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Kim Dotcom réclame 6 millions de dollars de dommages et intérêts à la Nouvelle Zélande

Kim Dotcom contre-attaque : le mogul du stockage de fichiers a déposé une plainte contre le gouvernement néozélandais pour les circonstances « spectaculaires » de son arrestation de 2012 ainsi que pour des pratiques illégales d’espionnage.

Cette semaine, le New Zealand Herald a pu se procurer des documents concernant une plainte déposée par Kim Dotcom contre le gouvernement du pays. Les documents en question évoquent les circonstances spectaculaires de son arrestation (façon SWAT) et des pratiques d’espionnage qui étaient, à l’époque, illégales.

L’intervention aurait été d’une violence inouïe, avec des portes et des même des murs brisés, ravageant ainsi la propriété de Kim Dotcom. S’adressant au site WIRED, l’entrepreneur a déclaré « N’oubliez pas, je ne suis pas un terroriste ».

La femme de celui-ci, Mona Dotcom, enceinte de jumeaux, aurait été séparée de force de ses trois jeunes enfants et emmenée à l’extérieur. Quant à Kim, il aurait été mis à terre, subissant des blessures légères, alors qu’il n’aurait affiché aucune résistance. En bref, l’arrestation aurait causé des dommages matériels sur la résidence et sur les biens de l’entrepreneur (matériel informatique, serveurs, etc.). L’usage excessif de la violence n’aurait pas été justifié et serait même illégal.

Mais outre l’aspect « SWAT » de l’arrestation, la plainte déposée par Kim Dotcom (mais pas uniquement lui) évoque également des pratiques d’espionnages illégales par le GCSB, une version néozélandaise de la NSA.

Pour tout cela, Kim Dotcom estimerait qu’il doit être dédommagé à hauteur de 6 millions de dollars néozélandais (4.85 millions de dollars US – 3.67 millions d’euros). Cette affaire pourrait être entendue au mois de mars, avant l’audience concernant l’extradition de Kim Dotcom.

Ces documents ont été déposés à la Haute Cours de Justice d’Auckland au mois d’avril 2013 mais n’ont été rendues publiques que très récemment. Kim Dotcom va-t-il être dédommagé ? En tous cas, le New Zealand Herald estime que c’est le contribuable néozélandais qui va payer les pots cassés, si c’est le cas.

Voir les trois fichiers uploadés par le New Zealand Herald : 1, 2, 3.

(Source)

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Par : Opera
3 commentaires
3 commentaires
  1. En même temps, c’est vrai qu’arrêter un entrepreneur en cassant la baraque, c’est pas très normal… Mais n’y avait-il pas des suspicions concertant un paiement d’armes ?

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