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La France est prête à accélérer !

Qu’est-ce qu’un accélérateur aujourd’hui et comment évoluent-ils ? Retour sur ces acteurs qui soutiennent l’innovation.

Vous vous souvenez l’époque où startup était synonyme de futur Google ou Facebook ? Chaque entrepreneur semblait alors être un Mark Zuckerberg en puissance avec une idée à 100 millions de dollars (au moins).

Aujourd’hui, cette question de l’entrepreneuriat a évolué pour devenir centrale pour notre économie. Tous les secteurs d’industries sont actuellement challengés par ces nouveaux acteurs qui font bouger les lignes et qui redéfinissent le niveau de service attendu par les consommateurs.

Favoriser le développement des startups est ainsi devenu clef pour l’économie. Ce n’est plus (seulement) la recherche du nouveau Goliath, mais surtout la création de centaines de petits David qui vont créer de la valeur pour l’économie, recruter, être moteur de la dynamique de demain.

Un Pili Pop n’a pas vocation à devenir la prochaine entreprise centenaire du CAC40. Il souhaite plutôt faire évoluer les méthodes d’éducation des langues, trouver son audience pour faire vivre une équipe de passionnés.

L’écosystème a donc largement évolué, et avec lui notre définition d’une startup.

D’ailleurs, quand on parle de ces structures… on a cessé de les imaginer se lancer depuis un garage comme pour un Steve Jobs ou un Larry Page. Le “milieu naturel” des startups s’appelle maintenant accélérateurs, incubateurs, espaces de coworking, etc.

Accélérateur : définition

Un “accélérateur de startups”, d’après la définition de Bpifrance, “est un support d’accélération, une structure de services accompagnant le développement et la croissance des startups. Les services d’accélération proposés sont des clés d’accès à des compétences, des expertises et/ou à des financements :

  •  souvent dans le cadre d’un « programme » structuré, notamment l’accès à l’expérience entrepreneuriale, à des formations, à un réseau de contacts d’affaires (clients potentiels, investisseurs, medias…), à un pool de compétences de haut niveau mobilisables (marketing et communication, business développement…), à des talents à recruter, à des outils industriels (par exemple prototypage, design), à des infrastructures (un lieu d’animation, d’échanges entre entrepreneurs, voire d’hébergement), etc. ;
  • et dans certains cas des financements, notamment de l’investissement en fonds propres.”

Vers la maturité de l’accélération

L’accélération arrive aujourd’hui à une certaine forme de maturité en France avec différents types de programmes.

Tout d’abord, nous avons dernièrement pu voir l’explosion des accélérateurs verticalisés. En effet, là où les premières initiatives étaient transversales dans leurs approches, les accélérateurs ont tendance à se spécialiser. Cela a pu donner naissance à un accélérateur spécialisé dans l’Internet des Objets, d’un autre dans les médias, dans les métiers de l’édition, dans la finance, etc.

Cette approche permet d’avoir un programme personnalisé qui va mettre les startups en contact avec des experts du domaine. A noter que cela n’enlève en rien à l’intérêt d’être plus horizontal dans son approche… n’oublions pas que le marché des hôtels ou des taxis a été disrupté par des sociétés qui n’y connaissaient rien. Être en contact avec des interlocuteurs d’autres secteurs peut justement aider à approcher différemment les problématiques d’un marché.

Mais il ne faut pas oublier que les accélérateurs sont encore aujourd’hui des acteurs fragiles (presque des startups si on peut dire) qui ont rarement trouvé un modèle économique viable sur le long terme. Cela signifie que les accélérateurs sont encore souvent en phase d’expérimentation pour trouver le meilleur mode de fonctionnement.

Encourager, assurer et favoriser le développement de ces acteurs incontournables du dynamisme de l’écosystème des startups françaises est donc un enjeu économique fondamental, initié par l’intiative French Tech à travers le Fonds d’accélération French Tech. Opéré par Bpifrance et doté de 200 millions d’euros, ce fonds accompagne les accélérateurs privés. Au quotidien, une équipe Bpifrance dédiée met son expertise au service de la sélection et de l’accompagnement de ces structures entrepreneuriales clés pour le développement des startups.  Depuis Avril 2015, le Fonds French Tech Accélération a déjà choisi d’investir dans Axeleo, Usine IO et Breega.

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