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ISS : les États-Unis veulent privatiser la station spatiale internationale

Alors que le gouvernement américain compte privatiser à terme la Station Spatiale Internationale (ISS), il sera bientôt possible d’y louer un module. Attention toutefois, la facture pourrait être salée.

On le sait, Donald Trump a tendance à compter ses sous. Enfin ceux des États-Unis et des programmes qu’il juge inutiles. Il semblerait que la Station Spatiale Internationale rentre désormais dans cette catégorie. Il n’est d’ailleurs pas le seul à le penser. Avec un investissement américain de 100 milliards de dollars depuis son lancement, l’ISS se révèle il est vrai particulièrement coûteuse.

Menez vos expériences dans l’espace

L’idée est donc simple. Privatiser peu à peu la station. La deadline est fixée à l’horizon 2025 pour ce qui concerne la fin du soutien fédéral. A ce moment-là, l’ISS doit donc être devenue une plateforme commerciale. C’est ce qui ressort d’une note interne de la NASA analysée par le Washington Post, où l’on pouvait lire :

« La décision de mettre fin au soutien fédéral direct pour l’ISS en 2025 ne signifie pas que la plateforme elle-même sera retirée de l’orbite à ce moment-là – il est possible que l’industrie puisse continuer à faire fonctionner certains éléments ou capacités de l’ISS dans le cadre d’une future plateforme commerciale »

Comment cela marcherait concrètement ? L’ISS mène déjà de fait des activités avec des entreprises privées depuis un moment. SpaceX de Elon Musk est bien entendu l’entité privée la plus active à l’heure actuelle dans l’espace. Mais, d’autres entreprises comme Orbital ATK ou Bigalow Aerospace sont aussi très actives. Si les USA veulent inciter de nouveaux entrants, des conditions avantageuses devraient aussi être proposées.

Airbus notamment ne va pas perdre de temps. A travers un accord entre le groupe l’Agence spatiale européenne (ESA), il sera désormais possible de louer un module arrimé à l’ISS. Cette plateforme commerciale baptisée « Bartolomeo » (le frère de Christophe Colomb) permettra à des entreprises ou même à des états de mener des expériences scientifiques dans le laboratoire le plus haut du monde.

« Notre rôle consiste à rendre l’accès à l’orbite terrestre basse aussi simple que possible et à ouvrir l’ISS à une communauté mondiale d’utilisateurs. Nous proposons aux organisations institutionnelles et privées un moyen rapide et économique de transporter leurs expériences dans l’espace sous forme de charges utiles externes », explique à ce sujet Oliver Juckenhöfel, directeur des systèmes orbitaux et exploration chez Airbus Defence & Space.

Source : 1 et 2

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