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ISAI, fonds des entrepreneurs internet, lève 24 millions d’euros

Ça vous étonne de trouver ce type d’info ici hein, allez avouez. Je ne suis effectivement pas un spécialiste du capital-risque, des anges du business ni…

Ça vous étonne de trouver ce type d’info ici hein, allez avouez. Je ne suis effectivement pas un spécialiste du capital-risque, des anges du business ni des levées de fonds mais comme toute personne ayant son activité dans le web et suivant de près l’évolution du marché des start-ups, je m’intéresse à ce qui se passe dans le financement de l’économie du web.

Je vous épargnerai donc les termes techniques sur ce bouclage de tour de table, mais je pense que cette information nous intéresse tous car elle peut concerner tous les entrepreneurs en herbe : ISAI est un fonds monté par des entrepreneurs français fin 2008 qui a pour vocation de se positionner sur sur les investissements early stage, à savoir apporter un soutien financier d’amorçage auprès de startups sur des montants de 0,5 à 1,5M€, sur l’ensemble du secteur Internet, des logiciels opensource aux applications mobiles en passant par le e-commerce.

Selon ses créateurs, il s’agit là d’un “positionnement unique répondant à un vrai besoin dans la chaîne de financement”. Dirigé par Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister), Geoffroy Roux de Bezieux (Virgin Mobile), Stéphane Treppoz (Sarenza) et Ouriel Ohayon (AppsFire), le fonds réunit une soixantaine d’entrepreneurs du web et du logiciel comme 118218, 24h00, Alapage, AOL-Fr, AuFeminin, Boursorama, Fortunéo, Google-Fr ou encore ThePhoneHouse, soit un peu une sorte de club VIP des gros bras du web tricolore.

Voilà, maintenant si vous avez l’idée du siècle ou simplement besoin de changer les pneus de votre Porsche GT Turbo parce-que le standing et le développement de votre start-up en dépendent (et que vous êtes en mesure d’en prouver le concept, accessoirement), vous savez à quelle porte frapper. Il vous faudra cependant vous armer probablement d’un peu de patience : ISAI annonce avoir déjà reçu plusieurs centaines de dossiers.

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Par : Opera
23 commentaires
23 commentaires
  1. je rebondis sur cet article pour savoir il existe en france des fonds qui souhaitent investir des sommes plus modestes (la somme minimale d’ISAI est 500k) ?

  2. Petite précision car je les ai contactés récemment : ils ne veulent investir que lorsque le business a déjà généré du chiffre d’affaires.

  3. C’est bien que certains se bougent un peu. En France, on a un gros souci avec les start-up… et forcément, après on se plaint de pas avoir assez de stars du net. Pas d’incubateurs performants, pas d’investissement et une trouille bleue de tout ce qui est nouveau. C’est sûr, ça va pas nous aider !

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  4. @Fred – tout à fait d’accord, mais je demandais un peu moins que 1000K et j’ai donné beaucoup plus qu’une simple idée 😉 Comme dit Mickael, beaucoup de frilosité sur l’inconnu et l’innovation.

  5. Il existe des fonds de plus petite envergure. L’un d’eux, dont je sui partie prenante, est poré par des anciens de l’EFREI et s’appelle cedre participations.
    Nous investissons dans des startups généralement portées par des EFREIen(e)s mais pas uniquement.
    Ce type d’initiatives est relativement rare à ma connaissance (un vrai fond d’investissements par des anciens d’une école)
    Les investissements sont plus modestes puisque nous tablons sur des tickets de 30 à 50 K€, mais ça peut suffire en early stage.
    Mais s’il y en a d’autres, je suis intéressé de les connaitre.

  6. C’est une bonne chose pour le web français. Par contre pour bénéficier 500K, les critères de validations doivent être chaud.

  7. Est-ce une impression où ça à l’air de bouger pas mal depuis quelques temps dans notre beau pays ?

    Kima Ventures qui n’arrête pas d’investir, les entreprises françaises en bonne place à des évènements comme Seedcamp et Innovate!100, cette bonne nouvelle pour l’ISAI…

  8. Petite précision car je les ai contactés récemment : ils ne veulent investir que lorsque le business a déjà généré du chiffre d’affaires.

  9. Enfin, juste une remarque sur ce genre de boite : c’est pas un peu facile de donner du fric une fois que la boite a fait ses preuves et validé ses idées ? C’est justement au moment ou l’on n’a pas d’argent pour effectuer cette validation que l’argent est nécessaire. Et si 9 boites financées sur 10 coulent, la 10ème sera le jackpot et ce qui a été perdu avec les autres sera très largement compensé. Donner du fric quand l’entreprise commence a en générer, j’appelle ça de l’opportunisme et surement pas un soutien aux jeunes entreprises. Fuyez, fuyez dans d’autres pays, vous trouverez de l’argent beaucoup plus facilement ne serait-ce que pour matérialiser vos idées, ce que ne savent pas faire ces frileux de français.

  10. Je ne peux pas laisser dire ça !
    Justement, parce que je fais partie de ceux qui “donnent” et qui le font sur leurs propres deniers (on ne distribue pas de l’argent public, il y a l’oseo pour ça) on est bien obligé de sélectionner les projets !
    Et contrairement à ce qui est dit là, on ne fait pas que signer un chèque. Ce n’est en tous cas pas le crédo de notre fond. Nous nous engageons avec les porteurs de projets, pour les aider, souvent bien avant qu’on ne signe quoique ce soit et gracieusement.
    Pour preuve, on signe actuellement un projet que l’on suit depuis plus d’un an, sur lequel l’un d’entre nous a prodigué moult conseils et obtenu des études gratuitement alors que rien ne pouvait affirmer qu’on continuerai.
    Alors évidemment, on espère un retour sur notre investissement. Et je ne connais pas de pays qui offre des capitaux à fond perdu pour le plaisir.
    Est-ce que tu saurais me donner un exemple réel Arthur3434 ?
    C’est toujours facile de taper sur ceux qui agissent, et tellement plus simple de ne rien faire.
    Pour répondre à la première assertion, non, ce n’est pas facile de donner du fric pour une boite dont on ne connait rien, qui a des idées mais pas bien définies. On demande au moins aux porteurs de projets de travailler jusqu’au bout leur idée, en les accompagnant si besoin, mais s’ils ne mouillent pas la chemise, je ne vois pas de raison de leur donner nos fonds. C’est peut être ça qui serait trop facile !
    C’est une des grandes illusions de notre époque de croire que l’on peut réussir sans travailler. Mais il faut arrêter de regarder la star’ac, on est dans la vraie vie là. Et le fait de pousser les porteurs de projet à réfléchir jusqu’au bout sur leurs idées ne peut être que bénéfique pour eux.

  11. William, je partage les constats de la personne plus haut (je ne sais pas comment ça se passe à l’étranger). L’ensemble des investisseurs que j’ai contactés ne prennent pas la peine de comprendre le projet et de “risquer” le capital en s’y intéressant (tant au niveau des finances que des conseils) réellement au moment où il a besoin de capitaux : au lancement.

    Des personnes comme moi qui ont 10 idées de projet mais pas d’argent laissent tomber leurs projets et les mettent à la poubelle. Ce qui est dommage, à 100.000€ près et des conseils avisés en création d’entreprise, j’aurais peut-être pu créer des emplois.

    Ma banque direz-vous : Je n’ose pas aller voir les banques car je viens d’acheter un appartement.

  12. C’est magnifique d’avoir 10 projets d’idées mais sont elles mûres au point de pouvoir être lancées et trouver leur public ?
    Dans les projets que j’ai eu à examiner, certains font preuve d’une maturité remarquable alors que rien n’est réellement lancé, on en est à peine au proof of concept alors que d’autres rament depuis 2 ans, ont changé 3 fois de business plan et d’objectif, demandent des fonds pour survivre (le statut de chômeur entrepreneur a une durée de vire limitée) et finalement ne prouvent qu’une chose, c’est que l’idée était peut être séduisante au premier abord, mais finalement ne semble pas si bonne que ça…
    Il est clair qu’on en demande beaucoup aux porteurs de projets en terme d’investissement personnel, mais que leur demander de moins ?
    Une fois de plus, les fonds d’investissement ne sont pas des entreprises philanthropiques, et le risque se doit d’être rémunéré, dans la mesure ou il n’est pas partagé…

  13. William, je vous remercie pour votre réponse.

    Les 10 idées ne sont pas des projets (mais c’est quand même plus avancé que des projets d’idées ;o)), sinon j’aurais dit que j’avais 10 projets.

    Pour le moment, j’ai 1 projet. Suffisamment mûr pour être lancé (cahier des charges, prévisions au doigt mouillé, etc.).

    Ce qu’on dit ici, c’est justement que vous ne prenez pas vraiment de risques, vous n’investissez que sur des entreprises lancées, pour lesquelles vous avez une vue plus précise du marché réel.

    Vous ne prenez pas le risque de lancer le bateau à l’eau, vous acceptez de monter à bord s’il flotte à première vue, ce qui ne veut certes pas dire qu’il ne coulera pas plus tard, mais c’est déjà beaucoup de risques en moins.

    Mon idéal serait une personne avisée à l’écoute, que je rencontre, avec qui je parle du projet, à qui je montre ce que j’ai déjà fait, et qui me dise “j’y crois, on y va ensemble, ma part sera de tant si on le fait ensemble”.

  14. Difficile de dire qu’en tant que primo investisseur, on ne prend pas de risque !
    Simplement, il y a des projets auxquels on croit, et d’autres, et bien, non, on n’y croit pas…
    La particularité de notre fond est d’être constitués quasiment que d’anciens de l’EFREI, nous sommes donc tous (ou presque) des ingénieurs en informatique. On peut comprendre de quoi on nous parle sur des projets internet. On a même quelques pointures qui analysent tout ce que dit le porteur de projet qui parfois est meilleur à l’oral qu’à l’écrit…
    Et non, on ne se cantonne pas à des projets biens lancés qui roulent. Mais on préfère quand même ceux auxquels on voit un avenir…
    On est par exemple assez chaud sur un projet dont l’idée germe dans la tête des porteurs (ils sont 2) depuis un bon moment et qui va démarrer. Pour l’instant, on a juste un business plan à se mettre sous la dent, et quelques concept screens. Même pas un début de proto. Et pourtant, l’idée me plait, les porteurs ont l’air sérieux et ils bossent dur sur leur idée. Il y a donc de fortes chances pour qu’on suive même si à priori le risque est maximum puisqu’il n’y a encore rien à voir de concret.
    Je l’ai dit, le plus important à mes yeux, c’est l’investissement des porteurs. S’ils y croient à fond et qu’ils misent leur culotte dessus, ils ont plus de chance que si l’idée est géniale mais qu’ils la gèrent en dilettante (on en a comme ça aussi, c’est vraiment du gâchis)

  15. Juste un petit retour d’expérience pour ceux qui cherchent un ticket de 25k€ – 30 k€.
    Le réseau entreprendre, dont je suis lauréat; apporte non seulement un prêt d’honneur au porteur mais aussi un accompagnement et un réseau. http://www.reseau-entreprendre.org/site/fr/s01_home/s01p01_home.php

    Pour le reste et bien il faut un bon BP, mettre un peu de cash perso dans le commerce et partir convaincre les banquiers et ramer. Pour reprendre la métaphore du bateau, il faut embarquer sur un “Optimist” avec les pagaies et ramer tant qu’il y a de l’eau sous le bateau. A la première brise on hisse la voile et si tout va bien on passe à la jauge supérieure.

    Le rêve de tout entrepreneur est de naviguer un jour sur un immense multi-coques.
    Comme dirait Georges Pernoud :” Bon vent”

  16. A la différence qu’un prêt, ça se rembourse. Le risque des banquiers est très faibles, ils font des prêts aux entrepreneurs mais pas à leur entreprise, ils ont donc toujours quelqu’un qui finira par payer.
    On ne joue pas avec les mêmes filets de sécurité!

  17. Petite précision car je les ai contactés récemment : ils ne veulent investir que lorsque le business a déjà généré du chiffre d’affaires.

  18. William, je partage les constats de la personne plus haut (je ne sais pas comment ça se passe à l’étranger). L’ensemble des investisseurs que j’ai contactés ne prennent pas la peine de comprendre le projet et de “risquer” le capital en s’y intéressant (tant au niveau des finances que des conseils) réellement au moment où il a besoin de capitaux : au lancement.

    Des personnes comme moi qui ont 10 idées de projet mais pas d’argent laissent tomber leurs projets et les mettent à la poubelle. Ce qui est dommage, à 100.000€ près et des conseils avisés en création d’entreprise, j’aurais peut-être pu créer des emplois.

    Ma banque direz-vous : Je n’ose pas aller voir les banques car je viens d’acheter un appartement.

  19. un grain de sable en plus dans cette dure problématique qu’est la recherche de financements.

    Toute entreprise durant sa longue ou courte vie a besoin de financer son developpement.
    Le fond ISAI est une bonne opportunité pour les start up, mais comme tout fond, Banque, ou organisme la finalité n est pas de mettre de l’argent à fond perdu.

    Avoir une ou des idée ne suffi pas il faut en démontrer l’intérêt soit par rapport a une notion de rentabilité plus ou moins rapide, soit par les solutions qu’elle apporte à des besoins.

    Les interlocuteurs que l’on rencontre ne vous connaissent pas donc la notion financière prime sur le reste pour ne pas perdre cet argent. Pourquoi prêter de l’argent si l’on est pas sur de le revoir, d en tirer profit, ou que celui ne serve pas à la collectivité ( création d emploi, developpement de services dans l air du temps ( innovation, dev durable, écologie…)). Autant placer son argent.

    Serte de nombreux projets ne voient pas le jour ou retombent en plein vol, mais tellement passent entre les mains de ces structure, le choix est donc difficile pour ces organismes.

    Une chose toute simple a faire pour valider son idée et sa motivation : réunissez une dizaine d’amis. j’entends par la de très bon amis. Présentez leur votre projet (idée / marché, les investissements prévus et le plan de développement). A la fin faite un tour de table en demandant à vos amis au regard de leurs finance, d’investir dans votre projet.

    Si vous ne ressortez pas avec au moins 6 adhésions et des fonds équivalents à plus de 50% du besoin(au regard de leurs finance, ceci est relatif); c est que les gens ne croient pas en celui ci.

    Alors pourquoi reprocher a des tiers, qui ne vous connaissent pas et ont une vision encore moins affective, de croire en votre idée…

    Maintenant des fonds, des fondations sont nombreux et les aides publiques aussi.

    http://lannuairedesfonds.journaldunet.com/
    http://www.cf-fondations.fr/home
    http://www.aides-entreprises.fr/repertoiredesaides/identification.php?testcookie=1

    Bonne chance à tous.

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