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La place de marché de la création graphique 99designs lance sa version française

Après avoir racheté la start-up berlinoise 12designer et lancé dans la foulée une version allemande, la place de marché de la création graphique 99designs est désormais disponible en version française.

Après avoir racheté la start-up berlinoise 12designer et lancé dans la foulée une version allemande, la place de marché de la création graphique 99designs est désormais disponible en version française.

Pour ceux qui ne connaissent pas 99designs, c’est un site qui met en relation les graphistes et les sociétés. Ces dernières peuvent demander la réalisation d’une création graphique, comme un logo, un webdesign, une carte de visite, une bannière publicitaire ou une illustration, et choisir ensuite la meilleure création, et ce, à des prix assez compétitifs. C’est un peu le TextMaster de la création graphique (vive le crowdsourcing).

Basée à San Francisco, la société se lance véritablement sur le marché français avec la version française et le recrutement d’une directrice marketing France qui travaillera à Paris en étroite collaboration avec Eva Missling, la directrice générale Europe (et fondatrice de 12designers).

Afin de fêter son arrivée en France et séduire les start-ups de l’hexagone, 99designs lance un concours pour offrir un concours de design (logo, t-shirt ou carte de visite) à neuf jeunes pousses françaises. Il suffit de remplir un formulaire en expliquant son idée et sa motivation avant le 23 décembre 2012 pour participer à ce concours. Les gagnants seront annoncés le 15 janvier 2013.

Dans le même genre, il y a Wilogo et Creads sur le marché français.

(source)

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Par : Opera
16 commentaires
16 commentaires
  1. Encore un enième site qui fait travailler 50 graphistes pour n’en payer qu’un (et encore, si ça ne plait pas au client, il n’est pas payé).
    Il faudrait vraiment que les écoles d’arts-appliqués préviennent leurs étudiants du danger de participer à ce genre de site pour eux, ainsi que pour la profession.

  2. Tout à fait d’accords avec toi Thomas !

    Extrait d’un article tiré de http://www.mariejulien.com à propos de Wilogo :

    Laissons de coté le fait que 95% (au bas mot) des graphistes travaillent gratuitement dans la phase de sélection et ne toucherons pas un seul cent, prenons le cas où vous avez été sélectionnés pour votre logo, passé la shortlist et que le client achète votre oeuvre, admettons à 800€. Vous devrez à ce moment là laisser wilogo gérer vos droits d’auteurs, puis leur verser une commission de 40%. Il vous restera donc 480€ brut. Si vous êtes déclarés en tant que freelance, vous pouvez enlever 35-40% environ à cette somme (selon votre régime d’imposition et vos cotisations) soit une rémunération nette de 288€. Si vous êtes en portage, vous devez retirer 50% du brut pour obtenir la rémunération nette, soit 240€.

    Conclusion :

    Est-ce que ça vaut vraiment le coup de faire une tonne de paperasse, de renoncer à son pouvoir de négociation et à avoir 5% de chance de toucher à peine plus d’un SMIC pour du travail de créa qui sera amplement réutilisé comme logo sans avoir le droit de l’afficher sur son site, ou bien vaut-il mieux se chercher des clients, négocier de manière exclusive avec eux sans concurrence à ce stade de la créa et empocher la totalité de la somme ?

  3. Encore un site qui fait passé le design pour une vulgaire discipline et qui tire le prix vers le bas… Le pire c’est que très peu de gens compétent y vont, et que ce sont des non graphistes en majorité qui sont sur ce genre de site. Le graphisme est un métier nécessitant une vraie formation, savoir faire click click sur photoshop ce n’est pas être graphiste…sauf que les clients se font avoir. Et puis ce genre de site ne pousse pas au dialogue entre le client et le designer, ce qui est pourtant la base…

    Voilà j’ai finis 8)

  4. Quand je vais chez le boulanger, je ne goutte pas son croissant avant de l’acheter, je regarde sa vitrine ce qu’il propose est appétissant. De plus on me la recommandé. Donc j’achète son croissant.

    Quand je fais appel un à un plombier, je ne lui demande pas de refaire ma salle de bain pour voir si cela me plait…

    Pour un graphiste c’est pareil, on fait appel à lui après avoir regardé son portfolio et l’avoir rencontré. Il est impossible pour un graphiste de faire un travail de qualité sans avoir échangé avec son client, comprendre , les attentes et besoins de ce dernier.

    Et ne parlons pas du fait que certains de ces sites participatif font du dumping social.

    Après certaines personnes mendisent, mais les architecte il travail bien sur concours ? Oui mais ils sont payé pour cela ! N’Oublions pas tout travail mérite salaire .

  5. “Vive le crowdsourcing”… pardon ? Car payer 1 seule personne sur 99 qui ont travaillé c’est super ? Vous devriez faire un article sur les dangers de cette pratique pour la profession plutôt avant d’en faire la publicité…

  6. Content de lire vos commentaires 🙂 Rien à rajouter : ce type de plateforme est une véritable PLAIE pour le métier de designer. Et elles se déploient très vite, un peu partout dans le monde…
    Comme Julien, un article informatif à l’attention des futurs clients ne seraient pas de trop en effet.

  7. J’ai utilisé la plateforme 99 designs pour la création de mon logo et je suis satisfaite du résultat. Les désigners ont été à mon écoute et m’ont livré un travail de qualité. Je suis d’accord sur le fait que cela ne me semble pas de l’exploitation. Pour débuter sa carrière et se faire connaître, il est nécessaire de s’investir personnellement quitte à travailler gratuitement pour développer son réseau. Et si son travail est de qualité, cela paiera forcément par la suite. En animant un blog ou un site, n’est-ce pas ce que l’on fait ?

  8. Bonjour Catherine,

    J’ai débuté mon activité d’infographiste freelance l’année dernière à 21 ans. En une année j’ai eu 27 clients et je n’ai jamais eu besoin de travailler “gratuitement pour développer mon réseau”.

    Avis aux graphistes débutants :
    En jouant à la grande braderie, vous vous ferez effectivement peut-être une “réputation”, mais ce sera celle d’un graphiste au rabais chez un public de clients pingres. Il y a mieux pour se développer. Car, dans les faits, le jour où vous voudrez les facturer sérieusement, ils vous riront au nez et se rabattront sur l’un des innombrables petits jeunes qui se seront mis entre temps à facturer à leur tour les tarifs que vous souhaiterez justement quitter. Et la boucle sera bouclée.

    Ne perdez pas votre temps dans ce genre de concours..

    Je vous conseille le livre Profession Graphiste indépendant de Julien Moya, je vous le conseille !

  9. Dans l’industrie graphique comme ailleurs, l’intermédiaire a toujours existé. De la même manière que les grandes surfaces se sont développées au détriment des commerces de proximité et des producteur, les plates-formes de crowd-sourcing grignotent du terrain aux créatifs et aux agents spécialisés. Il appartient à chacun de faire un choix entre produire et consommer de la qualité ou nourrir le modèle hard-discount. Certes profitable pour le distributeur, celui-ci l’est-il vraiment pour le producteur ou le créatif ? Et pour le consommateur ?

    Après 13 ans dans le métier, dont 8 en tant que freelance, il m’arrive encore de travailler gratuitement ou à prix réduit : pour donner un coup de pouce à un jeune entrepreneur qui s’installe, pour soutenir des associations qui défendent des causes qui me tiennent à coeur, pour dépanner des amis… Les jeunes qui sont prêts à travailler gratuitement pour se constituer un book feraient bien de se demander à qui profite réellement leur talent et qui ils ont envie d’engraisser au passage.

  10. Méfiez vous un peu des beaux discours. Dans de rares cas, les designers s’en sortent bien. Mais la majorité travaille pour rien. Un seul est choisi sur des dizaines voir centaines. En tant que designer, ce n’est pas vraiment le prix qui me dérange c’est surtout la manière de procéder qui est inacceptable. Les clients seront peut être “satisfait” mais devraient y réfléchir à deux fois car ils pourraient contribuer à dévaloriser notre métier. Eux-même ne travailleraient surement pas pour rien.

  11. Un travail : OUI !
    De l’éthique : OUI !
    Du respect : OUI !
    De l’exploitation : NON !
    Des concours pourris : NON !
    Des appels d’offres non rémunérés : NON !

    Allez faire un tour sur le site de l’AFD ou sur le site de l’AGRAF Bretagne !
    Vous verrez que vous n’êtes pas seuls à défendre vos droits !
    Plus on est nombreux, plus on est forts et moins il y aura d’abus !

  12. Bonjour à tous,
    en effet les plateformes de crowdsourcing se multiplient et proposent à de plus en plus de jeunes (et moins jeunes) créatifs de travailler gratuitement. Qu’une création reste la propriété de son auteur si elle n’est pas retenue, c’est bien, mais dans le cas d’un logo, c’est assez inutile puisque le logo a été créé pour un client, avec un cahier des charges, et n’est donc pas vraiment réutilisable…
    Vous êtes nombreux à exprimer vos craintes face à la généralisation de cette pratique. Les clients n’ont pas forcément toujours conscience de ce qu’implique ce système pour les créatifs ! C’est dommage car il y a là un réel manque de pédagogie…
    Quoi qu’il en soit il existe des solutions plus respectueuses de la profession, et heureusement !
    Nous proposons, chez Withdesigners, une alternative à cette façon de trava
    iller. Les projets publiés sont triés sur le volet, requalifiés, suivis personnellement par un conseiller qui s’assure de la faisabilité à court terme du projet et établit avec le client une fourchette de budget qui correspond aux tarifs d’un freelance ou d’une agence. Chaque créatif référencé peut alors proposer ses services, et est choisi sur la base de ses travaux existants (et non sur une maquette gratuite, un croquis, une proposition graphique ou quelque travail non rémunéré que ce soit) pour être présenté au client, avec, face à lui, deux concurrents en moyenne. Les projets qui sont réalisés sont payés directement au designer, seule la mise en relation est payante, à la suite de quoi les créatifs sont tout à fait libres de travailler autant qu’ils le veulent avec leur client. C’est un système qui économise du temps pour tout le monde tout en privilégiant un travail de qualité, étant donné que les designers ne vont pas créer 50 logos pour réussir à peut-être en vendre un au rabais, et que les clients sont directement mis en relation avec les prestataires qui correspondent le mieux à son projet.
    Je vous invite à consulter notre blog pour lire les témoignages des deux parties : http://www.withdesigners.com/blog/category/temoignages-clients/
    A très bientôt,
    Elise

  13. Encore un site qui ne rémunère que le graphiste retenu alors que des cinquantaines de personnes auront travaillé dessus. Comment faire un choix cohérent dans une multitude de propositions avec des regards trop différents ? Il me semble plus cohérent de faire appel à une seule structure qui proposera quelques propositions complémentaires avec un regard de professionnel plutôt qu’une multitude d’étudiants bricolant des centaines de propositions.
    Je pense que le contrôle des licences de logiciels PAO pourrait freiner ce genre de pratique.

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