Passer au contenu

La France aime ses entrepreneurs, mais surtout leur argent

Une interview édifiante de Marc Simoncini (fondateur de Meetic), qui explique sur BFM Business l’absurdité de la fiscalité française pour les fonds d’investissement.

Une interview édifiante de Marc Simoncini (fondateur de Meetic), qui explique sur BFM Business l’absurdité de la fiscalité française qui pénalise les fonds d’investissement finançant le développement des startups et jeunes entreprises avec l’ISF alors que dans le même temps les tableaux ne sont pas taxés.

Une illustration (parmi d’autres) du décalage entre la vision politique de l’entreprise et la réalité.

“Plutôt que d’investir dans des jeunes entreprises, je vais couvrir ma maison de tableaux…”

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

19 commentaires
19 commentaires
  1. Il est bien ce Simoncini 🙂
    Donc quand les boites sont valorisées plus cher, il faut payer l’ISF sur le nouvelle valorisation virtuelle. Et si l’action chute et que la valorisation dégringole, on te rembourse de l’ISF ? 😀
    Investisseurs, fuyez !!!

  2. Bonne démonstration de Marc Simoncini. Je ne savais absolument pas que l’ISF pouvait prendre sur les investissements… C’est vrai que c’est dommage, même si, ça ne concerne que très peu de monde en France.

  3. Mais mais, cela voudrait-il dire que nos entrepreneurs français ne sauraient pas où est leur intérêt ? N’ont qu’à vendre des tableaux si ça rapporte plus que favoriser les rencontres, non ?

  4. Merci pour le partage de cette information.

    Je souhaite surtout un bon courage à tous les entrepreneurs.

    Bon courage aussi aux indépendants qui sont également mal considérés par le nouveau programme de Mr Hollande.

  5. Certains des propos me semblent curieux : Marc Simoncini dit qu’il réalise ses investissements via une société car il a une équipe à gérer. Par conséquent, si c’est une société qui investit, il n’y a pas d’ISF, mais uniquement l’impôt sur les sociétés. Me goure-je ?

  6. @Jp

    Je pense qu’il emploi une équipe pour gérer son patrimoine mais c’est SON argent qu’il invesstit, donc il est concerné par l’isf.

  7. Hum, il y a sûrement quelque chose à faire, je pense que c’est vrai qu’un débat devrait avoir lieu, ne serait-ce que pour qu’on arrête de nous dire que l’ISF fait fuir les investisseurs.
    Et puis il est gonglé Simoncini, déjà vous en connaissez beaucoup vous des entrepreneurs qui payent l’ISF ? Moi, non.
    Et puis, l’argument qu’il cite que les impôts font fuir les investisseurs français à l’étranger est faux. De 2004 à 2008, les investissements français à l’étranger ont diminué alors que les investissements étrangers en france ont augmenté.
    De plus il existe un rabattement fiscal en cas d’investissement pour les PME,

  8. Excellente vidéo, merci !

    J’ai beau avoir des idées plutôt à gauche, l’investissement dans notre pays est capital, et mal aimé. La législation en place donne clairement l’impression que l’on préfère favoriser la spéculation culturelle plutôt que le capital risk PME, ce qui est assez dramatique.

    Bravo à J. M. Simoncini d’être clair, d’apprécier à leur juste valeur notre fiscalité, et de dénoncer auprès de ceux qui peuvent la changer ses défauts. Chapeau bas.

  9. @jp : oui tu te goures-je 😉
    Sa société d’investissement paie l’impôt sur les sociétés quand elle fait des bénéfices, par exemple quand elle revend les parts acquises dans une startup avec une plus-value.
    Par contre les titres qu’il détient de ladite société sont bien valorisés dans son propre patrimoine, dans un premier temps à la valeur de leur investissement d’origine, puis réévalués chaque année (sur simple déclaration ou à dire d’expert-comptable ou de commissaire aux comptes selon la forme de la société en question)
    Donc oui, il y a bien cette double imposition, sans que cela soit d’ailleurs particulièrement choquant… si on admet le principe même de l’ISF.
    Il y a en fait une question sous cette forme :
    – si l’ISF doit exister, quelle doit être son assiette, qu’est-ce qui doit en être exonéré : œuvres d’arts ? certains investissements ? si oui startup ? PME ? toutes entreprises commerciales ? ou seulement françaises/CE ? ou seulement écomachin, biotruc, etc. ?
    – ou supprimer carrément l’ISF, impôt confiscatoire et démagogico-populiste, qui plus est économiquement inefficace pour l’état.
    A court terme, les français viennent de choisir…

  10. N’importe quoi. Il existe des dispositifs tout à fait acceptés par le fisc qui permettent de contourner ce genre de difficultés.

    Sur les 75% : 1) c’est un taux marginal. 2) ça ne s’applique qu’à l’assiette de l’IR, qui est largement trouée.

    Bref, BFM offre une tribune à un mec qui se moque du monde sans qu’il y ait d’analyse critique derrière.

    A la limite, la question sur le mécénat se pose… mais c’est bien le seul point.

  11. Tout a fait il y a un système de double imposition, la fiscalité française n’est pas adaptée à l’investissement dans les entreprises et malheureusement dans la période de crise actuelle, cela ne va pas aider à en sortir.

  12. Incroyable , on apprend que l’impôt sur la fortune n’est pas vraiment sur la fortune.
    J’ajoute que l’impôt sur le revenu n’est pas sur le revenu non plus puisqu’on nous oblige à déclarer plus que ce que l’on reçoit (à cause de la CSG)
    J’ajoute aussi que la taxe d’habitation n’est pas non plus que sur l’habitation puisqu’elle touche aussi les parkings (sur lesquels on n’habite pas à priori)

  13. Pour David screve, juste un petit détail quand on ne sait pas de quoi on parle on se tait.

    Pour être exonéré d’isf, un bien professionnel doit avoir une activité commerciale ou industrielle. C’est très rarement le cas d’une holding.

    De plus il faut – qu’il exerce une fonction de direction et que celle-ci donne lieu à une rémunération représentant plus de la moitié de ses revenus professionnels.

    C’est rarement le cas dans une start up puisque c’est le projet d’un entrepreneur et non de l’investisseur qui est la pour l’aider. Et que dans une start up le dernier à se payer c’est le patron et jusqu’à preuve du contraire le patron n’est pas l’investisseur qui a ce titre n’a pas droit à une rémunération.

    – qu’il détienne au moins 25 % des droits financiers et des droits de vote dans la société, ou que la valeur de ces droits représentent plus de 50 % de la valeur brute de son patrimoine imposable.

    Pour de gros investisseurs c’est possible sauf que pour les raison evoqués plus haut c’est l’un des très rare business angel en France à ce niveau, je ne sais même pas si il sont 5 en France.

    Il peut aussi être exonéré s’il a des activités multiples, mais cette exonération est subordonnée au caractère soit “similaire”, soit “connexe et complémentaire” de ces différentes activités.

    Ce n’est pas le cas non plus.

    Évidement si une de ces conditions n’est pas remplis l’exonération saute.

    Ha les français et leur grande culture, les je sais tout prétentieux cynique et arrogant.

    On comprend pas que c’est avec ce genre de comportement de parler sans savoir (comme le font les politiques) que l’on fait fuir les personnes de bonnes volontés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *