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Jusqu’à un PC sur 5 avec processeur ARM d’ici 2014 selon le PDG d’ARM Holdings

Acteur incontournable dans le secteur des processeurs pour smartphones (et tablettes), ARM va s’attaquer au marché des ordinateurs. Le PDG de la société britannique annonce la couleur et minimise dans le même temps l’arrivée de puces Intel dédiées aux smartphones.

C’est Windows 8 avec sa déclinaison Windows RT, version destinée aux appareils embarquant une puce ARM, qui signera l’arrivée en force des puces du constructeur britannique dans des PC jusqu’alors la chasse gardée d’Intel. Warren East, le PDG de la société, est plutôt confiant et estime que d’ici 2014 ou 2015, de 10% à 20% des ordinateurs intégreront un processeur de type ARM.

Il va plus loin dans ses projections en estimant que sa société aura un plus gros impact sur le marché des PC qu’Intel sur le marché des smartphones. Il estime ainsi qu’Intel ne représentera que 5% à 10% du marché des processeurs pour smartphones.

Après une tentative avortée avec les Atom Moorestown (Z600), Intel est enfin parvenu à concevoir un processeur Atom, un véritable SoC en fait, consommant peu et à même de rivaliser avec les puces ARM. Le géant de la microélectronique commence tout juste dans ce secteur et on trouvera ses puces à architecture Medfield (Atom Z2460 cadencé à 1.6 GHz) dans des terminaux mobiles Lenovo avec le K800 qui sortira en Chine au second trimestre 2012 (auprès de l’opérateur China Unicom) mais aussi Motorola d’ici la fin de l’année. Intel propose également des Atom à destination des tablettes avec l’architecture Clover Trail. Et si Windows RT permettra aux puces ARM de venir concurrencer les processeurs à architecture x86, c’est une version optimisée d’Android pour l’architecture x86 qui permet à Intel de mettre un pied dans la mobilité.

La société dirigée par Paul Otellini peut compter sur sa technologie avancée. Les puces Medfield sont ainsi gravées en 32 nm, là où les SoC ARM sont encore largement gravés en 40 nm ou 45 nm, exceptions faites de l’Exynos 4412 (Galaxy S III) gravé en 32 nm et des Snapdragon S4 gravés dans une technologie 28 nm de TSMC. Mais ARM peut compter sur son business model. La société ne produit pas de processeurs mais vend des licences à de nombreux constructeurs. Ces derniers se livrent une concurrence acharnée garante de processeurs de très haute volée. Autre avantage et non des moindres pour ARM puisque, selon East, ces puces destinées aux PC seront proposées au même prix que celles conçues pour les smartphones.

(source)

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Par : Opera
2 commentaires
2 commentaires
  1. J’ai quand même de sérieux doutes là dessus, autant sur un smartphone je comprends l’intérêt, mais de là à ce qu’un ARM arrive à concurrencer la puissance d’un x86 i7 2XXXk d’intel, on a le temps de voir, et encore, je suis large pour être sympathique.
    Enfin qui vivra verra mais bon, pas convaincu.

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