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La Chine espionnerait des entreprises américaines avec des minipuces

L’enquête explosive de Bloomberg a été très vite contestée par Apple et Amazon. De nouvelles accusations d’espionnage refont surface concernant la Chine et ses chaînes de montage.

Les chaînes d’assemblage en Chine

Voilà sans doute une enquête que Donald Trump lui-même ne qualifiera pas de “fake news”. Le président américain milite pour la production des équipements numériques des grandes entreprises directement sur le sol américain. Il a même un plan pour inciter Apple à le faire. Et l’enquête de Bloomberg va lui donner du grain à moudre.

Selon le très sérieux média américain, les chaînes d’approvisionnement et d’assemblage de grandes entreprises US en Chine seraient compromises. Amazon et Apple sont cités mais aussi une banque et divers sous-traitants du gouvernement américain. Au total, une trentaine de sociétés seraient concernées.

Concrètement, le problème viendrait de toutes petites puces qui servent ensuite de portes dérobées pour accéder à des réseaux informatiques. Plutôt problématique mais ce n’est même pas si neuf que cela…

Le retour de vieilles accusations

Dès 2012, les premières accusations sont tombées. Des politiques américains pointaient du doigt les entreprises Huawei et ZTE, considérant que ni le gouvernement, ni les entreprises ne devraient travailler avec elles. Ces compagnies étaient vues comme des chevaux de Troie de la Chine pour entrer aux États-Unis.

Par la suite, c’est la Maison-Blanche qui avait dressé le même type de tableau même si un peu moins alarmiste. La recommandation était de ne pas avoir recours à ces entreprises sur des systèmes potentiellement critiques. Pour rappel, il y a quelques semaines, Apple supprimait une application qui envoyait les données personnelles en Chine.

Très vite Amazon et Apple ont émis de vifs démentis. La marque à la pomme met l’accent sur la déception à l’égard des journalistes ou encore d’une éventuelle confusion avec une affaire datant de 2016. Amazon nie avoir eu connaissance de cette affaire. Sans surprise, la Chine a aussi fait savoir que rien de tout cela n’était vrai. Le contraire aurait été étonnant.

Apple a indiqué : « nous sommes profondément déçus que, dans leurs relations avec nous, les journalistes de Bloomberg n’aient pas été ouverts à la possibilité qu’eux-mêmes ou leurs sources puissent se tromper ou être mal informés », ajoutant : « Notre meilleure supposition est qu’ils confondent leur histoire avec un incident signalé en 2016 dans lequel nous avons découvert un pilote infecté sur un seul serveur Super Micro [la société au cœur de la polémique, ndlr] dans un de nos laboratoires. Cet événement unique a été considéré comme accidentel et non comme une attaque ciblée contre Apple »

De son coté Amazon a déclaré : « il est faux de dire qu’AWS [une filiale d’Amazon, ndlr] savait à propos d’une compromission de la chaîne d’approvisionnement, un problème avec des puces malveillantes ou de modifications matérielles », ajoutant : « Il est aussi faux qu’AWS savait que des serveurs contenaient des puces malveillantes ou des modifications dans des centres de données basés en Chine, ou qu’AWS a travaillé avec le FBI pour enquêter ou fournir des données sur du matériel malveillant »

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