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Quand la NSA s’intéresse à la consommation de porno chez les radicaux musulmans

Pour lutter contre ses potentiels adversaires, la NSA a décidé d’utiliser leurs vices afin de les décrédibiliser, fourbe mais malin.

Comment se débarrasser de ses ennemis ? Les décrédibiliser et en faire des parias est une solution intelligente et non-violente, c’est celle que semble avoir choisi la terrible National Security Agency (NSA). L’agence aurait décidé d’espionner la vie sexuelle en ligne de plusieurs personnes considérées comme des ‘radicaux’ musulmans. Les petits vices de six individus auraient été enregistrés afin de déceler leurs failles, puis de les utiliser afin d’écorner leur image et celles des personnes qui les soutiennent. Parmi ces vulnérabilités, on retrouve le porno.

Six ‘personnes des États-Unis”

L’information provient des documents fournis par Edward Snowden, le désormais célèbre ex-employé qui a révélé le scandale PRISM. Les six individus cités dans le document sont identifiés comme des “Personnes des États-Unis”. Les sujets sont donc soit des citoyens américains soit des résidents permanents. Ce qui signifie qu’ils devraient être “mieux protégés par la loi contre la surveillance de la NSA que les étrangers ne le sont” selon The Huffington Post . Visiblement, ces protections légales ne suffisent pas puisque l’agence ne s’est pas privé de récupérer tous les détails qu’elle souhaitait. Les failles des personnes espionnées ne sont pas toutes à caractères sexuelles, on retrouve des choses comme “attiré par la gloire” ou “tendance à tenir des déclarations contradictoires”.

Espionnés ? Oui. Terroristes ? Heu…

Les “radicaux” potentiels ont été espionnés car ils étaient soupçonnés d’utilisation de médias sociaux pour répandre des idées jugées dangereuses. Trois d’entre eux, qui parlent anglais, possédaient des “contacts moindres avec les terroristes”. Les trois autres, qui parlent arabe, auraient eu plus de contacts avec les groupes terroristes. Cependant, aucun d’entre eux n’est accusé directement de terrorisme dans les documents. Ce qui n’a pas empêché la NSA de, en plus de traquer les vices, récupérer et surveiller les listes de contact des six suspects.

Plutôt que de lâcher une bombe

Ne donnez pas à la NSA des raisons de vous suspecter, sinon vous risquez d”avoir quelques personnes qui traquent le moindre petit détail que vous préférez garder pour vous. Notons la réaction de Shawn Turner, directeur des relations publiques pour les services de renseignement américain, “Le fait que le gouvernement américain utilise tous les outils légaux à sa disposition pour porter atteinte aux actions des cibles terroristes valides ne devrait pas être surprenant” et “lâcher la vérité” est plus humain que de “lâcher une bombe“.

(sources [1], [2])

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Par : Opera
2 commentaires
2 commentaires
  1. Une surprise ?
    Mais dans ce cas là c’est parfaitement normal, bien sur.

    S’il n’y a pas de fatalité technique à la goinfrerie actuelle d’informations personnelles, à l’utilisation de vrais noms plus ou moins imposée, et aux grandes déclarations allant avec.

    Il y a par contre besoin d’un nouveau rôle, d’une « sphère privée »/compte pour les données clés, et séparation des rôles. Et clairement aucune loi uniquement « défensive sur l’existant » ne fonctionnera à ce sujet.
    http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/

    Mais après c’est sur, il y a aussi le dogme « tout gratuit, tout pub »

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