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JO de Londres : les tweets de la foule posent problème

Suite à de nombreuses plaintes des médias présents pour l’événement, le comité internationale olympique a demandé hier à ses spectateurs de lever le pied sur leur débit de tweets.

Suite à de nombreuses plaintes des médias présents pour l’événement, le comité internationale olympique a demandé hier à ses spectateurs de lever le pied sur leur débit de tweets.

En effet, il semblerait que la quantité de messages envoyés sur les réseaux sociaux par la foule au cours de la course de cyclisme d’hier après-midi ait eu raison des réseaux mobiles britanniques. La saturation de ces derniers aurait alors empêché de nombreux médias télévisés de fournir à leur audience les positions correctes des cyclistes pendant la compétition, les commentateurs n’ayant pas pu recevoir en temps réel les informations concernant les données GPS de la course.
Comme l’indique Mark Adams, directeur des communications du comité olympique, le but ici n’est pas de demander aux gens d’arrêter complètement de s’engager sur les réseaux sociaux au sujet des JO — ce qui semble de toute manière complètement impossible –, mais plutôt de leur recommander de n’utiliser ces derniers, ainsi que les SMS à leurs proches, que pour les mises à jour importantes.

Il y a fort à parier que des plantages de ce genre surviennent à nouveau au cours des JO, qui n’ont, rappelons-le, commencé que depuis deux jours…

(Source)

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Par : Twitter, Inc.
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22 commentaires
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  1. Sur des événements d’une telle ampleur, il est dommage d’avoir explosé tous les budgets, dépenser des milliards en sécurité et d’avoir sous estimer ce volet pourtant incontournable aujourd’hui !

  2. Ouai ou alors les fournisseurs d’accès prennent conscience que ça n’ira qu’en augmentant et ils mettent leur pognon dans la mise à jour des réseaux au lieu de le filer aux actionnaires…

  3. Oui, les médias devraient plutôt râler sur les fournisseurs de réseau mobiles qui restent toujours à la limite de leurs infrastructures pour minimiser les coûts…

  4. Sympa de mettre la sous-estimation du réseau sur le dos des spectateurs.. LOL !! Comment se défausser en gardant la tête haute.. C’est clair qu’un tweet ça en bouffe de la bande passante.. alors imaginez une vidéo sur YouTube.. LOL !!

  5. Nouveau communiqué du comité olymique :

    “Il est demandé au médias télévisés de ne pas fournir à leur audience les positions correctes des cyclistes pendant la compétition, afin de permettre aux spectateurs de tweeter dans de bonnes conditions. Merci de votre compréhension”.

  6. En même temps, c’est un peu insoluble.
    Ils ne vont jamais dimensionner le réseau pour absorber un pic qui arrive tous les 10 ans, et heureusement.
    Mettez plus de bande passante, et on inventera les usages qui la consomment, si bien que le jour J, la saturation aura de nouveau lieu.

    Le vrai problème c’est que tous n’utilisent que le même réseau.
    Si ils veulent une position transmise sur une ligne moins occupée, le prix de la communication Data satellite dissuade un peu le tweet 😉
    Si c’est trop cher pour les media, c’est que finalement, ce n’était pas très important d’avoir une position erronée.

  7. Ceci nous montre bien qu’à la vue des sommes d’argent engagées pour diffuser les infos, c’est media ne sont pas du tout sociaux mais très égoïstes. Leurs publications sur des media sociaux, puisqu’ils se targuent tous d’en avoir, ils sont dans le mouvement. Il est simple de constater qu’ils s’en servent pour attirer des téléspectateurs et pas seulement la célèbre ménagère de 50 ans ensuite, plus question de partage !

  8. Ouai, mais ils ont des lance-missiles sur leurs toits…fallait faire un choix, on pouvait pas non plus renforcer le réseau en rajoutant des relais…

  9. Tout cela n’a pas beaucoup de sens et les réseaux ne doivent pas y être pour grand’chose…le public le long d’une course cycliste ce n’est pas 80.000 personnes dans l’enceinte limitée d’un stade. Il y a 5 opérateurs 3G à Londres, donc de la bande passante pour tout le monde. Et tweeter n’est pas streamer…Les media ont peut-être négligé des solutions qui permettent de transmettre de manière partagée sur différents réseaux avec plusieurs cartes SIM…

  10. C’est incroyable que l’on demande cela aux spectateurs alors que c’est un indice de mesure pour juger de l’importance d’un évènement.

    Lors des grands rassemblements comme les festivals ou le tour de france, des capacités temporaires sont censées être ajoutées pour permettre au réseau de tenir la charge. Vu l’organisation que représente les jeux olympique, c’est incroyable que les besoins en bande passante aient été à ce point sous-évaluées.

  11. Re- comme je le pensais, la capacité globale des réseaux n’est pas en cause (bien qu’un seul puisse être localement saturé), mais l’imprévoyance des diffuseurs qui n’ont pas étalé leurs transmissions sur plusieurs réseaux. Voir: http://paidcontent.org/2012/07/29/mobile-tweets-are-breaking-olympics-tv-data-how-did-carriers-prepare/
    Je sais également qu’Orange testait pour les JO une technologie de broadcast sur le 3G (IMB), accessible sur des devices spécifiques, mais pas confirmé…

  12. Comme le dis jluc, c’est étonnant le circuit n’étant pas une enceinte fermée les tweets des spectacteurs auraient du passer – je ne sais pas si les anglais font de grandes manifestations dès que nouvelles antennes sont installées mais comme après la panne Orange, cela permet de découvrir des limites dans les fonctionnements des entreprises téléphoniques.

  13. Ahah je trouve que c’est finalement un très bon indicateur de la qualité de ces jeux, non pas que les compagnies de téléphone n’ont pas anticipé une telle utilisation du réseau mais l’enthousiasme généré autour des épreuves. Et il est vrai que les commentateurs étaient très surpris ces derniers jours de voir un public aussi enthousiaste sur des épreuves un peu négligées d’habitude.

  14. Ce n’est pas une questions de tweets ou de medias classique, le défit pour l instant est pour les medias ordinaires , il faut qu’ils commencent a s’adapter avec cet nouvelle donne , c’est normale aujourd’hui que l’information passe en premier temps par les réseaux sociaux et il est impossible d empêcher les personnes de tweeter ni de les priver de voir les événement donc la seule solution doit émaner des medias , l faut qu ils trouvent une solution pour être plus efficace que les réseaux sociaux afin de garder leurs audience

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