un peu plus en profondeur dans les articles. Il est étonnant de constater d’ailleurs l’expérience hybride proposée par exemple par le NYT Editor’s Choice, qui permet de feuilleter son contenu sans recourir aux liens hypertexte (même s’ils sont présents bien sûr dans les titres et les catégories). Ici pas de menu, mais des pages, des vraies. Ces applications constituent une véritable innovation, proposant une expérience mixte qui mêle le meilleur du web et le meilleur de la presse papier. Un média hybride et nouveau. A ce sujet, les éditeurs français ont sérieusement intérêt à se dépêcher de proposer leurs applications iPad si on ne veut pas que celui-ci soit un instrument supplémentaire de la prééminence technico-culturelle anglo-saxonne. Car pour le moment, à part Paris Match (dont le contenu de l’application n’a pas évolué depuis sa sortie, faisant davantage ressembler celle-ci à un prototype de démo), l’offre est inexistante. On attend celle du Monde, mais elle sera payante, alors que celles citées précédemment sont gratuites.

  • Les applications natives. Les applications natives sont celles qui sont installées d’origine sur l’iPad. A côté des incontournables YouTube, iPod, iTunes et autres Maps, il y a aussi Calendrier, Notes et Contacts. Là encore l’expérience “papier” a été choisie pour l’interface utilisateur. Contrairement à un Outlook, et même à leur alter ego sur iPhone, puisqu’il y a plus de place sur l’écran de l’iPad, le choix de l’interface s’est porté sur une reproduction fidèle de la manipulation d’un vrai agenda papier : des pages qui se tournent comme celles d’un cahier (calendrier) aux textures, en passant par l’effet surlignage au stylo-bille de Notes, tout est pensé comme un hommage au papier et au bon vieux bloc-notes à la couverture cuir qui traîne au fond de nos tiroirs.

Je n’ai volontairement pas parlé de iBooks, car je n’ai pas pu tester le service, celui-ci n’étant pas disponible d’origine sur l’iPad ni  sur l’App Store français. Pour l’installer il faut aller le chercher sur l’App Store US, mais il m’est impossible de m’y créer un compte (un blocage arrivé avec la dernière version d’iTunes, ou juste un bug sur ma machine ?). J’ai en revanche installé l’application Kindle iPad d’Amazon, et téléchargé un extrait de livre (en anglais, car là non plus aucun titre en français) et l’expérience est la même : un émulateur de livre, et une gestuelle identique pour tourner les pages.

Le papier n’est pas mort : il revit même, dans sa version numérique. Un “papier” où le pixel a remplacé le bois, comme lorsque lui-même avait remplacé le parchemin. Le support change, mais après des années d’abstinence, avec une interface tactile ultra sensible comme celle de l’iPad,  la sensualité est de retour. La lecture numérique n’est qu’un point de passage. Il ne lui manque peut-être qu’une chose : l’odeur, celle du bouquin neuf, que l’on s’empresse de sentir quand on l’ouvre pour la première fois en revenant de chez le libraire.

Mais il y aura sûrement une application pour ça. Aussi.

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49 commentaires
49 commentaires
  1. Hey Hey, ca fait rêver cet article, d’autant plus qu’aujourd’hui, on peut pré commande son Ipad. Donc tu es content de la gestuelle, du toucher, de la qualité de l’écran. Et côté fatigue visuelle, poids, par rapport à un bouquin au format papier (le vrai cette fois), ça donne quoi ton expérience ?
    Merci

  2. Fantastique article ! Merci Eric. Je n’ai pour l’instant qu’une expérience de mon iPhone et il est vrai que le rapport à l’information et l’usage même de celle-ci change du fait du support. L’iPad devrait démultiplier cette mutation et ce que tu dis sur le changement radical d’ergonomie est très instructif. J’avais eu l’occasion d’assister à une conf. Apple Education donnée à la Sorbonne par un gars de l’équipe de l’iPhone qui expliquait que ce qui est unique sur ce support est la convergence de l’accès à l’information, du “moi numérique” (musique, films, calendriers, etc) et du social, le tout servit par des services interropérable : le GPS, la 3G, l’accéléromètre, la boussole, le tactile.
    L’iPad, en introduisant le “troisième type” d’ordinateur dans nos vies, devrait comme tu le dis renforcer cette mutation par un sens que nous avions perdu sans le vouloir : celui de la lecture ; et par la même il devrait inverser notre rapport à l’informatique : l’utilisateur d’un ordinateur passe aujourd’hui autant de temps à le gérer qu’à l’utiliser. L’iPad replace l’informatique à sa place d’outil et non de finalité.

  3. @Cyrille : quel temps ? Ça ne prend pas de temps en plus puisque c’est du temps qui se substitue à celui que tu passes à lire un magazine, ou bouquin ou sur le web. Un nouvel usage n’est pas forcément chronophage, il en remplace un précédent.

  4. En effet, j’ai l’impression que l’Ipad (et tout les eBooks) en général, vont pas mal révolutionner nos approches des documents papiers. Beaucoup de gens le critiquent encore, mais comme toute innovation, il ne fera pas l’unanimité dans un 1er temps.
    Pour les bouquins, je met quelques réserves, mais se sont les seuls. Pour tout ce qui est journaux, magazines, je pense qu’il y a beaucoup à faire.
    L’avenir nous dira tout cela 😉

  5. Salut Eric,
    Tout cela donne bien envie. Par contre, il y a toujours cette scandaleuse conversion 1$=1€. A 500$ la version Wifi 16Go, on se fait enfler de plus de 100€. Y-a-t-il des inconvénients à l’acheter (ou le faire acheter) aux Etats-Unis ? Taxes, langues, reconnaissance sur Itunes…

  6. Je n’ai jamais compris cet amour pour “l’odeur du papier.” Quand je sens un livre neuf, ça ne sent rien ; et les vieux livres sentent la poussière… Rien de très sexy, quoi !

    Ton article me donne envie de tenter l’expérience iPad. Je n’ai pas encore de liseuse, mais je pense que je le choisirai lorsque je déciderai d’en avoir une, ne serait-ce par cette navigation sur le web dont tu parles si bien !

  7. La fin du livre ? Non, vraiment, je ne pense pas. Suffit de voir les BDs qui sortent actuellement et qui ne sont que des mises en page de blogs. Le passage du web au livre marche parfaitement, avec pleins de sous pour les éditeurs, et pleins de gens qui achètent alors que toutes ces notes de blog, on peut les avoirs gratuitement sur le net depuis souvent bien longtemps.
    Non, vraiment, je ne voit aucun avenir au livre électronique, si ce n’est pour les universitaire ou les professions aillant besoin de mises à jours régulières (code Dalloz, par exemple). La littérature est aujourd’hui très minoritaire sur ebook et – selon moi – le restera.
    Par contre, pour tout ce qui touche au pratique, que ce soit l’informatique ou la cuisine, là je pense en effet qu’il y ai une véritable niche à prendre.

  8. Rien avoir avec ce post ci mais je voulais simplement dire que j’étais un peu “déçu” ces derniers mois de Presse-Citron…

    Cela fait maintenant quelques années que je suis presse citron de pres et ces derniers mois, moin d’articles et les articles sont (pour ma part) beaucoup moin intéressant…

    D’ailleur un bon -5 sur Wikio 😉

    Voila, c’était juste mon avis 😉 car j’aime presse citron !

    Bonne continuation !

  9. ça doit être fatiguant pour les yeux tous de même, non ? surtout le soir dans le lit, on arrête plus d’être devant un écran !

  10. En ce qui concerne le prix de l’iPad, il faut également rajouter la taxe concernant la copie privée (comme sur l’iPhone, l’iPod ou n’importe quel disque externe).

    Merci Eric pour cet excellent billet. J’ai l’impression que lorsque tu auras pu tester iBook, tu seras encore plus sous les charme. J’ai vraiment hâte d’avoir la possibilité de tester en vrai cette petite merveille.

    Concernant le côté “sensualité” de l’interface, je partage totalement ton ressenti. Je n’ai qu’un iPhone 3G (donc moins rapide qu’un 3GS), mais l’idée d’une telle interface sur un objet de la taille de l’iPad me fait saliver.

    IL n’y a qu’un seul inconvénient à l’interface de l’iPhone/iPad et sa réactivité, mais il est de taille :

    Une fois que l’on s’y est habitué, il est quasiment impossible de supporter un autre périphérique “tactile”. J’en veux pour preuve mon eReader SOny PRS-600. C’est une horreur de non réactivité et de lenteur. Là où sur l’iPhone, on effleure, il faut appuyer, et ensuite attendre, attendre …. Par exemple au moins 4 ou 5 secondes entre le moment où, étant dans un livre, on appuye sur l’icône ramenant au menu général … éprouvant, crispant …

  11. Dans un précédent billet, tu écrivais que l’ipad est malheureusement difficile à tenir en main à cause de son aspect encombrant et trop lisse.
    En voyant l’essor des gratuits, on comprend aisément que les journaux & revues sont de plus en plus lus dans les lieux où l’on attend dans des conditions non confortables (métro, rues…).
    Si le côté difficile à prendre en main est si important, il me semble qu’on est encore loin de la solution qui permettrait à Internet de révolutionner, voire même sauver la presse comme certains le prédisent…

  12. Quand je lis ça, j’ai presque envie d’un iPad, alors qu’avec un peu de recul, je n’en ai aucune utilisation : mon macbook fait ça aussi bien, et ne pèse pas bcp + lourd.
    Mais c’est la force d’Apple : tu te dis “wouaww trop bien” alors que ça n’apporte rien de neuf…

  13. +dadOO

    Sinon, quid du confort de lecture ? Tu parles beaucoup de la qualité ergonomique et du toucher, mais la fatigue des yeux me donnait plutôt envie d’acquérir un Kindle (la technologie n’a rien à voir). Après usage, les yeux ne fatiguent-ils pas ?

  14. @ Eric
    Quelle la différence (coté confort visuel) entre iPad et ton Reader de ebook sony ? Peux-t-on lire du texte aussi longtemps de suite (plus d’une heure d’affilé) sans se flinguer les yeux ?

  15. +1 Chris

    Bonjour Eric, il s’agit là aussi pour moi du plus important… j’hésite à acheter un Kindle XL pour cette raison, peux tu nous donner ton avis ?

    Merci beaucoup

  16. @chris @Pierre : le confort de lecture est excellent car l’écran est d’une clarté et d’une précision incroyables. On peut de plus régler la luminosité directement dans les applis de lecture (iBooks, Kindle) sans avoir à repasser par les paramètres. Dans Kindle on peut choisir un fond sepia comme un bouquin un peu usé, c’est parfait. Maintenant je n’ai pas fait de séances de lecture prolongées mais j’ai déjà atteint 1h30 sans problème.

  17. Superbe article!

    J’ai tout de même une question, pour ce qui est de la gestion des rss, y a-t’il une application permettant de faire cela avec une ergonomie aussi magique que ce que tu as pu nous décrire dans tes impressions?

    Merci d’avance.

  18. J’ai hâte de l’essayer. Il faut que je me l’achète. Le seul hic, les jeux sur un réseau social bien connu ne marcheront pas !

  19. Je suis un grand fan de technologie, d’ipad, iphone et compagnie mais de la à prédire la fin du papier, je ne pense pas. Le papier a encore quelques années devant lui je pense.

    Il s’avère être parfois beaucoup plus pratique que certaines technologies.

  20. Euh… rien à ajouter, si ce n’est que, tout comme Eric, j’ai moi aussi un rapport olfactif avec le livre “analogique”… en attendant qu’Apple ne nous dégote une app diffuseur de parfum (par la prise dock ?)

    Mes quelques compères déjà heureux et précoces utilisateurs d’iPad m’ont également confirmé cette impression de pouvoir désormais “vraiment” pouvoir lire sur un écran avec plaisir !
    Non content de nous avoir appris à écouter, Apple va désormais nous apprendre à lire ?

  21. Voilà un article des plus intelligents sur le iPad et les nouvelles habitudes de lecture. À titre d’infos, il y a de plus en plus de titres francophones disponibles sur le Kindle Édition. D’ailleurs, nous proposons régulièrement des fiches de lectures de ebooks en français à télécharger http://bit.ly/cfj6nS.

    Au plaisir de lire trés bientôt Presse-Citron sur mon iPad

  22. Salut,

    Pour créer un compte US, donc sans moyen de paiement, il faut démarrer la création de compte depuis une app iPad dans iTunes… curieux, mais c’est le seul moyen de faire apparaitre cette fichue case !

    Sinon tu as essayé l’appli “Cool Hunting” ?
    La mise en scène et l’agençement des contenus est impressionante, du vrai sur mesure pour l’iPad !

    A bientôt

    Gregory

  23. Bon et Cydia alors, ca donne quoi?
    Mon iPhone est si limité de base qu’il en devenait presque inutile, le jailbreak a décuplé ses capacités…
    Si c’est pareil pour l’iPad, ca laisse reveur!

  24. néanmoins des pure players de l’info comme Rue89 se lancent aujourd’hui en 2010 dans la presse papier, donc c’est loin d’être mort, mais autant je ne crois pas à la disparition rapide du livre papier pour des raisons d’attachement à l’objet que vous avez souligné, autant on peut imaginer que la presse papier est vouée au même destin que l’objet CD à terme avec l’apparition de ces gadgets attrayants aussi pratiques que conviviaux (et pas réservés aux geeks), et question logistique publier des infos sur un site web avec toute la réactivité, les possibilités de mise en page souple et l’enrichissement multimédia possible c’est quand même nettement moins contraignant que d’imprimer dans un format statique puis distribuer les journaux tous azimuts, la presse papier parait aujourd’hui aussi archaïque que le chauffage au charbon..

  25. Sur l’ipad, comme sur un pc, on est toujours soumis à la tentation de cliquer, de regarder la petite icone à droite, à gauche … ça reste du net. Ça fourmille, ça gigotte, ça clignotte …

    Le livre demande une rigueur et une concentration incompatible avec la buzz-attitude du net.

    Un exemple : les articles du Monde sont réécrits quand ils passent en format LeMonde.fr. Plus courts, phrases plus courtes, plus simples, vocabulaire moins littéraire … C’est choquant quand on a été abonné à la version papier pendant des années.

    Et à quelle version donne accès l’ipad ? 😉 évidemment (mais ce n’est pas un reproche ! c’est fait pour ça) la version cool, rapide du net.

    Attention je ne critique pas gratuitement l’ipad, c’est juste qu’à mon avis, pour les raisons citées ci-dessus, rien n’en fait le remplaçant du bouquin.

    Autre démonstration : qui sont les gens qui achètent un ipad ? à mon avis, ce ne sont pas les gens qui lisent beaucoup qui vont petit à petit remplacer leur livre par un ipad. C’est plutot les gens qui (comme moi!) lisent de moins en moins hors du net.

    Donc dire que l’ipad remplace le livre … non !

    Mais merci pour l’article passionné 😉

  26. @elban44 – Merci d’avoir linker un article aussi intéressant … Ne pas le lire aurait manquer à ma vie …

    @eric Merci pour ce complément sur ton retour d’expérience, je pense que je vais acheter l’iPad. (Je l’écris, on sais jamais, t’auras peut-être un jour un bout de pomme a croquer ^^)

  27. ca ma fait penser au premier épisode de la saison 15 de south park qui traite avec beaucoup de second (voire troisième ?) degré des produits iphone… à voir absolument pour compléter sa connaissance du domaine 🙂

  28. Il y a tout de même un point qui ne peut etre remplacé par les “i” en tout genre: c’est l’agréable sensation que l’on éprouve a feuilleter un livre. Sans parler d’une couverture bien finie, d’un dos joliment calligraphié à apprécié du regard.

    J’apprécie la lecture sur les supports numériques mais rien ne remplace pour moi le contact du papier.
    N’avez vous pas remarqué aussi qu’on se fatigue moins les yeux sur le papier que sur un écran (même celui de l’ipad) ?

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